Sujet: Il est temps de passé à la suite Mer 16 Avr - 12:10
*Il est temps de passé à la suite*
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Il était temps de partir, il était encore tôt et Alexandre dormait, on c'étaient endormis assez tard ce qui était un peu normal vu ce que j'allais faire dans quelques heures. Enfin moi je n'avais dormi que trois heures et ce n'étais pas assez, où était les 7 voient 8 heures de sommeil que je faisais à chaque fois. Mais ça faisait malheureusement bien trop longtemps que je n'avais pas réussi à dormir aussi longtemps. Je restais allongé encore un peu en regardant Alexandre, j'avais comme l'impression que c'était la dernière fois que je le voyais. Je passais une main sur sa joue en continuant de le regarder. Je venais déposer un baiser sur son front en me levant pour aller me préparer comme j'avais prévu. Tenu de policier que j'avais pu me procurer, une perruque brune qui m'allait bien, enfin je me préférais largement en blonde tout de même. J'étais tellement stressé que je n'arrivais même pas à manger. Je continuais de me préparer, je faisais tout pour qu'on ne puisse pas me reconnaitre. J'étais tellement concentré que je n'entendais même pas Alexandre se réveiller. Je faisais un sursaut alors qu'il venait me parler. Je m'excusais de l'avoir réveillé, je venais le rejoindre dans le lit alors que je l'entendais me dire qu'il pouvait encore venir avec moi. Je passais une main sur son visage en disant que tout allait bien se passer. Je restais plusieurs minutes avec lui, rien que me retrouver dans ses bras me faisait beaucoup de bien. J'avais tellement peur que tout se passe mal, mais je cachais cette peur.
Puis je finissais par partir, il était 8 heures du matin, le temps que j'arrive et que je remplisse les papiers et là je pourrais aller chercher cet homme et le faire partir de cet endroit. Plus vite ça se sera fait et plus vite ça sera terminé et je pourrais retourner voir Alexandre pour le rassurer et ensuite on irait chercher notre fille. Elle me manquait tellement, trois nuits et deux jours sans la voir ce qui était tellement dur. Et dire qu'à chaque fois on lui lisait une histoire et je l'ai regardais s'endormir. Mais non, elle n'était pas là et j'avais toujours peur qu'il lui arrive quelque chose. Je devais me sortir Alexandre et Joy de ma tête pendant quelques minutes. Je devais me concentrer surtout sur ce que j'allais faire. Je me retrouvais donc devant les gardiens en leur montrant les papiers que j'avais pu trouver, très bien imiter et heureusement il ne me reconnaissait pas. Puis il me demandait d'attendre dans une salle alors qu'il allait chercher Michel. J'avais juste dit que je devais l'emmener dans une autre prison, un transfert de dernière minute et d'urgence car là-bas il pourrait être suivi par un psy. J'attendais donc en croisant les bras en espérant vraiment que tout se passe bien.
"Bonjour mademoiselle Fitzgerald, vous êtes toute en beauté aujourd'hui. Alors, que voulez vous?"
Sujet: Re: Il est temps de passé à la suite Mer 16 Avr - 12:54
*Il est temps de passé à la suite*
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Le grand jour était arrivé. J'allais enfin sortir et retrouver cette liberté perdu il y a vingt et un maintenant. Autant vous dire que la semaine avait été longue surtout la journée d'hier. J'étais plus que pressé de sortir de cet endroit. Mes co-détenus ne savaient pas que j'allais partir pour certainement ne jamais revenir. Ils m'avaient posé beaucoup de question sur ce que cette journaliste voulait mais je leur disais juste qu'elle voulait écrire ma biographie. Aucun mot sur le fait qu'elle était là pour me faire m'échapper et me permettre de me venger de cette petite garce qui me servait de fille. Aujourd'hui, la journée avait commencé normalement par la douche commune. Autant vous dire que je n'étais pas emmerdé pendant ce moment là. Après le petit déjeuner, je partis faire une promenade dans la cours, profitant une dernière fois de ces moments carcérales. Alors que je m'attendais à être appelé plus tard, un haut parleur m'appela et me demanda de rejoindre ma cellule. Là bas, mon partenaire de cellule me demanda ce qu'on me voulait. Haussant les épaules, j'attendis les gardiens. Ils arrivèrent rapidement et m'annoncèrent que j'étais transféré dans une autre prison, loin de Los Angeles. C'était une blague? Alors que j'étais si près de la liberté, j'allais devoir tout recommencer dans un autre endroit. Je savais que Fitzgerald avait eu une mauvaise idée en me faisant attendre une semaine.
Je laissais les gardiens me poser des menottes aux poignets et aux chevilles. Les deux chaines étaient reliés entre elles par une autre chaine. La double sécurité pour détenus dangereux et parfois mortels. Parce que c'était ce que j'étais: un détenu dangereux. J'avais un air chic avec mon uniforme orange et mes menottes. Lorsque je sortis de ma cellule, je fus salué par les autres détenus. Les gardiens leur hurlèrent de se taire mais cela ne fit qu'augmenter les applaudissements. Arrivant dans une salle, j'aperçus une policière que je n'avais jamais vu et pourtant, elle me disait quelque chose. Je compris alors qu'il s'agissait de la miss Fitzgerald qui était venu pour ma libération. Pas con l'idée du transfert de prison, je me demandais juste où elle avait trouvé les papiers pour faire marcher les gardiens. On lui donna l'espèce de laisse qui me relierait à mes menottes et on nous laissa reprendre la route de la sortie seule. Une fois dans la voiture de la jeune femme, j'eus un soupir de bien être.
"Enfin... Pas mal l'idée du transfert, vous m'épatez mademoiselle Fitzgerald."
Sujet: Re: Il est temps de passé à la suite Ven 25 Avr - 19:09
*Il est temps de passé à la suite*
Y a pas un homme qui soit né pour ça
*L'italienne avait peu le loisir et l'occasion de se rendre à la California State Prison. Enfin, loisir était un grand mot. Disons qu'elle n'avait pas vraiment eu le choix, ce jour là, d'y aller. Son oncle, ainsi qu'une bonne partie de la MIA, avait été interdite de visite. Tout bonnement et simplement. Pourquoi, c'était une autre histoire. La jeune femme était un peu tendue. Assise sur la chaise derrière la vitre, elle attendait de manière plus ou moins patiente le prisonnier. Ce dernier se trouvait être un de ses nombreux cousins qu'elle ne connaissait que de vue. Son oncle lui avait juste demandé d'aller le voir pour s'assurer que tout se passait bien. Bon, officieusement, il devait aussi lui dire s'il avait trouvé des nouveaux membres potentiels.
Pendant plus de trente minutes, ils parlèrent, de tout et de rien. C'était un code, pour éviter de se faire pincer. Souvent, grâce à sa bouille innocente, l'Alestra n'éveillait jamais les soupçons. On la prenait souvent en pitié, comme une pauvre petite fille subissant les sévisses d'avoir une famille mafieuse et de la voir se déchirer. Finalement, l'entrevue prit fin et les deux italiens se séparèrent de manière chaleureuse pour pousser la scène à fond. Elle lui promit de revenir très vite, et il lui répondit qu'il n'attendait que ça et qu'elle lui manquait déjà. En réalité, l'un comme l'autre ne se reverrait pas avant la sortir du jeune homme. C'était trop risquée pour la brunette de revenir le voir. Principalement parce que des policiers pourraient l'identifier et mettre sa couverture quotidienne en l'air, et aussi à cause des autres prisonniers, qui pourraient en faire une cible pour atteindre la MIA.
Lorsqu'elle sortit de la salle des rendez-vous, elle souffla un bon coup et commença à se diriger vers la sortie. Sur sa droite, un mouvement attira son attention. Un détenu, menotté aux pieds et aux mains semblaient être prit en charge par une très jeune et très menue policière. Elle ne mit pas longtemps avant de mettre un nom sur son visage. Morgewood. Qui n'en avait pas entendu parlé. Cela la surprit de le voir ainsi. Son oncle, pourtant bien au courant de ce qui se passait dans cette prison, n'avait pas mentionné le fait qu'un très dangereux détenu devait changer de prison, le même jour que Kendall devait y être. Ce qui l'étonna encore plus, c'était la demoiselle qui l'accompagnait. Elle semblait si petite et si fragile face à l'homme. Et lui, se laissait docilement faire. Elle trouvait ça suspect. Et elle pouvait se le permettre, elle faisait partie de la mafia. Les trucs louches, elle les sentait à trois kilomètres à la ronde.
Discrètement, elle les suivit. Et ses doutes durent confirmés quand elle se rendit compte qu'ils entraient dans une voiture citadine, sans la moindre présence d'autres policiers. La jeune libraire aurait très bien pu laisser partir la jeune femme, mais son instinct lui criait que les apparences étaient trompeuses. Un brouahaha à l'intérieur du hall la fit réagir. Ils étaient entrain de se rendre compte que quelque chose ne fonctionnait pas avec cette sortie. Regardant à droite, puis à gauche, Kendall se lança vers la voiture. Sans crier garde et sans non plus se soucier des formalités, elle ouvrit la portière et se glissa à l'intérieur de l'habitacle. Sur le coup, elle ne se souciait pas d'être dans la même voiture qu'un psychopathe. Non, la seule chose dont elle se souciait était la jeune femme présente au volant.*
"Quoi que vous faisiez, vous avez été repéré. Alors je vous conseille d'enclencher la première dans le millième de seconde qui suit."
Sujet: Re: Il est temps de passé à la suite Jeu 1 Mai - 14:08
*Il est temps de passé à la suite*
Y a pas un homme qui soit né pour ça
J'étais vraiment stressé, j'avais eu tellement de mal à retrouver mon calme avant de me rendre à la prison, mais je n'avais pas eu le choix, je devais le faire pour ensuite retrouver ma vie normale avec Alexandre et notre fille surtout. Oh Joy, qu'est-ce qu'elle pouvait me manquer, c'était tellement dure de me dire que je n'allais pas la voir maintenant. Avant de partir je m'étais totalement transformé, j'avais tout laissé sur place, bijoux et même ma bague de fiançailles ce qui avait été dure, on ne devait pas me reconnaitre et donc la transformation et aucun signe distinctif n'était importants, même ce petit tatouage sur mon poignet était faux, j'avais pensé à tout. Une fois à la prison ça se passait à peu près bien. Ils vérifiaient les papiers qui étaient bien fait, bon ça avait pris un peu beaucoup de temps, mais c'était surement normal. Et enfin ils finissaient par me remettre le prisonnier qui avait mis un peu de temps pour me reconnaitre. Mais il savait bien qu'il devait se taire sinon il resterait ici. Je prenais la chaine pour le mener en dehors de la prison en traversant ce long couloir. Je gardais la chaine dans mes mains en la serrant fort pour essayer de ne pas montrer mon tremblement. Une fois en dehors de la prison je montais dans ma voiture, je retenais mon souffle pendant tout le long. C'était tellement dur de faire ça, je n'étais pas faite pour ça. Je me retournais pour le regarder encore plus énerver. "Fermez là, je me passerais de vos commentaires..."
Je ne savais pas du tout ce que j'allais faire maintenant, mais je devais partis le plus vite possible et ne pas rester face à cette prison. Je passais une main sur mon visage avant de faire un sursaut et un cri de peur quand une femme venait rentrer dans la voiture. Que je ne connaissais pas du tout en passant. J'avais envie de lui répondre de sortir, qu'elle n'avait rien à faire là. Mais tout de suite ses paroles ne me laissaient pas le choix et je commençais à allumer la voiture en me mettant à rouler aussi vite que je pouvais en prenant plusieurs chemins ne sachant pas du tout où aller. J'avais du mal à retrouver mon calme et je faisais vraiment n'importe quoi en manquant même d'avoir un accident. Je paniquais totalement alors que je finissais par m'arrêter dans un petit coin, je ne savais même pas où on était. J'essayais de reprendre mon souffle ce qui n'était pas facile sur le coup. "Je fais... Je fais quoi maintenant?" Si tout c'était bien passé je l'aurais emmené en dehors de la ville pour l'abandonner dans un coin mais là d'un coup je ne savais plus du tout quoi faire. Je perdais tous mes moyens en posant ma tête contre le volant. Mais pourquoi on m'avait demandé de faire ça, qu'est-ce que j'avais fait. Je cherchais dans mes poches les clés des menottes en hésitant sur ce que j'allais faire. Je mettais tout de même en liberté un tueur en série. Je tournais le visage ensuite vers la femme qui m'était totalement inconnue. " Qui êtes-vous?"
"Bonjour mademoiselle Fitzgerald, vous êtes toute en beauté aujourd'hui. Alors, que voulez vous?"