Sujet: Shawn ♣ Pris au pièges ! Dim 30 Mar - 19:33
Ce soir là, Marilyn rentrait d’une journée de boulot qui l’avait laissée pas mal fatiguée. La demoiselle n’avait qu’une hâte, pouvoir arriver chez elle et se reposer. Trop pressée, pas le temps de demander après l’ascenseur, elle se dirige vers les escaliers qu’elle monte quatre à quatre. Hop, la porte de sa demeure, clic, le bruit de la clé qui tourne. La jeune femme pose son sac dans son entrée, ferme la porte derrière elle, gagne son salon et s’installe dans son canapé pour lire un magasine, la chaine hi-fi diffusant une douce musique en guise de fond sonore. Et puis, lassée de lire des potins idiots, la demoiselle se lève et décide de prendre un bon bain. Entrant dans l’eau, la jeune femme commence à se laver puis se shampouiner, parfumant ses cheveux d’une délicate odeur de rose. Fin prête, elle se rince la tête et sort de l’eau. Se dépêchant de se sécher, elle gagne ensuite son dressing pour choisir une tenue alors qu’elle réalise qu’il lui fait sortir pour acheter de quoi préparer à souper. Alors elle met un chemisier blanc et un jean de couleur noire, rapidement. Ses cheveux lâchés, un coup de parfum, une fine couche de poudre de teint, la brunette attrape ses chaussures qu’elle enfile. Puis elle attrape son sac à main. Fin prête Marilyn sort et ferme la porte de son appartement avant de se diriger sans trop savoir pourquoi vers l’ascenseur cette fois. S’engouffrant dans ce dernier la jeune femme remarque qu’une personne est déjà dedans. Un petit sourire pour cet homme qu'elle a la vague impression de connaître. Il descend ou il monte ? La brune ne sait pas mais ce voyage ensemble sera de toute façon de courte durée. Ou pas. L’ascenseur s’arrête subitement, prenant en otage les deux jeunes gens. Marilyn commence alors à s’angoisser en pressant le bouton d’appel aux pompiers.
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Sujet: Re: Shawn ♣ Pris au pièges ! Mer 11 Juin - 14:35
Pris au piège !
Quelle merde, cette moins que rien n’en valait pas la peine finalement. J’ai fait le déplacement jusqu’ici, j’ai même annulé un rendez-vous, et, au final, elle n’était même pas si bonne au lit que cela. Je veux dire, j’en ai une meilleure qui se fait un plaisir de répondre à mes moindres caprices. Théoriquement, on est en couple elle et moi, mais ça ne m’empêche pas d’aller voir ailleurs. C’est loin d’être parce qu’elle ne me satisfait pas, mais quand je vois quelque chose qui me plait, je dois l’avoir, c’est tout. C’est donc pour cette raison que je suis ici, dans ce bloc appartement vulgaire encore habillé de mon ensemble pantalon-chemise-cravate que j’ai mit pour aller travailler ce matin. Hors de question de ramener un coup d’un soir chez moi. De un, Lateesha pourrait débarquer et je n’ai pas envie de me taper la crise qui irait avec. De deux, chez moi, c’est mon havre de paix, ces jouets ne méritent pas d’y mettre un pied.
Après avoir donc perdu mon temps avec ce jouet défectueux, j’ai prit l’ascenseur pour redescendre au rez-de-chaussée et finalement rentrer chez moi pour y retrouver mon bébé. Elle, elle sait y faire. Et, naturellement, comme j’ai l’ascenseur pour moi seul, on s’arrête en chemin pour prendre quelqu’un qui a appelé la cage. Une femme entre, une brune plutôt jolie. Ah mais, je la connais celle-là ! C’était la femme de ce sale trou du cul qui a cru pouvoir se moquer de moi ! Je l’ai vu à ses funérailles auxquelles j’ai assisté. Je ne crois pas qu’elle, par contre, me reconnaisse. Vu qu’elle se la ferme et se contente d’appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée, lequel était déjà allumé, je fais pareil. Je ne suis pas d’humeur très joyeuse, je n’ai pas la moindre envie de faire la conversation à la femme d’un type que j’ai fait tuer.
Malheureusement, l’ascenseur, comme on arrive enfin à destination, se bloque entre deux étages, nous piégeant à l’intérieur. Je soupire, on dirait bien que je ne suis pas prêt de rentrer chez moi. La femme, elle –quel était son nom déjà ? –, est plutôt paniquée. C’est bien une femme, ça. Elle martèle le bouton d’appel des pompiers, comme si cela allait changer quoi que ce soit à notre situation immédiate.
-Hey, ‘faut vous calmer mademoiselle, dis-je avec un sourire avenant.
Je dois me répéter inlassablement que m’énerver contre elle ne m’avancerait à rien. Vraiment. Être gentil et agréable, c’est la meilleure manière pour moi de la calmer pour qu’elle me fiche la paix jusqu’à ce qu’on nous sorte de là.
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Sujet: Re: Shawn ♣ Pris au pièges ! Mer 11 Juin - 18:20
La demoiselle ne se souvient pas de cet homme dans l’immédiat, alors qu’elle l’a croisé le jour de l’enterrement de son époux mais il faut dire qu’il y avait ce jour là vraiment beaucoup de monde et qu’elle était trop dévastée pour s’intéresser à ce genre de choses en fait. Elle avait plutôt été concentré sur la cérémonie, les gens qui viennent donner leurs condoléances… Si elle a remarqué Shawn ce jour là, si elle l’a vu, ce ne sera pas plus de trente seconde et encore, trente seconde, c’est vraiment beaucoup. Enfin soit, elle ne reconnait donc pas l’homme qui est avec elle dans cet ascenseur, en tout cas pas dans l’immédiat et de toute façon l’appareil se bloquant entre deux étages ne lui laisse pas vraiment l’occasion de s’inquiéter de savoir si elle connait le jeune homme ou non, elle a plus important à penser et à faire, comme essayer de contacter les pompiers, dans l’espoir que ces derniers se dépêchent d’arriver parce que là pour le coup elle panique et se sent assez vulnérable – ce type ne lui dit rien qui vaille malgré sa douceur – même si l’homme se montre plutôt gentil. Mais comme on dit, il faut toujours se méfier des apparences alors la demoiselle ne sait pas vraiment sur quel pied elle doit danser dans l’immédiat.
«- Vous avez raison… » reconnait-elle toutefois, comme s’exciter sur cette saloperie de bouton ne lui amènera pas grand-chose, ne fera en tout cas pas venir les secours plus vite loin de là.
Mais que faire alors, si appeler les pompiers comme elle le fait ne sert pas à grand chose. Attendre, simplement attendre, sans rien faire ? La brune a un peu peur en fait mais ce n’est pas comme si elle avait beaucoup le choix alors elle s’assoit. Autant limiter la fatigue, la consommation d‘énergie, des ressources de ce petit cagibi… la jeune femme se découvre un peu claustrophobe – probablement parce que pendant sa maladie, elle était enfermée dans une salle noire et assez petite – en soit, rien dans sa situation ne contribue à la rassurer ou à lui permettre d’aller mieux.
«- Et que conseillez-vous que nous fassions alors ? Je ne sais pas combien de temps nous allons être coincés ici mais… J’imagine que nous n’avons aucune autre possibilité de sortie que de voir arriver les secours ? » interroge la brune d’un petit air désespéré alors qu’elle n’a vraiment aucune envie de rester ici à moisir trop longtemps.