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 I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan

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I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan Empty
MessageSujet: I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan   I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan EmptyMar 21 Oct - 16:35

Les yeux rivés sur l’écran de mon téléphone, je relisais le message de Keenan - m’annonçant qu’il serait chez moi dans une heure - pour la troisième fois. Il était environ dix-neuf heures. L’ascenseur de Miller Global Industries venait d’ouvrir ses portes sur le parking souterrain et je me dirigeai d’un pas plus que pressé vers l’emplacement de ma RX-7. Cependant, je n’avais pas l’intention de rentrer. Les évènements s’enchainaient de manière trop rapide ces derniers temps, et pour la première fois depuis que Keenan avait débarqué dans ma vie, je réalisais que je perdais lentement le contrôle de la situation. Les nerfs encore à vifs, suite à une discussion musclée avec mon père, je ne pouvais tout simplement pas le rejoindre. Pas maintenant. Je pouvais sentir le sang pulser dans mes veines. Mon cœur battre à un rythme infernal. Le connaissant, il aurait deviné que quelque chose n’allait pas et il aurait cherché à savoir ce qui se passait. C’était un flic après tout, il avait ça dans le sang. Mais je ne pouvais tout simplement pas le lui dire. Lui dire que mon père venait à l’instant de me poser un ultimatum. Que j’étais en réalité fiancée à un dénommé Enzo et que dans moins de dix jours, la date de notre mariage devrait être fixée. De façon définitive. Je ne pouvais pas faire voler en éclats notre relation. Je ne pouvais pas renoncer à lui. Je ne le voulais pas. Et en même temps, je savais que les menaces de mon père n’étaient pas à prendre à la légère. C’était quelqu’un de très influent et s’il décidait de me rendre la vie impossible, je ne doutais pas une seconde qu’il y parviendrait. D'une façon ou d'une autre. J’étais dans une impasse et pour l’instant ma seule envie était de ne plus penser à tout ça. Et quand il s'agissait d'oublier, je ne connaissais qu’un seul véritable moyen d'y parvenir...

Je trouvais donc une excuse pour lui demander de passer plus tard. La finalisation d’un contrat important qui me coinçait au bureau. Il pourrait passer vers vingt-deux heure. En acharné du travail qu’il était, il comprendrait. Je n’attendis pas sa réponse. Je balançai le téléphone dans la boite à gants et démarrai aussi sec.

Ce n’est pas qu’une simple question de vitesse. Ce n’est pas seulement un besoin d’action, ou d’adrénaline. Non, ça va bien au-delà de tout ça. Quand on défit la mort, lancée à plus de deux cents kilomètres heure sur un morceau de route, plus personne ne peut dicter nos gestes, contrôler nos choix. Nous sommes les seuls maîtres de notre destin et notre existence entière dépend de la façon qu’on a de manier le volant. Elle nous appartient, à nous et nous seul, et personne ne peut nous arracher ça. Sur la route, nous sommes libres.   

Mon pied jouait nerveusement sur la pédale d’accélérateur, impatient, tandis que mon souffle se fit plus lent. Mes mains agrippèrent fermement le volant et à la seconde où le feu passa au vert, je fonçai à pleine allure sur l'avenue, slalomant entre les voitures. L'aiguille du compteur vira vers la droite et en quelques secondes à peine, dépassa les cents quatre vingt. Me concentrant uniquement sur la route, mon esprit se vida peu à peu et j’en oubliais tout le reste.

Je pris la direction de la côte ouest et roulai un moment avant de rejoindre le garage des Jorks, qui abritait aussi notre GQ. Les Jorks, c'étaient tous des frères pour moi. Ils avaient su m'accueillir quand j'en avais eu besoin et je ne l'avais jamais oublié. Nous étions une famille. La famille que je n’avais jamais vraiment eu. Je leur avais juré fidélité et aujourd'hui, j'étais prête à tout pour eux. Saluant rapidement tout le monde, je rejoignis la salle de réunion afin de m’assurer que les derniers détails pour la course de demain soir étaient au point. C'était un rodéo qui allait être violent. Très violent. Les amateurs n'étaient pas acceptés. Mais après ça, nos problèmes allaient être pratiquement réglés. Les Jorks auraient pratiquement remboursés leurs dettes et pourraient à nouveau s'imposer.

Je filais ensuite apporter les derniers réglages à ma voiture car je n'allais louper ça pour rien au monde. La course allait être un véritable feu d’artifice sur l’asphalte, et j’avais la ferme intention de me montrer explosive. La tête plongée dans le moteur, je fus rapidement absorbée par ma tâche et perdis largement la notion de l’heure. Je ne la relevai que quand tout fut parfaitement terminé, avant de refermer le capot et prendre la direction de chez moi.

Le trajet fut rapide. Ma maison était située en bord de mer, non loin du garage. Mais Keenan allait arriver d’une minute à l’autre à présent, et je devais me dépêcher d’effacer les traces de cambouis qui maculaient mes bras. A peine la porte refermée, je balançais mes affaires un peu partout dans le salon avant de filer sous la douche.

Quelques minutes plus tard, j’étais dans le salon, glissée dans une petite robe aussi moulante qu’une seconde peau, un verre de whisky à la main. Je le vidais d’une traite avant de m’en servir un deuxième, quand on frappa à la porte. Je sentis aussitôt les pulsations de mon coeur s'accélérer dans ma poitrine. Comme chaque fois, quand je le devinais lui, derrière la porte. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je vidais le deuxième verre tout aussi rapidement pour me calmer, avant de me lever pour aller ouvrir.

Mes yeux se posèrent aussitôt sur son uniforme et un frisson me parcouru l'échine. « Pile à l’heure... » Je haussai un sourcil, à la fois surprise et ravie, puis senti une petite lueur illuminer mon regard. « Est-ce une visite officielle ? Seriez-vous là pour m’arrêter monsieur l’agent… ? » Les images de notre première rencontre défilèrent dans ma tête et je me mordis doucement la lèvre en affichant un air joueur. Mon père et Enzo étaient désormais bien loin et seul Keenan occupait mes pensées. Je reculais pour le laisser passer avant de briser à nouveau le silence d'une voix très calme mais légèrement provocante. « Allez-vous me passer les menottes… ? ». Puis la porte se referma, et je plongeais mes yeux dans les siens.
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MessageSujet: Re: I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan   I wanna hide the truth I wanna shelter you, but with the beast inside there's nowhere we can hide + Keenan EmptyMar 28 Oct - 12:19

Cette journée est décidément trop longue. Pourquoi le temps est-il obligé de passer si lentement quant on a prévu quelque chose le soir, hein ? D'habitude, même quand je sors avec Brad, les heures défilent aussi vite que des secondes. Mais là... là c'est différent. Là j'ai juste l'impression d'avoir été condamné à perpétuité. Plus jamais je ne reverrai la lumière du jour... Quelle galère ! Enfin bref, je me contente de bosser sur la paperasse, du matin jusqu'au soir. J'en ai marre de ces papiers. Mais bon, dès que je suis arrivé, le Capitaine m'a demandé dans son bureau. Et en un claquement de doigts, une pile de dossiers est apparue sur le mien, de bureau... Apparemment, je dois rattraper mon retard dans mes rapports, à moins que je ne veuille pas recevoir de salaire pour le prochain mois, ni même les prochaines années. Inutile de dire que j'ai lâché le plus long soupir de ma vie... Cependant, je me suis mis au travail directement, en me disant que plus je commencerai vite, et plus vite j'aurais terminé. Grossière erreur...

La tête sur un dossier, je ronfle doucement. Jusqu'à ce que quelqu'un donne un grand coup de je ne sais quoi dans mon bureau. Me réveillant en sursautant, je manque de sortir mon arme pour tirer. Mais ce n'est qu'un de mes collègues qui s'empêche d'éclater de rire en me disant que je devrais y aller avant de me faire enfermer dans les locaux pour la nuit. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je ne prends même pas la peine de me changer au commissariat. Je file directement à la maison, en espérant que je ne serai pas en retard pour mon rendez-vous. Oui. Un rendez-vous. Une invitation même. De la part d'Angela. Chaque moment passé avec elle est juste... génial ! Impossible de s'ennuyer en sa compagnie ! Je ne comprends même pas pourquoi, d'ailleurs. Je sais juste que, quoi qu'elle dise, je lui souris, je cœur battant à toute vitesse. Sans compter qu'elle doit être la seule fille que je suis capable de fixer droit dans les yeux plus de trente secondes sans que mon regard ne descende légèrement plus bas...

J'arrive chez moi en trombe, filant tout de suite dans ma chambre. Monty est là et vient m'accueillir en remuant la queue. Je le caresse doucement en lui disant bonsoir, avant de regarder mon téléphone. Un nouveau message. De la part d'Angie. Je respire profondément avant de le lire. Elle décale l'heure de notre rendez-vous. C'est pas plus mal, finalement. Moi qui avais peur d'arriver en retard... J'en profite donc pour mettre sa laisse à mon chien et le sortir, après avoir simplement posé mon képi, mon arme et ma plaque dans ma chambre. Je sors donc ensuite pour me balader et faire le tour du pâté de maison, guidé par mon berger belge qui tire un peu trop sur sa laisse à mon goût... Mais au moins, cette promenade m'empêche de penser à Angela et de m'inquiéter pour elle, sur les raisons de ce décalage de rendez-vous... Je suis uniquement concentré sur Monty. Si bien que je ne vois même pas le temps passer...

Laissant mon chien seul chez moi, je me rends compte que je n'ai pas le temps de me changer avant de partir. J'hésite quand même un instant. Je vais être ridicule... Oh, eh puis merde. Angie m'a déjà vu en uniforme, et généralement les femmes trouvent ça sexy, alors autant en profiter ! Je visse donc mon képi sur ma tête et je me dirige vers le domicile de ma copine en quatrième vitesse. Une fois arrivé, j'attends quelques secondes, le temps de reprendre mon souffle, et je me décide à frapper à la porte, stressant déjà un petit peu. Pour me détendre, je vérifie que mes vêtements n'ont pas de plis, que j'ai une haleine relativement fraîche, et ce genre de banalités presque affligeantes. Mais j'oublie tout ça assez rapidement lorsque Angela m'ouvre enfin. Je manque de laisser tomber ma mâchoire par terre. De quoi j'ai l'air, dans ma tenue de travail, alors qu'elle, elle est... juste sublime. Magnifique. Je secoue un peu la tête pour comprendre ce qu'elle me dit.

De la provocation. De la provocation à l'état pur. Voilà ce que c'est. Et étrangement, ça me fait sourire. Et ça fait aussi rétrécir progressivement l'espace disponible dans mon pantalon. Mais ça c'est une autre histoire... Je laisse donc le bruit de la porte qui se referme me ramener à l'instant présent, et pas au futur moment possible que nous allons éventuellement passer, Angela et moi. Je souris malicieusement à la jeune femme que je fréquente depuis quelques temps déjà. M'approchant doucement d'elle, je glisse mes mains sur sa taille, remontant doucement vers ses épaules, en collant nos corps ensembles. Et lorsque mes lèvres sont à quelques millimètres des siennes, je m'arrête de bouger, croisant seulement les poignets d'Angie devant elle avec mes mains, comme si je la menottais. Je serre un peu mes doigts, en évitant de lui faire mal, tout en prenant une voix suave et malicieuse pour parler avant de l'embrasser tendrement.

" Eh bien... Est-ce que j'ai une raison de le faire ? "
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