Comme toutes les fois où Alexandre venait la chercher à la fin de ses cours, Ekaterina se sentait immensément amoureuse et heureuse. Il n'y avait pas de mot assez fort pour exprimer tout ce que ressentait la demoiselle vis à vis de cet homme qui partageait sa vie depuis maintenant deux ans. Deux magnifiques années, les meilleures de l'existence de la brune. Quitter le domicile familial de ses parents pour s'installer avec le jeune homme s'était fait rapidement. Ils avaient surpris tout le monde avec cette histoire si prompte à s'écrire. Mais tous ne pouvaient pas manquer de voir l'amour dévorant pour son cher et tendre dans le regard de la brune sitôt que cette dernière parlait de son aimé, pensait à lui ou le regardait.

Le jeune homme propose milles idées pour ce soir et laisse sa douce choisir. Le restaurant ce serait parfait. Comme un homme y demande sa belle en mariage, la russe se dit qu'elle pourra, au moment du dessert, lui annoncer sa grossesse. Il lui suffira d'aller demander à décorer le choix de son tendre avec un petit bébé que la demoiselle avait acheté en pensant le glisser dans un plat de l'homme au moment du dessert.

"- Oh... On pourrait peut-être aller au restaurant. Et après on irait peut-être au cinéma. Sinon on rentrera à la maison et... J'ai des idées pour occuper notre nuit qui devraient te plaire.. "

La voix de la jeune femme est suave alors qu'elle chuchote à l'oreille de son amoureux. Oui, elle imagine bien un câlins sous la couette après une pareille nouvelle. Ce qui n'exclue pas une autre envie qu'elle partage avec son amour.

"- Oh moi aussi j'ai besoin d'un douche ! On pourrait peut-être la prendre ensemble pour gagner du temps ?"

Prétexte à la con. Du temps ils risquent davantage d'en perdre que d'en gagner. Mais bon elle veux jouer à la fausse innocente. C'est un jeu assez drôle que la demoiselle aime bien pratiquer de temps à autre. Et peut-être bien que ça plait à son amour aussi, que ça amuse ce dernier.

Le bonheur était palpable dans cette salle de bain. Du bout de ses doigts le jeune homme pourrait sentir comme la jeune femme l'aime, comme elle est heureuse d'être avec lui. Les mots qu'il prononce la font frémir alors qu'elle n'a plus aucun doutes quand à la véritable nature de leur douche. De fait la demoiselle rit quand l'homme glisse ses mains sous ses fesses pour la faire entrer sous l'eau de la douche qu'il vient de l'allumer. L'eau chaude sur leurs deux corps est un pur délice quoique la brune fasse davantage attention aux caresses de son cher et tendre qu'à autre chose. Et ses lèvres sur les siennes, mon dieu. Ekaterina a l'impression que jamais rien ne change entre eux, que quand ils font l'amour c'est toujours une première fois car le désir de l'autre est resté totalement inchangé.

Le jeu cessé lorsque le jeune homme vient embrasser sa joue en disant qu'il voudrait attendre ce soir. Bourreau. Maintenant Qu'est-ce folle de désir il ose lui faire ça ! Mais elle ne lui dit pas et se contente de sourire en murmurant son acceptation suivie d'une menace comme quoi un jour il lui paiera cette patience dont il lui demande de faire preuve actuellement. Non mais. Il ne lui laisse même pas le plaisir de le laver. Elle lui tire la langue alors qu'il fait tout pour la pousser à bout. Pourtant elle résiste. Et quand elle commence à se laver, à faire glisser la rose de douche sur ses courbes, le moment est exagérément caliente. Ça lui apprendra à celui là ! Une bonne leçon que voilà. Qui amuse bien la jolie russe soit dit en passant parce que se sentir désirée c'est quand même drôlement bien et la brune le ressent en ce moment où elle pense que son cher et tendre se fait violence pour ne pas lui sauter dessus.

Il la torturait, de se refuser à elle comme ça, maintenant que les hostilités étaient presque bien entamés. La demoiselle se sentait frustrée de voir les portes du paradis refuser de s’ouvrir. Car oui, elle comparait facilement son passage entre les bras du jeune homme à un passage par la fabuleuse citée des anges de dieu. Elle l’aimait tellement que coucher avec lui était toujours un moment unique, une redécouverte. C’était digne d’une première fois, meilleur que tout. Cela méritait largement d’être considéré comme un instant parfait. Et là, son cher et tendre lui refusait ce plaisir. Il n’en avait pas le droit…. La demoiselle allait le lui faire payer d’une manière ou d’une autre. Restait à savoir comment. Mais elle ne doutait pas qu’elle arriverait rapidement à rendre la monnaie de sa pièce à son tendre. Peut-être que ce soir, quand il serait plus d’humeur, elle lui ferait le coup de refuser, après l’avoir bien allumé. Oh quelques minutes le temps de le frustrer. Le temps de lui montrer ce que ça fait ! Et le voilà qui, non content de refuser de lui faire l’amour, s’amuse à la laver. Evidemment, il la fait frissonner malgré toutes ses précautions pour ne pas éveiller plus encore le désir de la demoiselle. Autant dire qu’elle se sent… chaude. Du coup elle passe sous le jet d’eau qu’elle refroidit un peu, tant pour se rincer que pour sa rafraîchir les idées puisque monsieur ne semble pas décidé. Alors qu’il la taquine de baisers sur l’épaule et dans le cou. Il ne perd rien pour attendre, même si au fond al demoiselle sait que c’est pour qu’ils aient plus de plaisir encore ce soir, quand ils s’adonneront enfin l’un à l’autre.

«- Oui mais c’est duuuuuuur.» proteste la demoiselle en sortant, s’enroulant elle aussi dans une serviette avant de répondre positivement à la question de son chéri. Une fois sèche d’ailleurs, elle pose la serviette sur le sèche-serviette et quitte la salle de bain totalement nue, laissant à son aimé le loisir de voir ses fesses, alors qu’elle se dirige vers la penderie de l’homme pour y choisir ce qu’il portera. Et c’est après s’être habillée qu’elle apporte finalement son costume au jeune homme.

Il n’était pas du tout gentil avec elle, il fallait qu’il le sache et sa compagne était de toute évidence bien décidée à le lui montrer. Il n’allait pas s’en sortir si facilement après l’avoir allumé comme ça, non, non, non. La robe que portait la brune avait été choisie, du coup, spécialement pour torturer le jeune homme à son tour. Puisqu’il ne s’était pas privée de la torturer elle, la brune ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas lui renvoyer la monnaie de sa pièce. Maintenant, il la verrait ainsi toute la soirée sans pouvoir la toucher et ce n’était pas le plan de la brune dans son intégralité. Alexandre allait chèrement regretter de lui avoir résisté, la brune s’en faisait la promesse. La prochaine fois, il n’oserait plus lui faire un coup aussi pendable. Non mais vraiment, dans qu’elle époque vit-on, pour qu’un homme refuse de faire l’amour à sa princesse, quand celle-ci a un corps de déesse et se trouve chaude comme la braise, avec une envie dévorante de partager un moment intime ? Il fallait qu’il apprenne que cela fait partit des choses à ne pas faire dans la vie. Oh mais il doit déjà le comprendre.

La brune revient donc vêtue de sa tenue ultra-sexy et portant à la main un cintre sur lequel tient le costard de l’homme qui ne peux que regarder cette divine apparition en bavant. Bien fait pour lui et qu’il se contente de la vision, car il n’a plus le droit de toucher et…. Et les lèvres de la brune se retrouvent contres celles de l’homme qui la presse contre lui et l’embrasse quelques minutes avant de dire comme il l’aime, sa Kate. Et celle-ci bien évidemment, répond amoureusement qu’elle l’est aussi. Avant de lui tirer la langue en disant qu’il n’a plus le droit de la toucher jusqu’à nouvel ordre. Surtout, elle a peur de craquer comme une allumette et de se retrouver encore pleine de désir face à une espèce de… de… d’homme parfait mais cruel qui refuse de la satisfaire.

«- Ah ah ! Tu verras bien !» lance la jeune femme en réponse à sa question quand il demander si ils ont quelques choses à fêter, car elle donne l’impression de vouloir se rendre dans un endroit chic. Oh, elle ne va pas lui dire ici et de but en blanc qu’elle attend leur premier enfant hors de question. Cela se fait dans les règles de l’art ce genre de choses ! «Juste… notre amour, mon cœur.»

Disant cela la jeune femme se serre un peu plus si cela est possible, contre son cher et tendre. Dans une dernière tentative de rapprochement avec ce dernier. On ne sait jamais, si ça pouvait marcher cette fois. Le costard posé et oublié dans un coin la brune embrasse son cher et tendre, tout en laissant sa main vagabonder sur le torse de son cher et tendre tout en se mordillant la lèvre inférieure et plantant son regard dans celui du jeune homme. Ils sont bien là tout les deux et la brune se verrait bien passer un petit moment intime avec lui maintenant. Là, tout de suite. Pas dans 50 ans ! Ou pas jusqu'à la fin de la soirée en tout cas.

Non elle n'était pas bien gentille avec son cher et tendre en cet instant, à le torturer comme elle le faisait. Mais suivant le point de vu le jeune homme n'était pas forcément plus gentil vis à vie de sa belle puisqu'il refusait de lui faire l'amour. Il avait envie d'attendre, pas elle. Un peu comme ce soir au café de Monsieur Graham. Un peu comme ce soir où tout avait commencé. Inconsciemment ce soir là elle avait allumé le jeune homme qui avait été contraint de lui révéler comme elle lui était désirable et comme c'était dur de ne pas avoir d'idées déplacées en la voyant s'amuser avec sa paille. C'était elle ce soir là qui avait proposé que si il la rappelait dans les jours suivants alors ils pouvaient envisager de passer un moment coquin ensemble. Elle n'avait pas l'habitude de faire de telles propositions. Depuis elle n'avait jamais regretté de l'avoir fait ce soir là. Ils s'étaient drôlement bien amusé. Et s'étaient effectivement rappelés le lendemain, déjà accros l'un à l'autre. Cette nuit en revanche, la brune a beau supplier son cher et tendre pour connaître un moment comme celui qu'ils ont partagés la première nuit de leur rencontre, rien y fait. Après qu'il ait repoussé une énième avance de sa belle cette dernière lui tire la langue. La brune arrête alors définitivement de l'allumer, se disant que de toute façon elle lui fera payer tôt ou tard.

"- Que pense tu du restaurant chic sur la cinquième ?" propose la brune dans un souffle alors que son chéri l'a prise dans ses bras en lui demandant si elle voulait conduire ou le guider. Elle-même n'a rien réservé, ne sait pas vraiment où aller. Elle n'avait pas prévu de sortir ce soir à vrai dire.

Tout deux finissent par monter en voiture et la jeune femme laisse son cher et tendre conduire, sa tête délicatement posée sur l'épaule du jeune homme. Un rien enquiquinante. Le dérange-t-elle pour conduire ? La brune n'y pense même pas, désireuse de passer du temps avec son homme, d'être proche de lui. Enfin ils arrivent et s'installent à une table qui leur est indiqué. La brune dévore le brun des yeux et murmure taquine.

"- Cette soirée est... Spéciale." l'informe la brune sans toutefois préciser sa pensée. Il a voulu la faire languir tout à l'heure ? Maintenant c'est au tour de sa compagne de le faire languir : c'est mérité.

Champagne. Pas de soucis avec ça. La demoiselle a regardé sur le net et une coupe de temps à autre est autorisé même dans son état. Bien, la voilà libre de ne pas se dévoiler si vite. Et les yeux perdus dans le menu la demoiselle cherche ce qu'elle va bien pouvoir manger. À peu près tout lui fait envie au point que c'est une réelle torture de devoir faire un choix. Distraitement pourtant la demoiselle opte pour un plat de viande avec des frites : ce sera très bien. Elle réalise alors ne pas avoir encore répondu à son amoureux, désireuse qu'elle est de le faire languir le plus possible. Finalement elle choisit de répondre.

"- Je ne sais plus en quoi la soirée est spéciale... Je crois que j'ai égaré la réponse entre mon désir et ma frustration, mon amour."

Grand sourire. Le jeune homme paye déjà un peu de n'avoir pas choisit de faire l'amour à sa compagne avant de partir. Il lui paiera probablement pendant un très long moment. Au moins jusqu'à ce qu'elle lui annonce qu'il sera bientôt papa. Une nouvelle qui devrait effacer tant la frustration de la jeune femme russe que la punition qu'elle inflige à son cher et tendre. Au final il s'en tirera à bon compte mais bon.

Le serveur apporte la bouteille de champagne et prend leur commande. Alors qu'il s'éloigne la jeune femme fait un sourire à son compagnon et commence à lui faire doucement du pied sous la table, son regard perdu dans celui du jeune homme. Si il pensait vraiment que sa douce allait si vite accepter les choses, si vite baisser les bras, c'était assez mal la connaître. Un sourire enjôleur née sur son visage en même temps. La face de l'innocence, évidemment. L'innocence absolue, la plus pure qui soit.

Le moment était parfait dans ce luxueux restaurant et la brune commençait à voir germer dans son esprit une idée formidable pour annoncer au jeune homme qu'il allait être papa. Mais en attendant d'en arriver à ce moment magique, la jolie jeune femme préfère tourmenter, torturer son cher et tendre. Il n'aurait aucun répit si elle n'en a pas envie et pour le moment ce n'est pas la peine pour lui de trop espérer car sa jolie compagne n'a pas dans l'idée de le laisser tranquille. Ce qu'il ne manque pas de lui reprocher. Et la brune rit beaucoup de ses accusations. Dans la bouche de son cher et tendre elle a l'air perfide et manipulatrice. Alors qu'au fond elle n'est qu'amour et tendresse. Il ne perd rien pour attendre après de tels propos et la brune lui tire la langue avant de se mettre à rire, lui disant qu'il n'est vraiment pas gentil de dire à son sujet de si vilaines choses. C'est qu'elle se fait presque peur du portrait qu'il fait d'elle. Le méchant. Pour rétablir la vérité tout de même la brune répond qu'elle a effectivement quelque chose à lui dire, un truc important et qu'il le découvrira bientôt. Mais qu'il ne compte pas l'apprendre maintenant. C'est hors de questions. Puisque la brune doit languir de lui alors le jeune homme doit languir de ces révélations. Ce n'est que justice.

Fruits de mer et pâtes pour lui, assiette norvégienne pour la demoiselle qui adore littéralement le saumon. Elle pourrait en manger tout les jours si Lex ne l'en empêchait pas. Parfois il parlait du gras de ce poisson et qu'elle allait se faire mal ou à la longue se dégoûter de cette chair rose. Dans ces cas là elle lui tire la langue et se rabat sur le bacon. Enfin bref. Discussion en amoureux autours de la mer. Jusqu' ce que la demoiselle, après avoir parlé de leur journée, s'éclipse en faisant des mystères. Pour aller en cuisine prévoir leur dessert.

Lorsque la jeune femme revient son compagnon semble être assez inquiet. Mais elle le serait probablement aussi, si le jeune homme avait lui aussi quitter la table de cette façon, sans donner une explication. Surtout que Marilyn a peur de nature, peur de perdre son compagnon. Qu'une autre le lui vole, surtout. Le comprenant, Marilyn se décide à être plus gentille avec lui. cette dernière lui sourit alors gentiment en lui répondant de ne pas s'en faire, qu'il n'y a rien de grave et qu'elle devait simplement régler une affaire urgente. Puis elle déclare l'aimer. Parce que c'est vrai d'une part et parce qu'elle veut le rassurer aussi. Il ne se doute pas de ce qui l'attend, de ce qu'il va découvrir au moment du dessert et cela plait beaucoup à la demoiselle, cela l'amuse. Elle a hâte d'en arriver au dessert, même si la soirée qu'ils passent est merveilleuse. Une soirée comme on rêve d'en passer d'autres, tout au long de sa vie.

Le moment tant attendu du dessert arrive. Marilyn voit justement un serveur venir dans leur direction et poser les desserts devant les deux amoureux. Sur celui d'Alexandre s'étalent les mots "Congrats' you are a futur dad !" en sauce au chocolat. Et sur celui de la brune, de la même façon il est écrit "I am pregnant !" les yeux rivés sur le visage de son compagnon, le regard un peu larmoyant sous le coup de l'immense bonheur qui l'envahit en cet instant face à cette nouvelle qu'elle lui annonce. Qu'elle tête fera-t-il en comprenant ce qu'il se passe ? La jeune femme a hâte de le voir et espère graver ce moment dans son esprit pour toujours. Ce sera quelque chose dont elle aimera se souvenir plus tard elle le sait bien. Alors elle ne le quitte pas des yeux pour ne pas rater cet instant.

L'émotion est à son comble en cet instant. Marilyn fixe son regard sur le visage de son cher et tendre en sachant pertinemment que cette nouvelle qu'elle lui annonce va le combler de bonheur. Il aimé tellement les enfants, comme elle. D'ailleurs il veux devenir pédiatre. Alors que la jeune femme avait pensé poursuivre ses études au service des enfants prématurés. Avant de finalement abandonner cette idée, ne supportant pas l'idée qu'elle perdrait probablement plus de vies qu'elle ne pourrait en sauve. Finalement elle hésitait encore entre neuro, cardiaque et chirurgie reconstructrice-réparatrice plus communément appelé plastique. Pour sauver les défiguré dans son cas, pas pour augmenter la taille de tétés de jeunes femmes.

Il semble avoir un mal fou à réaliser la nouvelle, à prendre conscience de ce qu'il leur arrive. La brune attend patiemment une réaction. Finalement il beguaie, il pleure. La jeune femme adore ce moment la et trouve son chéri extrêmement touchant en cet instant où il se découvre futur papa. Elle même avait eut à vrai dire du mal à croire le test de grossesse quand elle l'avait passé. Elle avait pleuré de bonheur, comme son aimé en cet instant. Ils n'avaient pas finis leurs études mais tant pis.

La jeune femme murmure à son cher et tendre un petit "surprise mon coeur..." en réponse à sa question pour savoir si elle est enceinte. Alors, l'attente n'en valait-elle pas la peine ? La jeune femme ne regrette pas de l'avoir préservé toute la soirée pour pouvoir l'annoncer ainsi, après cette attente. Et puis elle murmure encore pour dire que bien sûr ils avaient parlé d'en avoir après leurs diplômes mais que cette nouvelle la comblait de joie. C'était tellement vrai. Ils allaient fonder une famille, être heureux... Ils avaient les moyens d'offrir une vie stable et confortable à leur bébé, malgré leur jeune âge : elle ne s'inquiétait donc de rien, sinon d'être une mauvaise mère mais il n'y avait aucune raison.

Elle était tellement heureuse et il semblait tellement l'être lui aussi que le moment en était d'autant plus magique. La jeune femme était tellement contente de cette nouvelle. C'était pour elle comme un cadeau du ciel qui tombait pour les ravir, pour leur bonheur. La brune en était toute excitée évidemment et elle avait grande hâte de pouvoir prendre son bébé dans ses bras. Son enfant, la chair de sa chair. Le sang de son sang. Son bébé. Le leur. Le fruit de leur amour si fort, si puissant. La continuité de leur bonheur. Bien sûr, ce n'était pas une fin mais un commencement. Ce bébé était ce à quoi tout le monde s'attendait entre les deux jeunes gens que tout le monde voyait comme un couple parfait, stable. Il était son elle. Elle était son lui. Il n'y avait pas,  aux yeux des autres comme à ceux de la brune, il n'y avait pas moyen qu'ils ne finissent pas leurs jours ensemble car ils s'adoraient, se complétaient tout à fait.

"- Oui mon amour. On va avoir un bébé."

Et elle rit alors que le jeune homme la fait tournoyer avant d'annoncer leur heureux événement à tout ceux qui sont dans ce restaurant ce soir. La demoiselle en est amusée, émue. Il semble tellement heureux que la belle se sent ravagée par l'amour et par la tendresse qu'elle nourrit à son égard. Il compte tant à ses yeux. Ce n'est même pas possible de dire, selon Ekaterina, comme il compte à ses yeux, comme elle est follement amoureuse de lui.

"- Depuis peu. Non Mandy ne sait pas encore. Je voulais que tu sois le premier à l'apprendre après moi. Mais je pense... Que dirais-tu si je te demandais... À ce qu'elle soit la marraine de notre bébé ?" demande la demoiselle avant de reprendre. "Le sexe n'a pas d'importance à mes yeux. Mais je dirais une fille. Parce que tout les papas rêvent d'avoir une petite princesse..."

La jeune femme affiche sur ses lèvres un charmant sourire en posant son regard sur son cher et tendre s'étant rassit. À vrai dire ses propres parentd ne sont pas au courant de ce qui les attends. La brune a hâte de le leur apprendre et de pouvoir voir leur réaction. Grand parents pour la première fois, en prime, ils seront fous de joie. Mais des grands parents après tout sont toujours heureux d'apprendre que leur fils ou leur fille attend un heureux évènement.