Je fais partie des Fallen Angels
Personnage: Poste Vacant Scénario Inventé

"Si la beauté est un art, chaque personne est une oeuvre"
de auteur de la citation

Description physique Moïra est une jeune femme qui peut paraitre innocente et douce... Elle peut l'être, mais là n'est pas le propos. Ses grands yeux bleus peuvent parfois être si froid qu'elle peut rebuter ou paraître antipathique. Elle est belle, et elle le sait, pouvant parfois en jouer. Elle a un percing au nombril, un au nez et de multiples aux oreilles, ce qui reste tout de même discret. Elle porte deux tatouages, une panthère sur le rein gauche, et le prenom de son frère sur la cheville droite.

Caractère Contrairement aux apparences, Moïra a un caractère bien trempé. Elle n'est pas du genre à se laisser faire. Elle a appris à le faire a ses dépends, malmenées par les filles à l'ecole. Son frère lui avait même appris a se battre, et elle avait pris des cours de karaté avec lui. Autant dire qu'elle savait se défendre la petite. Cependant, elle sait se montrer très douce et très compréhensive avec ses amis... Aimante et affectueuse, elle a parfois besoin qu'on lui montre qu'elle est appréciée ou aimer... Elle a tellement manquer d'amour dans son enfance. Cependant, elle n'est pas envahissante et sait maitriser ce coté affectueux derrière une carapace froide et dure.... Que peu de personnes pourraient briser. Elle est aussi très vindicative.... Touchez à ses amis, elle vous le rendra au centuple.

Moïra Jenny Taylor

Cher Maxens,
Cela fait maintenant trois ans que tu n'es plus de ce monde, et pourtant, rien a changé ici. J'avais besoin de m'épancher auprès de toi, et une lettre à un mort, c'est ridicule non ? Où que tu sois, tu dois bien de moquer de ta petite soeur ! Mais je m'en moque ! J'en ai besoin, et puis c'est tout, tu ne pourras rien y changer.
Notre enfance me revient beaucoup en mémoire en ce moment. Entre un père absent et une mère défoncée au crack toute la journée, c'était pas simple, hein. Même si j'étais plus jeune que toi, on avait qu'un an et demi d'écart, je voyais très bien que tu bataillais pour me donner ne serait-ce qu'un quignon de pain à manger. D'ailleurs, on se disputait tout le temps parce que je refusais de manger pour que tu en ais un peu. Maman ne se rendais compte de rien... Même pas quand les services sociaux sont venus nous chercher.... Heureusement, on nous a placé dans la même famille, à Los Angeles... Trop loin de chez nous, et on a jamais su pourquoi....
J'avais treize ans.... Et on a tout les deux mal vécu là bas ! J'aurais préféré rester avec maman que d'aller chez une famille qui se servait de nous juste pour toucher leurs allocations ! Je les ai revus... Ils m'ont ignorés cette bande de chiens galeux ! Je m'emporte, je le sais, mais je sais a quel point ils t'ont fait souffrir.... Et moi aussi d'ailleurs.
Heureusement, à dix-sept ans, on s'est enfuit... Tu as trouvé un travail et j'ai pu vendre des croquis dans la rue. C'est grace à ça que je me suis faite remarquée... Tout comme mon métier de modèle... Bon, c'est pour de petites marques, j'aurais refusé de partir à l'autre bout du monde pour un emploi, mais c'est déjà pas mal.... Oui je sais, j'ai fait des conneries, mais qui n'en fait pas ?  Et ça m'a pas tant déplu de faire des photos de nu ! La prochaine fois, je ferai plus attention, c'est tout.
Ah et quand tu m'as présenté et faite entrer chez les Fallen ! Tu m'avais bien caché que tu en faisais parti tout ce temps. C'est toi qui m'a offert mon premier tatoo, je l'affectionne toujours autant. Et ma première moto, que je me suis offert après mon premier vrai contrat photo ! Bon, elle était d'occasion, mais elle roulait bien... Même si je faisais pitié à coté de toi.
Tu sais, ta Ducatti..... C'est moi qui l'ai récupérée, même si je roule toujours avec ma vieille Suzuki. Je me souviendrai toujours du soir de ta mort. Cette balle qui t'a traversé la poitrine... Qui que soit ce salopard qui t'a abattu, je le tuerai, tu m'entends, de mes propres mains. Son visage est gravé dans ma mémoire ! Et je le retrouverai ! Coute que coute !
Frérot, tu me manques énormément. Je ne t'oublierai jamais, je ne pourrais pas. C'est avec une larme de tristesse et de rage que je scelle cette lettre.
Je t'aime grand frère,
Ta soeur, Moïra.