La fête foraine. L'ambiance, les confiseries, les jeux. N'importe qui quand il se retrouve dans un tel endroit ne peut que sentir ressurgir en lui son âme d'enfant. C'est peut-être l'envie de retomber dans son enfance dont elle ne se souvient pas, qui a poussé la jolie Marilyn Parker à se rendre à la fête foraine en cette journée. Et dans le fond elle ne regrettait pas d'y être venue, même si elle ne voyait pas Yelena alors qu'elles avaient pourtant prévus de s'y retrouver. Ou avait-elle mal compris leur échange de textos ? Bref, malgré la solitude la brunette est plutôt contente de cette journée qui s'annonce. Il fait beau en plus et les premiers jours du mois de Mai commencent à s'annoncer. C'est donc agréable de sortir, tout particulièrement. La jeune femme a donc décidé de profiter de ces beaux jours vêtues d'une petite robe rose, un peu courte avec des manches 3/4. Une barbe à papa dans une main la brunette se balade dans les allées de cette fête foraine un large sourire sur les lèvres en se demandant ce qu'elle a envie de faire. Finalement elle monte dans un cygne qui l'emmène dans une ballade sur une fausse rivière, un circuit en fait. Quand elle ressort, la jeune femme a terminé sa barbe à papa et elle quitte l'attraction, jetant le pic dans une poubelle à portée de main. Continuant sa promenade la demoiselle cesse sa marche devant le stand de la pêche aux canards. Mais c'est pour les enfants ce genre de choses. Toutefois l'homme qui tient le stand lui indique un autre lieu à rejoindre, où elle pourra faire de la pêche à la truite. Prenant donc la direction qui lui est indiqué, la jeune femme arrive devant un grand bassin et, après avoir payé, prend une canne à pêche pour jouer.

Liberté chérie, qu'il est bon de te retrouver. Je t'ai perdu pendant vingt et unes longues années et je ne veux plus jamais te perdre. Et pour fêter nos retrouvailles, j'étais bien décidé à aller faire un tour à la fête foraine qui venait de s'installer à Los Angeles. Mais je ne pouvais pas y aller comme j'étais dans la vie de tous les jours. J'avais donc réussi à trouver une perruque, des lunettes sans protection et une barbe pour me déguiser. Et je devais dire, en me regardant dans le miroir, que l'on ne me reconnaissait pas. Une fois à la fête foraine, je me mis à rechercher ma fille ou bien des amis à elle. Je me promenais dans les rangées, regardant à droite et à gauche, croisant des enfants avec leurs parents. Ils ne se doutaient pas qu'un dangereux psychopathe se trouvait parmi eux, eux qui semblaient si heureux. Si seulement ils savaient que bientôt, tout cela prendrait fin. A cause de moi. Arrivant près d'un stand de pêche à la truite, je tombais sur une femme que je connaissais pour avoir vu des photos d'elle avec ma fille: Marilyn Parker, la meilleure amie de ma si douce progéniture.

"Alors, ça mord?"

La demoiselle pèche et elle doit bien admettre qu’elle s’amuse plutôt pas mal. Elle aime attraper ces poissons et les relâcher ensuite tandis que le maître des lieux comptabilise le nombre de poissons ramené au cours du temps qui est impartit. Ainsi, selon un barème bien définis, si l’on ramène assez de proie on a une chance de gagner un beau cadeau. Souvent, dans ce genre d’endroits, une peluche. D’ailleurs c’est exactement ce que veux la demoiselle, une belle peluche, taille géante, représentant un très beau Panda qui irait probablement à merveille dans un coin de sa chambre. Tant qu’elle ne fréquente personne, ce genre de décoration n’est pas vraiment dérangeante alors elle peut se la permettre. En tout cas elle ne connait personne suffisamment intimement pour que ces personnes puissent voir cette peluche.

Une voix à ses côtés fait sursauter la jeune femme alors qu’un parfait inconnu s’est approché d’elle et lui adresse maintenant la parole. Mais que peut-il bien lui vouloir ? De cela, la demoiselle n’en a aucune idée. Peut-être simplement, même si cela semble bien étrange, prendre un peu de temps pour faire connaissance avec la jeune femme. C’est en tout cas ce que rapidement elle se met à penser puisque jamais elle ne pourrait s’imaginer, même une seconde, que le type à ses côtés, qui vient de la rejoindre, n’est autre que le père de sa meilleure amie, qui la poussa à tuer sa propre mère quand elle avait cinq ans, le très tristement célèbre Michel Morgewood actuellement recherché, traqué, par tout les services de polices de la région, pour ne pas dire du conté.

«- Bonjour. Oui cela mort assez merci allez-vous prendre une canne à pêche vous aussi ?» questionne en tout innocence la jeune femme, curieuse de savoir si elle va rester seule longtemps ou non.

Comme la demoiselle discute avec cette personne qui lui est totalement inconnue, elle aperçoit de l’autre côté du grand bassin la silhouette bien connue de l’agent Marshall qui ne cesse pas d’enquêter sur son compte depuis des semaines. Enfin, sur le compte de son mari c’est vrai mais elle a de plus en plus souvent l’impression qu’il cherche aussi à en apprendre davantage sur elle, comme si il la pensait responsable de quelque chose qui n’allait pas dans le sens de la loi. A v rai dire elle ne supportait plus ses visites sous son toit pour ces raisons justement, parce qu’il ne cessait pas de poser des questions et ne donnait dans un même temps pas l’impression d’avoir envie de croire que Monsieur Parker était un homme bon. Hors il l‘était. Et jamais il n’aurait pût faire quelque chose de mal, jamais il n‘aurait pût être à l’origine de ce dont on l’accuse. Soit. Aux côtés de l’homme agent de police la demoiselle reconnait la petite Malicia Mandrake, une bonne amie de Joy la petite fille qu’elle a rencontrée sur son lieu de travail un jour où celle-ci avait été blessée. Une petite fille qui avait absolument cherché à la faire venir à la fête foraine en ce jour. Aussi, la jeune femme contourna le bassin de sorte à rejoindre l’homme même si cela n’était pour elle pas bien réjouissant de se retrouver une fois de plus face à lui. Mais non ce qui l’intéresse c’est la petite Malicia à qui elle a envie de dire bonjour, en espérant bien évidemment qu’elle ne va pas la déranger.

"- Bonjour Malicia ! Agent Marshall..." salut-elle avec politesse.

Alors que la demoiselle s’adresse à la petite Malicia puis salut l’homme qui accompagne cette dernière et qui n’est autre que le sergent Marshall, l’un des hommes qu’elle aime probablement le moins dans cette ville quelque peu sordide pour la simple et très bonne raison que ce dernier ne cesse de l’importuner avec des questions sur son époux, son mariage et tout ce qui s’en suit. Il lui a bien fait comprendre par sa façon d’être qu’il ne la pense pas aussi innocente que ce qu’elle l’est et comme elle a le sentiment qu’il veut et peut lui attirer des ennuis, on ne peut pas dire qu’elle soit ravie de le voir, ce qui ne l’empêche pas de se montrer polie avec lui. Beaucoup plus que l’homme ne l’est à son égard en tout cas car en la saluant l’homme se montre assez froid. Et comme par une déformation professionnelle, il la questionne. Alors elle rit, même si ça ne l’amuse pas des masses en vérité parce qu’elle a surtout l’impression d’être fliquée par ce type. Enfin soit, elle ne peut pas s’en défaire si facilement apparemment et doit donc bien vivre sa vie en faisant avec comme l’on dit, même si ce n’est pas toujours très aisé avec un type comme celui-là.

«- Et bien on dirait que vous ne pouvez pas vous empêcher de m’interroger, Sergent Marshall. Oui je connais Malicia, je suis aide-maternelle dans l’école où elle étudie ainsi, nous nous sommes croisés aux récréations, comme je fais de la surveillance de cours.»

Et quoi, après l’avoir soupçonnée d’être une complice de prétendues salles affaires de son mari, il veut la soupçonner de s’être rapprocher de Malicia pour arriver à l’atteindre ? La brunette le craint tellement qu’elle s’imagine tout à coup les pires scénarios possibles et imaginables.

Personne ne pourrait dire que les deux jeunes gens se portent dans le cœur de l’un de l’autre, ce serait par ailleurs un terrible mensonge, une regrettable méprise. Non, les deux jeunes gens ne s’aiment pas mais alors pas du tout. Lui la pense impliquée dans de sombres affaires dans lesquelles sont époux était impliqué et de son côté la demoiselle qui ne croit pas un instant que son mari ait pût faire quoi que ce soit de mal reproche à l’homme de ne pas rechercher activement celui qui a abattu Tristan Parker, préférant diffamer sur le compte de ce dernier. Non, on ne peut pas dire que tout deux s’aiment mais devant la petite Malicia tout deux font comme si, comme si de rien n’était, en faisant appel à un merveilleux jeu d’acteur et d’actrice.

«- Oui je m’en doute bien ceci dit moi-même, dont le métier consiste à surveiller des enfants et les accompagner dans leur éducation, dans leur cheminement sur la route du savoir, je ne suis pas constamment sur le dos de tout ceux que je rencontre. » lance la jeune femme dans un souffle, sans se départir de son ravissant sourire. «Mais peut-être que je n’ai pas encore de déformation professionnelle seulement parce que ça ne fait pas bien longtemps que je suis dans le métier je ne sais pas. Je verrai bien d’ici quelques temps n’est-ce pas ?»

Comme la brune est occupée à parler avec le jeune homme un poisson mord à son hameçon et la demoiselle propose alors sa canne à la petite fille, qu’elle aide ensuite de manière à ce que cette dernière puisse assurer la prise et la sortir hors de l’eau. Cela fera probablement plaisir à la petite fille de faire quelque chose comme ça. Elle pourra même rapporter le poisson chez elle ce soir si elle le veux.