Il y a parfois des idées folles, pour ne pas dire qu’elles sont complètement connes. Comme celle de partir, un samedi après-midi, visiter des maisons abandonnées dont la pire, la plus spacieuse, la plus grande, la plus ancienne et la plus en ruine n’est autre qu’une habitation que l’on surnomme le Manoir et qui a la réputation d’être hantée. De quoi se foutre la trouille un après-midi pluvieux. A priori pas le genre d’endroit où l’on a une change de rencontrer Marilyn Parker et pourtant elle s’était retrouvé là, poussée par une amie qui s’était dit que ce serait une bonne idée de se mesurer à cette maison. C’est vrai que d’un côté cela permettait d’apprendre à dépasser sa peur, à de débrouiller en milieu hostile… Cela déconnecte de la réalité, cela permet de se retrouver avec soi-même, de se retrouver, de retrouver qui l’ont est, de se dépasser, de s’étonner. C’est ce qui avait finalement décidé Marilyn à aller y faire un tour et en approchant de ces murs délabrés, elle sentait l’aura de cette demeure, commençait à se sentir mal à l’aise. Pourtant elle se décida à franchir les portes. Seule. Son amie, qui l’avait convaincue la veille, était malade, clouée au lit. Et Marilyn avait décidé de mener quand même à bien ce projet. Une idée qu’elle regrettait une fois arrivée dans le hall d’entré de la bâtisse. Faisant glisser son sac à dos sur son bras la brune en sort sa lampe torche qu’elle allume de sorte à pouvoir s’éclairer dans les pièces relativement sombre de la bâtisse. Maintenant… elle ne sort plus avant d’avoir tout visité, absolument tout. Sauf que la demoiselle entend des bruits de craquements qui ne lui disent rien qui vaille. Vraiment rien qui vaille. Son cœur commence à battre la chamade.