Sujet: La cliente est toujours Reine. Sam 12 Avr - 14:30
Les cliente est toujours Reine.
Kendall ft. Adam.
*En arrivant en fin d'après-midi, l'Alestra l'avait déjà très mal sentie. Elle était de mauvais poil et en général, elle aimait bien le faire savoir aux autres, et surtout ceux qui l'approchaient d'un peu trop près. Son oncle l'avait envoyé dans cet hôtel pour 'espionner' un mec qui y séjournait. Bon, de ce point de vue, il y avait pire. L'Olympe était sûrement l'un des plus beaux établissements hôteliers de la ville, et elle y faisait un séjour gratuit. Mais elle était quand même de mauvais poil.
Le client qu'elle était censée observer n'arrivait que le lendemain, mais elle devait se faire avec les lieux. Elle avait donc passé une partie de son début de soirée à déambuler dans le palace, et elle le trouvait magnifique. Mais à la vue du nombre de clients présents dans la salle de restaurant et compte tenu de son humeur, Kendall avait préféré commander son repas à livrer directement dans sa chambre. Gourmande, elle avait choisit différents plats en précisant de n'en saler aucun. Ce n'était pas parce qu'elle était une chieuse (quoi que ...) mais simplement pour des raisons médicales. Elle avait tendance à mal réagir si une trop grosse quantité de sel était présente dans ses plats, et on sait tous que des artères bouchées, c'est pas une chose à minimiser. Bref. On l'avait prévenu que cela prendrait environ une vingtaine de minutes, et pendant ce temps, elle décida d'aller se détendre dans sa baignoire.
Un peu plus détendue, elle enfile un peignoir, prend le temps de se sécher et enfile une tenue ""décontractée"" (ici). Enfin, son plateau arrive et s'en saisit s'en même se formaliser du regard que vient de lui jeter le majordome. Lui claquant la porte au nez, elle s'installe confortablement et commence à déguster avec appétit son plat. Quand tout à coup ... l'italienne recrache vivement sa bouchée. Elle n'était pas stupide, et un carpaccio de veau n'avait pas un goût si salé que ça.
Furieuse, elle se lève et ouvre la porte de sa chambre à volée, par chance, le majordome est encore là, sortant d'une chambre voisine. Le pointant du doigt, elle l'interpelle peut aimablement.*
"Vous ! Je vous que vous m'appeliez le directeur, tout de suite."
"Quelque chose ne va pas Madame ?"
"J'ai dit TOUT DE SUITE."
*Face au regard apeuré du garçon, l'Alestra comprend bien qu'elle lui a fait un peu peur. Mais elle s'en fou. Ce dont elle a bien horreur, c'est qu'on l'a prenne pour une touriste de première classe. Dans ces moments de colère, son accent italien a tendance à ressortir plus que d'habitude, si bien que parfois, elle pourrait se mettre à parler dans sa langue natale sans s'en rendre compte. Le goût extrêmement salée de son morceau de viande traîne encore sur sa langue, et cela ne fait qu'accentuer son humeur. Le bain qu'elle venait de prendre quelques instants plus tôt et qui avait réussi à la détendre un brin, venait de prendre tout efficacité. Bien décidée à mener sa rébellion jusqu'au bout, elle décide de s'accouder le long de l'encadrement de sa chambre. Elle réalise qu'elle est toujours en nuisette et que cette dernière est plutôt ... affriolante. Mais là aussi, elle s'en fou. Le directeur doit sûrement être un vieux quinquagénaire et si cette tenue peut l'aider à avoir réparation tant mieux.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 12 Avr - 19:01
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Bien concentré dans l'analyse de son relevé de compte de la semaine, le directeur de l'Olympe ne réagit pas immédiatement aux coups frappés à sa porte. De toute évidence, Amanda avait fait quelques erreurs de calcul, il faudrait qu'il voit ça rapidement avec elle en espérant pour la demoiselle que ce soit réellement une simple erreur. Dans le cas inverse, elle comprendrait assez rapidement qu'elle était tombé sur le mauvais numéro pour tenter de flouer. ''Monsieur Bakersfield, on a un petit soucis..'' Un petit soucis? Ce sont vraiment tous des incapables qui bossent ici ou quoi? Il avait pourtant bien précisé de ne pas le déranger à moins d'une extrême urgence. ''Entre'' Sa voix était sèche, hautaine. Il n'avait vraiment pas envie de ça aujourd'hui.
Le majordome entre dans le bureau, les mains croisées au niveau du bas ventre, professionnellement et le regard au sol. Sa voix se voulait un peu tremblante, il savait qu'il ne fallait jamais déranger le directeur sans urgence, mais puisque la cliente exigeait de le voir, il avait jugé bon de l'avertir. Surtout qu'à son arrivée, il semblerait que la demoiselle ait droit à une certaine attention particulière. Il ne voulait surtout pas se faire renvoyer de ne pas avoir écouté les demandes d'une cliente. ''Monsieur, je suis désolé de vous déranger mais une cliente un peu hystérique exige de vous voir'' L'homme arqua un sourcil un peu perplexe. Probablement encore une autre grosse bourge qui n'est jamais contente de rien. Dans un profond soupire d'exaspération, Adam se lève pour suivre le majordome après avoir pris soin de refermer son livre de compte et le ranger dans son tiroir sous clé. Il replace les pans de son veston et marche d'un air sûr de lui. Quelques employés baissent le regard sur son passage, il sourit en coin. Ça il ne s'en lassait jamais.
Arrivé sur l'étage, le majordome pointe la chambre du doigt avant de s'en aller presque en courant. Arborant un sourire poli, il se rend jusqu'à la porte et laisse son sourire s'élargir un peu plus en se rendant compte que la plaignarde n'était pas une grosse bourge comme il l'avait pensé, mais plutôt une ravissante jeune femme et qui plus est, une ravissante jeune femme très peu vêtue. Fin charmeur qu'il est, Adam s'approche assez pour faire face à la demoiselle et parle d'une voix chaude, sa voix naturellement séductrice ''Vous vouliez me voir mademoiselle, que puis-je faire pour vous?''
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 12 Avr - 22:10
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*La dramatisation n'avait jamais été quelque chose de naturel chez Kendall, ni même quelque chose qu'elle faisait. Elle avait peut être tendance à sur-réagir, mais c'était dans son sang, les italiens étaient des grandes gueules. Même avant de faire partie de la MIA, elle avait toujours eu de le voix pour se faire entendre quand ça n'allait pas et qu'elle estimait avoir le droit de demander mieux. Comme c'était le cas en cet instant même.
Les bras croisées sur sa poitrine, elle attendait patiemment. Elle ne savait pas trop si quelqu'un allait réellement venir, mais de sa petite expérience dans les hôtels 5 étoiles, elle se doutait que le directeur prenait toujours la peine de venir voir, question de réputation sans doute, et d'orgueil aussi ... Mais elle avait l'impression que l'Olympe était un établissement qui sortait un peu de l'ordinaire. Déjà parce que son cuisinier ne savait pas parler anglais ou alors il était sourd, et parce qu'elle s'y sentait trop à l'aise alors qu'elle y était depuis seulement quelques heures. Enfin.
Au bout d'une quinzaine de minutes, un 'bling' attira son attention. La majordome apparut dans son champ de vision en compagnie d'un autre homme terriblement charmant. Elle n'y croyait pas, le directeur d'un établissement de la sorte, aussi jeune et charmant ? Elle n'avait pas joué au loto, mais elle commençait sérieusement à se dire qu'elle aurait dû, c'était plutôt son jour de chance. L'Alestra l'observa s'approchait, et elle se redressa pour se donner un air un peu plus imposant, compte tenu de ses vêtements. Elle se racla la gorge et fixa son regard dans celui envoûtant du jeune brun.*
"Effectivement. Je crois que vous aur..."
*Un bruit de voix éclata dans le dos du directeur qui était face à elle, elle la brunette s'inclina pour voir ce qu'il se passait et qu'est-ce qui venait de l’interrompre (ce dont elle avait horreur au passage). Il s'agissait de deux vieilles dames, qui regardaient Kendall avec un oeil réprobateur quand à sa tenue et à ce qu'elle était entrain de faire, à savoir parler avec un homme dans un lieu public. Agacée, et toujours de mauvais poil, l'italienne dit claquer sa langue contre son palais et arqua un sourcil.*
"Quoi, vous avez jamais une femme montrer ses jambes ou quoi ?"
*Visiblement, les deux femmes ne s'attendaient pas à se faire prendre sur le fait, et partirent bien vite dans leurs chambres respectives. Satisfaite, la jeune femme revint à sa position initiale et reposa ses yeux sur l'homme en face d'elle.*
"Je disais donc ... Avez-vous engagé un cuisinier sourd ? Ou bien des majordomes qui ne parlent pas un mot d'anglais ? Non parce que je ne pense pas avoir parlé en italien quand j'ai demandé à ce que mon plat ne soit pas salé, mais visiblement, la salière qu'ils ont vidé sur mon plat me fait poser la question."
*La brune n'avait pas vraiment envie de prendre des pincettes, et même si le directeur avait un charisme très imposant, qui au fond, impressionnait un peu la demoiselle, le goût de son plat lui revint en bouche et son amertume revint au galop. Pour appuyer ses propos, elle invita d'un geste de la main le directeur à rentrer dans sa chambre. Au fond elle, elle jubilait, mais elle se devait de rester concentrer. Mais ce n'était pas tout les jours qu'elle avait la chance de pouvoir observer un si beau spécimen d'aussi près, et l'Alestra n'allait pas s'en priver. D'autant plus qu'elle avait l'impression que sa tenue vestimentaire ne lui avait pas déplu. Mentalement, elle se frottait les mains. Au final, peut-être qu'elle irait remercier celui qui avait commis cette erreur de sel.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 12 Avr - 22:38
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Bakersfield était habitué à ce genre de scène. Ce n'était pas rare que des clients de l'hôtel, parce qu'ils avaient de l'argent et qu'ils aimaient se croire important, ressentent le besoin de critiquer un peu tout et n'importe quoi. En l'occurrence, cette fois-ci le plat de la mademoiselle était trop salé. Ah non mais ces gosses de riche. Quand lui bruit fusent derrière, le directeur se retourne pour envoyer un regard désolé au clientes qui se plaignaient. Il lance alors un regard assez clair au majordome qui passait, lui indiquant qu'il avait intérêt à s'occuper des deux dames s'il désirait garder son boulot. Reposant son regard sur la jeune femme, il avance d'un pas, posant délicatement sa main dans le bas de son dos pour l'inciter à rentrer dans sa chambre ''Nous seront mieux ici pour discuter'' Une fois la porte refermée, son regard imposant se glisse dans le décolleté plongeant de l'italienne dont la nuisette venait de se décaler quelque peu. Même si son attitude restait professionnelle en tout temps, il ne dissimula pas son petit sourire en coin satisfait. Tant qu'à régler des soucis, aussi bien que ce soit avec une belle vue, non? ''Je vous présente mes excuses pour ce mal entendu mademoiselle'' À cet instant, il sorti son portable de la poche de son pantalon et appuya sur une touche sur le côté qui transformait le téléphone en un talkie walkie dernier cri. une voix se fit entendre au travers ''Oui patron?'' Adam se racla la gorge pour se faire entendre clairement ''Vincent.. vous êtes viré.. vous avez une heure pour dégager la cuisine'' Sans plus de cérémonie, il rangea son portable dans sa poche pour reposer son regard sur la belle ''Cela ne se reproduira plus mademoiselle..'' Vincent sortait d'une des plus grande école culinaire de France alors d'entendre la jeune femme dire qu'il ne comprenait pas l'anglais l'avait fait rire intérieurement. Un chef qui valait des milliers de dollar était sur le point de quitter son hôtel de luxe pour les caprices d'une brunette presque nue. Il ne quittait jamais son regard, c'était quelque chose d'important chez lui. Le contact visuel. Il n'aurait jamais pu démontrer autant de confiance et de pouvoir durant ses années, s'il avait détourné le regard des choses importantes, ne serait-ce que pour quelques secondes. Un pas vers elle, il sourit ''Je vous fait monter un nouveau plat et à mes frais, il va de soit. Est-ce qu'il y a quelque chose d'autre que je puisse faire pour vous'' Un pas de plus vers elle. Il était grand, plus grand qu'elle et il devait baisser les yeux pour la regarder. Toujours la même prestance émanait de l'homme d'affaire qui avait totalement conscience de l'effet qu'il pouvait avoir ''Dites moi.. il me fera plaisir de pouvoir satisfaire les désirs d'une aussi ravissante dame..''
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 12 Avr - 23:11
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*Dire qu'elle ne le trouvait pas très attrayant aurait été mentir. Le problème, c'était qu'il semblait trop beau pour être vrai, elle avait l'impression d'être dans une série telle que Real Human, et ça l'a dérangeait fortement. Parce qu'en général, elle ne se privait pas pour charmer ouvertement un homme qui lui plaisait. Le fait qu'il soit directeur ne l'excitait pas tant que ça, elle faisait partie de la mafia, et les hommes de pouvoir, elle avait plutôt tendance à en avoir sa claque. Elle souffla légèrement à l'entende de ses excuses. Mais encore ?
Elle l'observa virer le cuisinier. Ses yeux s'écarquillèrent mais un léger sourire vint étirer ses lèvres pulpeuses. Elle aimait les hommes qui prenaient des initiatives, en voilà un qui en prenait, et pas des moindres ! Éprouvait-elle des remords pour ce pauvre garçon virer ? Non. La brunette avait déjà tué des hommes pour le compte de son oncle et les remords étaient quelque chose qui ne faisait plus beaucoup partit de son vocabulaire. Au final, elle croisa de nouveau les bras sur sa poitrine, presque satisfaite. Le jeune homme s'était rapproché d'elle. En plus de la différence de taille criante entre les deux, puisque admettons le, l'Alestra n'était pas bien grande, elle se sentait d'autant plus petite à côté d'un homme si charismatique. Mais elle ne se sentait pas pour le moins inférieure, il ne fallait pas non plus abuser. Elle voyait bien en sénateur, ou en gouverneur d'un Etat, plutôt que dirigeant d'un hôtel de luxe. Si la voix du brun était charmeur, celle de Kendall était mielleuse. *
"Non, merci, vous avez déjà fait beaucoup. Je sais que je dois vous paraître horriblement hautaine, ce n'est pas dans mes habitudes de réclamer un directeur de la sorte. D'autant plus que vous devez être terriblement occupé avec un travail comme le vôtre ..."
*Oui, elle en rajoutait, et oui, elle aimait ça. D'expérience, elle savait que les hommes de pouvoir aimaient l'entendre dire. Un sourire en coin se dessina sur son visage et elle ne put s'empêcher de relever le visage pour atteindre ses yeux. Très mauvaise idée, Alestra. Merde, d'habitude c'était elle qui se servait de ses yeux océans pour faire plier les gens à sa volonté. Heureusement, il reprit la parole et elle put reprendre contenance.
Deux options venaient à elle, soit le remercier gentiment et le mettre dehors soit continuer de s'amuser. Et cette situation, elle l'aimait follement. D'autant plus qu'il était hors de question de congédier un apollon pareil, elle n'était pas née de la dernière pluie et elle savait profiter des bonnes occasions quand elles se présentaient.
Se mordant la lèvre inférieure, l'italienne fit mine de réfléchir. Elle avait l'impression de jouer avec le feu, et elle aimait follement ça. A partir de demain elle allait devoir travailler, et elle avait envie d'en profiter avant de redevenir la sérieuse Kendall au service de la MIA. Sans se départir de son sourire en coin, elle s'approcha encore un peu plus du jeune homme et une lueur malicieuse traversa son regard.*
"Hmmm ... Surprenez moi."
*A prendre ou à laisser. Elle espérait qu'il saisirez l'occasion, sinon, cela ne ferait que décevoir encore plus l'Alestra, et autant de déception en une soirée aurait raison de son travail fournis le lendemain.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Dim 13 Avr - 1:59
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Voilà une femme qui a une certaine aisance avec le concept de séduction. Avoir été n'importe quel homme, le directeur aurait probablement succombé assez rapidement aux regard bleu hypnotisant d'une jeune femme aussi attirante que celle-ci. Complimenter un homme dans son boulot était sans nul doute une formule gagnante. Cependant, il devait faire attention. Bakersfield n'était pas du genre à laisser ses pulsions le guider, sinon il ne serait pas là où il est aujourd'hui. Sans jamais dévier le regard, il fait un léger signe de tête vers le bas ''Ne vous inquiétez pas, c'est un plaisir pour moi de pouvoir subvenir aux besoins de ma clientèle'' Le beau brun avait une grande réputation. Seulement une poignée de gens savaient réellement qui il était. Le reste du monde le voyait comme un puissant homme d'affaires, avec des idées de grandeurs. Un homme qui ne se laissait pas impressionner et qui avait un code d'honneur imperturbable. Plusieurs disaient aussi qu'il était promu à un avenir prometteur grâce à sa droiture et surtout grâce à son idéal de perfection dans tous les domaines de sa vie. Pourtant, en cet instant, malgré le cadre professionnel, sa nature profonde cognait dans sa poitrine. Il s'imaginait parfaitement plaquer le corps svelte de l'italienne, son ventre contre le mur et la prendre jusqu'à ce qu'elle le supplie d'arrêter. Elle jouait avec le feu. Elle mouvait félinement, le provoquant en mordillant innocemment sa lèvre, en s'approchant de lui, en le regardant de cette façon. C'était risqué. Le dominant n'avait pas l'habitude des coups d'un soir. Contrairement à ce que l'on peut penser et au pouvoir certain qu'il avait sur la gente féminine, Adam restait prudent. Il n'était pas friand des relations roses. Il avait besoin de plus, il avait besoin de posséder et de tenter le coup avec le premier venu n'était pas tellement sécuritaire. Que dirait-on de lui si dans le cas présent il laissait cours à ses envies brutaux et que la jeune femme paniquait? Dans son propre hôtel au milieu de la journée?
Lentement, il enleva le veston de son complet avec des gestes totalement naturels comme s'il se mettait à l'aise dans son bureau. La veste au sol, il dénoua le noeud de sa cravate et déboutonna le haut de sa chemise. Cet allure décontracté lui donnait un air irrésistible et il le savait. ''Je n'ai pas non plus l'habitude de me permettre ce genre d'aise, mais je crois que je vais profiter de ma pause pour vous tenir compagnie. Je m'en voudrais que vous ayez une mauvaise opinion du service de l'Olympe. Le bien être de mes clients est primordial..'' Une petite note mesquine accompagna sa dernière phrase ainsi qu'un sourire charmeur. Leur corps étant assez proche vu les pas que les deux avaient fait pour s'avancer vers l'autre, le séducteur n'avait qu'à se pencher un peu pour atteindre les lèvres de la belle. Ce qu'il fit, à demi. Au dernier moment, juste avant de toucher ses lèvres, il se redressa légèrement pour la contourner et se rendre au mini bar. C'était son hôtel après tout, il pouvait bien se permettre.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Dim 13 Avr - 5:53
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*Intérieurement, elle jubilait. Elle avait vraiment envie de descendre en cuisine, trouver le dénommé Vincent s'il était là, et l'embrasser sur la joue pour le remercier d'être sourd. Ou étranger. Elle n'avait pas eu le fin de mot de l'histoire sur le sujet, mais elle s'en contre carrait. Les plans de sa soirée qui lui avait semblé sans intérêts se révélaient maintenant être très intéressant, et ça, l'italienne en raffolait. On lui avait apprit à maîtriser et à cacher ses émotions depuis sa plus tendre enfance.
Ainsi, elle l'observa enlever sa veste. Une infime partie d'elle fut déçue, elle s'était bien imaginée le lui enlever, tant pis ... Elle resta inflexible lorsqu'il se rapprocha dangereusement de ses lèvres et elle ne l'avait pas quitté des yeux. Lorsqu'il passa derrière elle pour aller au mini-bar, elle le suivit du regard, un sourire en coin sur les lèvres.
Poussant un soupire à s'en fendre l'âme, elle partit s'installer sur le canapé présent face au mini-bar. L'Alestra s'installa confortablement dessus, croisa ses jambes nues et en profita pour mettre la ligne de ses courbes en valeur. Il aimait jouer lui aussi, et cela ne faisait qu'attiser la curiosité et l'envie de l'italienne. Elle l'observa chercher une boisson et en profita pour observer la vue. Dire que son fessier était terriblement sexy n'était qu'une partie infime de la vérité.*
"Si seulement tout les directeurs étaient comme vous et prenez cette peine ..."
*La chaleur ambiante de la pièce semblait avoir grimpé de quelques degré et la brunette profita de cette excuse pour faire légèrement tomber son kimono, dévoilant ainsi ses épaules. Son regard dériva -enfin- vers la bais vitrée et le soleil couchant de Los Angeles. Son oncle ne lui avait pas choisit la suite la plus moche. D'ailleurs, elle se demandait déjà comment elle allait dépenser l'argent qui lui serait donné pour son service du lendemain. Sa voiture était neuve, son loyer et ses factures payés ... La notion d'argent avait quelque peu disparu depuis qu'elle était entrée dans la MIA. Mélancoliquement, elle songea à la vie qu'elle avait en Italie, luxueuse. Élevée comme une véritable petite princesse italienne. Et puis à son arrivée dans la cité des Anges, ses difficultés financières et ses problèmes de fin de mois. Et enfin le recrutement. Au final, était-ce si mal qu'elle soit entrée dans la mafia ?
Reprenant ses esprits et les chassant d'un revers, elle revint poser son regard sur le jeune homme et se mordit une nouvelle fois la lèvre. En tout cas, elle allait profiter de l'instant présent, c'était certain.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Lun 14 Avr - 1:27
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Le tête penchée dans le mini bar, le séducteur esquissa un sourire satisfait en entendant le soupire exagérée de la demoiselle. Il finit par sortir une petite bouteille de bourbon de qualité supérieure. Faisant mine de ne pas s'intéresser à la vue qu'elle lui offrait, il contourna le bar pour prendre deux verres et y dépose quelques glaçon avant de verser l'équivalence de quelques petites gorgées dans les verres, à peine, sans recouvrir complètement les glaçons. Même si son regard était à la base portée sur ce qu'il faisait, il n'avait absolument rien manqué du spectacle. Ses jambes longues, sa peau qui semblait aussi douce que de la soie. Le tissu fin qui la recouvrait de moins en moins, cette pose qui accentuait merveilleusement bien les courbes de son corps svelte. C'est alors qu'il pose un regard lourd de sens sur la jeune femme tout en s'approchant, d'une démarche tout aussi confiante. Il pose un verre devant elle, sur la table basse pendant qu'il portait le sien à ses lèvres pour en siroter une petite gorgée, sans jamais quitter le son regard du sien.
''Si tous les directeurs étaient ainsi, l'Olympe ne se démarquerait pas des autres hôtels. J'aime être unique'' Il aimait? Non, c'était un besoin. Un besoin irrépressible d'être le plus fort, le plus puissant. Il prit une nouvelle gorgée avant de déposer son verre sur la table et marche jusqu'à se rendre derrière le canapé. Délicatement, il dépose ses mains sur les épaules de la belle. Des épaules dénudées. Habillement, il commença un massage tout autant bénéfique que sensuel. Il caressait ses épaules, montait sur sa nuque, un peu dans son dos avant de revenir vers ses épaules. Silencieusement, il accentue légèrement l'intensité de ses caresses avant d'approche son visage du cou de la brune. Il laisse son souffle chaud envelopper sa peau, sans cesser le massage. Après quelques minutes, il finit par déposer un léger baiser sur la fine peau de son cou, derrière son oreille et murmure d'une voix chaude et envoûtante ''Et si je vous disais que j'ai terriblement envie de vous prendre fougueusement.. là.. maintenant..''
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Lun 14 Avr - 15:21
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*L'Alestra profitait allègrement de la vue. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres et elle se pencha légèrement pour se saisir de son propre verre, sans le quitter des yeux non plus. Le portant à ses lèvres, elle se délecta de sentir l'alcool lui brûler la gorge. Il aimait être unique. Mhh, la jeune femme commençait à se demander s'il n'avait pas prit un peu la grosse tête. Enfin, en même temps, il y avait de quoi. Être à la tête d'un établissement aussi luxueux et célèbre que celui-ci ...
Elle l'observa faire le tour du canapé, suspicieuse. Lorsqu'elle sentit ses mains sur ses épaules, elle ne put s'empêcher de frissonner. Par la même occasion, elle se mordit la lèvre inférieur. Le massage que lui prodiguait le jeune homme la détendait totalement. C'est qu'il était doué, le saligot. Toute la mauvaise humeur du jour qu'elle avait pu accumulé s'envolait. Fermant les yeux, elle se laissa aller. De temps en temps, ça fait plutôt du bien.
Le souffle chaud contre son coup lui fit rouvrir les yeux, et elle tourna légèrement la tête, sans cesser de sourire. Soudain, elle sentit ses lèvres contre sa peau. Un nouveau frisson la parcourut et un léger gémissement s'échappa de ses lèvres, elle ne s'y attendait pas vraiment. Son sourire s'agrandit d'autant plus à sa phrase. Voilà enfin un homme qui savait prendre les choses en main. Et elle aussi d'ailleurs. La brune leva la main et chercha sa cravate, qui pendait. Elle l'a saisit fermement et tira un petit coup sec de manière à ce que son visage soit à sa hauteur. Elle se mordit une nouvelle fois la lèvres et planta ses yeux dans les siens.*
"Je dirais ... Il était temps."
*Sans se départir de son sourire, elle s'empara des lèvres du brun brutalement et chercha à jouer avec sa langue. Sa main ne lâchait toujours pas sa cravate tandis que l'autre vint se poser dans les cheveux du brun, qu'elle tiraillaient pour l'approcher encore plus contre elle. Ce qui n'était pas très évident, vu leur position.*
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Mar 15 Avr - 1:12
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Son flair ne l'avait pas trompé. La belle brune était totalement ouverte et disposée à obéir à ses pulsions et ses envies. Elle aurait été folle de résister à un homme comme lui tout autant qu'il aurait été fou de ne pas tenter le coup avec une femme comme elle. Une charme certain émanait de la jeune femme. Son corps rendrait jalouse n'importe quelle playmate. Le directeur n'allait pas se faire prier plus longtemps pour aller prendre les lèvres fines et invitante de la cliente, mais celle-ci prend les devant en le tirant par la cravate. Elle allait vite comprendre que le Bakersfield n'était pas le genre d'homme qu'on pouvait tirer comme on tirait un chien en laisse. Répondant fougueusement à son baiser, il chevauche habilement le dossier du canapé. D'un geste franc, il retire la main de la belle de sa cravate et l'appuie contre le canapé au dessus de sa tête. Le mouvement n'avait pas été trop brusque, mais juste assez pour lui faire comprendre de ne pas recommencer. L'allongeant lentement sur le canapé. tenant toujours son poignet au dessus de sa tête, il plonge son regard perçant dans le sien avec un sourire en coin qui en disait long sur l'effet qu'elle lui procurait. Son autre main vient sensuellement détacher la ceinture de son léger kimono. Celui ci glisse contre sa peau dévoilant sa poitrine nue. D'un geste du genou, il lui écarte les cuisses pour venir se placer entre, appuyant de son poids contre le son corps frêle. Il finit par lui relâcher le poignet afin de venir prendre possession de sa poitrine qu'il caresse avec savoir faire. Adam niche son visage dans le cou de la jeune femme afin de venir goûter sa peau si douce. Ses lèvres, sa langue et parfois même ses dents caressent sa peau encore et encore faisant un chemin de désir contre son corps. Il descendait de plus en plus pour rejoindre ses mains contre les rondeurs parfaites de sa poitrine. La virilité de l'homme, déjà apparente, se frottait contre l'intimité de l'italienne chaque fois que le bassin se mouvait durement entre ses cuisses.[/i]
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Mar 15 Avr - 10:18
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*Un léger gémissement s'échappa de ses lèvres lorsqu'il lui saisit son poignet. Mais elle ne s'en formalisa pas pour autant et lui rendit son regard. Son autre main continuait toujours d'agripper ses cheveux. Son corps s'arquait contre celui de l'homme, et son souffle devenait de plus en plus saccadé. C'est qu'il savait s'y prendre, le bougre. Ses mains prodiguait à la brune les caresses les plus bénéfiques qu'elle ait pu connaitre, et ses baisers à en faire rougir n'importe quelle femme.
Lorsque enfin il lui relâcha le poignet, elle en profita pour glisser cette main aussi dans sa chevelure. Elle tira légèrement dessus, puis la descendit pour finir de desserrer complètement sa cravate et l'envoyer balader à travers la pièce. Elle fit de même avec sa chemise, qu'elle déboutonna comme elle pouvait et lui enleva à son tour. La main de la brunette put enfin partir à la découverte de son torse, qu'elle ne se priva pas de caresser.
L'Alestra mit ses deux mains au niveau de la nuque du directeur, et la tira doucement pour qu'il remonte le visage, avant de se saisir une nouvelle de ses lèvres. Souriant contre ces dernières, elle en profita pour lui mordre légèrement la lèvre inférieure avant d'approfondir le baiser. Ses doigts frôlèrent son torse avant d'atteindre la boucle de sa ceinture qu'elle défit d'un petit coup sec. Avec l'aide de ses pieds, elle fit descendre son pantalon le long de ses jambes et le fit tomber par terre. Kendall avait terriblement chaud, et ce n'était pas la bosse dure qu'elle sentait contre elle qui l'aidait beaucoup. Sauf qu'en ce moment, elle avait l'impression que c'était lui qui faisait tout, et ce n'était pas vraiment au goût de l'Alestra.
Décidant de prendre les choses en main, de manière littérale, elle se mit à caresser le sexe de l'homme à travers son caleçon. Ses doigts le frôlait, et elle se mit à faire des aller-retour juste à la frontière de son caleçon et de sa peau. Kendall se mit à regarder le brun dans les yeux, et dans un sourire très suggestif, elle plongea sa main dans le tissus et se saisit promptement de sa virilité. Elle se mordit la lèvre très sensuellement, sans le lâcher du regard, c'est qu'il avait du matos. Le bassin de la jeune femme se mit à mouver, et elle commença de long va et vient avec sa main le long de son sexe.*
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Ven 18 Avr - 0:43
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Tout était mélange de plaisir et de frustration. Il ne pouvait nier que la demoiselle était plus que séduisante et encore plus habile de ses mains, habile de montrer son excitation et aussi de la provoquer chez son partenaire, mais aussi beaucoup trop entreprenante à son goût. Malheureusement pour elle, le directeur n'était pas du genre à lâcher prise, à céder, surtout pas dans ce domaine. Il continuait de déguster sa peau, de masser sensuellement sa ronde poitrine. Ses vêtements le quittait peu à peu et même s'il tentait de ne pas réagir, le besoin de reprendre les commandes se faisait de plus en plus pressant. Comme un junkie qui ressentait grimper le manque de sa drogue. Le jeune Bakersfield grognait de plaisir sous l'envie qui grimpait en lui sous les caresses des plus directe de la jeune femme. Sa virilité gonflait à vue d'oeil et même si la sensation était des plus agréable, il commençait à ne plus rien contrôler. Sans jamais cesser ses mouvements de bassin entre ses cuisses, Adam les fit basculer au sol. D'abord, son dos contre le sol et son amante sur lui pour ensuite rapidement tourner la situation et la plaquer au sol. Assis à califourchon sur elle, un sourire réapparu sur ses lèvres. Il se sentait mieux, il se sentait à sa place. Les mains sur sa taille, il se redresse légèrement le bassin pour venir te retirer ta culotte. Le désir prenant les commandes de ses gestes, il la déchira pour la faire valser plus loin avant de venir allonger son corps musclé contre le sien en longeant sa peau de ses deux mains pour se rendre jusqu'à ses bras qu'il caresse aussi. Une fois arrivé aux poignets, il les tient fermement contre le sol de chaque côté de sa tête. Les yeux plongés dans les siens, il sourit provocateur et d'un coup de genou habile, il vient écarter les cuisses de l'italienne afin de s'infiltrer entre. Il donne quelques coups de reins pour attiser au maximum l'envie de la belle. Il retardait le moment de la prendre. Instinctivement, il avait besoin de lui démontrer que c'est lui qui menait la danse. Sans jamais la quitter des yeux, il finit par s'infiltrer en elle dans un râle de plaisir. Un mouvement lent, mais franc, allant jusqu'au fond et y resta quelques secondes avant d'entamer des vas et viens.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Mar 22 Avr - 7:03
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*La respiration de l'italienne était de plus en saccadée, et l'homme qui se trouvait au dessus d'elle n'y était pas étranger. Mais visiblement, il n'aimait pas quand une femme prenait des initiatives, ou alors, il avait une sale manie d'avoir le besoin de tout contrôler. Peut-être était-ce une déformation professionnelle ? Lorsqu'il les fit basculer sur le sol, Kendall retint un léger cri de surprise. En un instant elle se retrouva dessus, et la seconde d'après, en dessous. Faisant une légère moue enfantine devant sa seconde de gloire, elle ne put s'empêcher de se perdre dans son regard. C'est qu'il avait plutôt des beaux yeux, et l'italienne en était folle. Mais bien vite, elle revint sur terre lorsqu'elle sentit sa culotte s'envoler, totalement déchirée. Elle ouvrit la bouche, en signe de protestation. Les sous-vêtements Victoria Secret, c'était pas donné ! En plus, c'était une de ses préférées ... Mais là encore, la brunette comptait demander réclamation. D'ailleurs, elle avait l'impression d'être devenue la pire des chieuses depuis qu'elle avait franchit les portes de l'hôtel. Peut-être était-ce parce qu'elle avait l'impression d'être une duchesse ?
Mais là encore, l'homme revint à la charge. Sérieusement, lui bloquer les poignets ? La jeune femme se sentait prise au piège, et elle détestait ça. Elle détestait ne rien contrôler et être sous l'emprise de quelqu'un, et surtout d'un homme. Depuis qu'elle était dans la mafia, elle avait apprit à se défendre, même contre les plus gros balourds. Un gémissement s'échappa de gorge lorsqu'elle le sentit si proche de son intimité. Il l'a faisait tourner en bourrique, et ça marchait plutôt bien. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid, surtout chez les italiens. Elle tira sur ses poignets pour essayer de se libérer. Vraiment, elle détestait ça.
Tandis qu'il finit, hallelujah, par venir en elle, un petit cri de surprise, suivit d'un cri de plaisir résonna. Son bassin mouvait contre celui du directeur, et en plus de ça, le sol était vraiment très confortable. Sérieusement, elle avait l'impression d'être sur un plaid en pilou pilou (HRP : Désolée, j'étais obligée de caser ce mot (a)), et ça ne faisait qu'augmenter le plaisir. Ses jambes s'enroulèrent autour des hanches pour brun pour lui permettre un meilleur accès. Les yeux mi-clos, elle tentait de se contenir un peu, pour ne pas lui donner non plus une entière satisfaction.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se mordit sensuellement la lèvre inférieure tout en le regardant, et releva son visage pour venir attraper celui du directeur en l'embrassant. Ses mains étaient toujours coincées, et elle tirait toujours légèrement dessus en espérant qu'il lâche enfin prise.*
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Mer 23 Avr - 21:25
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Les femmes sont toutes les mêmes. Elles prétendent vouloir être égales à l'homme, elles réclament puissance et pouvoir. Pourtant, tous leurs principes s'évaporaient quand un homme, un vrai, leur montrait comment les choses devaient tourner. Quelques minutes plus tôt, elle hurlait à l'injustice, elle avait le besoin de faire ressentir sa supériorité. Pourtant là, allongée, complètement soumise, elle ronronnait sous l'assaut viril du directeur qui augmentait de plus en plus la cadence. Plus elle tentait de libérer es poignets, plus il souriait.
Il avait bien remarqué son air de protestation à la vue de son sous vêtement en lambeaux. Ironiquement, elle ne protestait plus de se faire prendre par le Bakersfield. Il ne déviait pas le regard de son séduisant visage qui se déformait légèrement en grimace de plaisir. Tenant ses poignets d'une main, l'autre caressait la peau de la brune en commençant son chemin à sa cheville et remontait lentement le long de sa jambe pour se rendre jusqu'à sa cuisse et sa taille qu'il empoigne solidement pour la maintenir contre lui pendant qu'il se déchainait en va et vient. De profond râles rauques franchissaient ses lèvres.
L'homme d'affaire donnait le meilleur de lui même comme à chaque fois avant de disparaitre, laissant les demoiselles complètement déboussolées sans comprendre ce qui venait de leur arriver. Dans un grognement plus grave que les autres, Adam donna un ultime coup qui le fit atteindre l'orgasme. Il resta au fond quelques secondes avant de lentement libérer les poignets de la belle tout en se retirant d'elle. Avec un sourire en coin satisfait, il se releva, la laissant allongée au sol et sans un mot commença à se rhabiller.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Jeu 24 Avr - 14:51
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*Malgré tout ses efforts pour se contenir et ne pas lui donner entière satisfaction, la brunette n'arrivait plus à retenir ses gémissements de plaisir. En même temps, pour se priver ? Elle n'était pas mariée, n'avait pas d'enfants, n'avait pas non plus de petit copain ... Bref, elle était libre, et jeune. Autant en profiter. L'orgasme finit par arriver et l'italienne se cambra autant qu'elle le put, un long râle de plaisir s'échappant de ses lèvres. Enfin, il libéra ses poignets de son emprise et la brune l'observa se lever. C'était dommage de gâcher un si beau corps derrière des vêtements. Mais c'était son humble avis. A moitié remise de ses émotions, l'Alestra se releva et saisit son kimono qu'elle enfila et ferma avec la ceinture de soie. Tandis qu'il se rhabillait, elle se rapprocha de lui et l'observa, un petit sourire en coin sur les lèvres.* "Vous n'aimez pas beaucoup les femmes entreprenantes, je me trompes ?"
*Elle l'avait plus ou moins remarqué quand elle l'avait 'légèrement' tiré par la cravate et quand il lui avait emprisonné les poignets alors qu'elle ne voulait que lui faire du bien. Un sourire s'élargit un peu plus.*
"C'est dommage, vous manquez des choses intéressantes."
*La brunette haussa légèrement les épaules et commença à se diriger vers la salle pour prendre une douche. Sur le pas de la porte, elle se retourna, une lueur malicieuse dans le regard.*
"En tout cas, si jamais vous ne savez pas quoi faire pendant une prochaine pause, vous connaissez le numéro de ma chambre."
*Et elle avait refermé la porte et s'était dirigée vers la luxueuse baignoire.*
/Ellipse temps - Lendemain matin/
*Après avoir passé une nuit des plus royales (en même temps, elle avait eu peu d'occasion dans sa vie pour dormir dans un lit king size), l'italienne s'était réveillée de très bonne humeur. Une légère marque violente à son poignet droit la fit paniquer, mais elle se souvint de ses ébats avec le directeur de l'hôtel la veille, et elle fut rassurée. Aujourd'hui, elle n'avait pas le temps de batifoler, elle avait une mission, et elle devait la remplir. Espionner quelqu'un n'avait jamais vraiment fait partie de ses aptitudes et elle était beaucoup plus douée à l'exécution, finalement. Impeccablement coiffée et habillée (ici), la brunette décida qu'il était temps qu'elle se rende dans la salle de restaurant où se déroulait le déjeuner. Il était relativement tôt, et il avait pas mal de chance qu'elle croise l'homme de son contrat. Dans l'ascenseur, elle croisa plusieurs personnes et elle les salua chaleureusement. Ça se voyait qu'ils transpiraient le frique, et la jeune libraire n'était pas totalement à l'aise avec ça. Mais elle ne laissait rien paraître.
Enfin arrivée dans la salle, elle fut émerveillée par tant de luxe. C'était certain, elle aimait vraiment ce petit séjour. Dans une démarche sûre d'elle, elle s'installa à une table et commanda un petit déjeuner des plus appétissant. En attendant son dû, elle observa les alentours, guettant la moindre entrée. Toujours personnes de bien intéressant. Croisant les jambes, elle pianota du bout des doigts sur la table.*
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Ven 25 Avr - 2:09
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À peine trois minutes plus tard et le directeur était à nouveau habillé proprement comme si rien de leurs ébats ne venait de se passer. Le professionnalisme était de rigueur dans toutes situations. Même s'il n'avait pas tellement l'habitude de se soucier de l'opinion des gens parce qu'en fait, leur vision des choses n'avait aucune valeur à ses yeux, il préférait tout de même faire attention à son image. C'était l'honneur de l'hôtel aussi qui était en jeu et il n'allait pas lui donner mauvaise réputation uniquement pour avoir baiser une cliente un peu trop capricieuse. Cette pensée le fit sourire. Capricieuse. Sauf quand elle se retrouvait allongée au sol, là elle ne se plaignait plus trop.
Il s'approcha d'elle un sourire en coin en prenant doucement le menton de la brune entre ses doigts ''Je n'ai pas l'habitude de laisser mon destin entre les mains de quelqu'un d'autre. Hommes ou femmes. Et puis, j'ai bien vu que ça vous plaisait'' Il lui lance un clin d'oeil provocateur avant de prendre ses lèvres fougueusement. C'est alors qu'il quitta la chambre sans demander son reste ne prenant pas la peine de répondre à son invitation. Elle n'avait pas d'inquiétude à avoir la dessus. Si pour une raison ou une autre, elle piquait une nouvelle crise de diva, il saurait comment faire pour la calmer.
/Ellipse temps - Lendemain matin/
Malgré que le renvoi de son chef de cuisine l'avait amené à prendre son pied, il n'en reste pas moins qu'il se retrouvait sans cuisinier. Le directeur avait donc du passer des coups de fil jusqu'à tard dans la soirée. Vu le salaire qu'il offrait et la prestance de l'endroit, il y avait des dizaines d'offres. Mais Adam ne voulait que la crème de la crème. C'est pourquoi, de fil en aiguille, il avait réussi à trouver le numéro du grand chef de son principal compétiteur en hôtellerie de luxe qui se fit un plaisir de planter son présent employeur pour venir travailler pour le célèbre Bakersfield.
Debout à la première heure, il se présenta à l'Olympe pour s'assurer que tout roulait bien pour le petit-déjeuner. En passant dans la salle, il vit un serveur apporter un plateau de viennoiseries qu'il disposait sur le comptoir buffet. Celui-ci échappa un muffin au sol et le ramassa. Nerveux, il failli le remettre sur son plateau pour le ramener à la cuisine, mais probablement par peur de se faire gronder de gaspiller, il fit le mouvement pour le mettre avec les autres dans le buffet. Fou furieux de voir un tel affront, l'homme d'affaire posa sa main sur le poignet du serveur en arrêtant son geste. Il dut se faire violence pour ne pas attraper le muffin et l'enfoncer dans la gorge de ce minable. ''Tu vas me faire le plaisir de le reprendre et de le manger. Juste après tu vas prendre tes choses et foutre le camp d'ici avant que je te sorte à coup de pied au cul'' Le ton de sa voix se voulait sans réplique. Complètement terrorisé, le serveur prit le muffin et croqua dedans la tête basse avant de retourner à la cuisine. Adam replaça innocemment le noeud de sa cravate avant de jeter un petit regard aux alentours. Il reçu un sourire d'approbation du vieux couple à la table juste à côté qu'il répondit d'un léger signe de tête. Poussant le regard un peu plus loin, il tomba sur l'italienne capricieuse de la veille. Il arbora un léger sourire avant de se diriger vers elle et prendre place en face sans prendre la peine de demander si la place était libre. ''J'espère que le petit-déjeuner vous convient et surtout qu'il n'est pas trop salé'' Même si son ton était chaleureux, on pouvait y déceler une petite note de sarcasme. Son portable se mit à vibrer et il le sorti de la poche de son veston ''Au fait, je vous ai fait déposer un paquet à votre chambre. Les derniers modèles de Victoria Secrets. Je suis convaincu que la taille sera bonne. Pour me faire pardonner d'avoir malmené le votre'' Son portable sonnant à nouveau, il soupire d'agacement et lui fait un petit regard d'excuse avant de prendre l'appel ''Bon matin à vous aussi.. non.. oui.. que voulez-vous.. il semblerait que mon offre était plus alléchante.. je vous offre le petit-déjeuner si vous voulez. La nourriture est excellente. Mais suis-je bête.. vous le savez déjà.. c'était votre cuisiner.. bonne fin de journée'' Bakersfield raccrocha avant de ranger son portable dans la poche intérieur de son veston et laissa échapper un petit rire.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Ven 25 Avr - 14:54
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*Sa commande arriva enfin et elle remercia chaleureusement le serveur. Elle avait les crocs, n'ayant pas pu terminer son dîner la veille. Le jus d'orange avait un goût exquis et elle projetait déjà d'en recommander un grand verre. Bon, rien ne valait les petits-déjeuners italiens de sa grand-mère, mais tout ses mets mettaient l'eau à la bouche. Alors qu'elle découpait la petite brioche en deux, elle fut surprise de voir le directeur s'installer en face d'elle. Un sourire en coin se dessina sur son visage et un léger rire la secoua face à sa phrase.*
"C'est très bon merci."
*Elle aussi avait un léger ton sarcastique. Néanmoins, l'italienne ne s'en formalisa pas et mit dans sa bouche un petit morceau de brioche, toujours un sourire sur son visage. Mais une expression surprise vint apparaître sur son visage face à la déclaration du brun. Sérieusement ? Sa tête s'inclina légèrement sur le côté, observant sérieusement l'homme. Elle écarquilla les yeux avant qu'un sourire impressionné ne prenne place sur son visage. Non, elle ne l'avait pas vu venir celle-là.*
"Wow. Je ne m'y attendais pas, mais c'est ... très gentil de votre part. Vous faîtes ça pour toutes les clientes qui osent venir vous voir ?."
*L'Alestra l'observa décrocher avec nonchalance son portable, et la brunette en profita pour finir le dernier morceau de sa brioche. Elle en profita pour faire signe à un serveur de lui ramener un verre de jus d'orange. Croisant les jambes, elle arqua un sourcil face à la discussion du directeur de l'Olympe. Donc il était allé piquer le cuisiner d'un autre hôtel de la ville ? Mmmmh, ambiance, ambiance ... *
"Vous semblez plutôt fière de vous ..."
*Un rictus malicieux se glissa sur ses lèvres. Finalement, elle l'aimait bien, ce directeur. Enfin, plutôt le caractère qu'il laissait voir. S'adossant complètement contre le dossier de sa chaise, le regard de l'italienne balaya la salle. Même si elle avait un interlocuteur des plus charmants, elle ne devait pas oublier pourquoi elle était là. Et c'est pile à ce moment là que l'homme de son contrat fit interruption. Imperceptiblement, la brunette se tendit. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir son portable pour avertir son oncle de sa présence, l'Alestra se crispa. Un enfant, âgé d'une dizaine d'année, venait de le rejoindre. Et cet enfant, elle le connaissait plutôt bien, c'était le fils d'une des femmes présente dans la MIA. Elles étaient peu nombreuses et Kendall les connaissait toutes. Mais ce qui la choquait le plus, c'était que ce n'était pas prévu, et qu'elle ne savait pas qu'il y avait un lien entre les deux. La jeune femme fronça les sourcils et dévia son regard sur autre chose pour avoir le temps de réfléchir.
Elle avait conscience d'avoir toujours le directeur devant elle, et elle devait faire bonne figure. L'italienne se racla doucement la gorge, et fut heureuse de l'arrivée du serveur. Elle le remercia prestement et but une longue gorgée du jus. Croisant les jambes, elle reprit une attitude normale.*
"Vous êtes quelqu'un de très ... déroutant."
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 26 Avr - 2:52
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À la bonheur, la demoiselle appréciait son petit-déjeuner. Avec les événements de la veille, c'était à se poser la question! Elle semblait être plus facile à satisfaire sexuellement que culinairement. Quoi qu'il en soit, c'était un mal pour un bien puisqu'il avait troqué pour un cuisiner adverse. Ça rentabilisait sa sa productivité et nuisait à la concurrence. C'était tellement positif dans la balance qu'il pourrait presque la remercier, ce qu'il ne fit évidemment pas. Reconnaître l'utilité des autres en venait à diminuer la sienne et donc à donner un peu plus d'importances et de pouvoirs, ce qui était hors de question pour le jeune homme qui ne concevait pas ce concept.
Caresser une femme dans le bon sens, par contre, ça il pouvait se le permettre et en profitais à la moindre occasion. Non pas qu'il estimait les femmes plus qu'un autre être humain, mais ça lui était toujours bénéfique que ce soit dans un avenir lointain ou rapproché ''Heureusement pour moi non. Si toutes les clientes de cet hôtel s'avéraient aussi séduisante que vous, je finirais sur la paille et Victoria Secret quadruplerait sa fortune..'' Avec cette réplique, il voulait lui donner l'impression qu'il ne se donnait pas cette peine avec n'importe quelle femme. Que même s'il en baisait plus qu'à son tour, aucune ne valait qu'il dépense pour de la lingerie haut de gamme. L'intention était loin de la réalité. À vrai dire, le directeur avait un accès direct à des commandes en masse de Victoria Secrets. Son empire de nuit lui coûtait une petite fortune en lingerie. Évidemment, il pourrait acheter des lots en gros de moindre qualité, mais cette simple option le répugnait. Il promettait depuis le début de la qualité supérieure à ses clients et c'est ce qu'il faisait. Les femmes plus séduisantes, dans des sous-vêtements séduisants et qui savaient s'y prendre avec un homme.
Son portable rangé, il hocha la tête arborant toujours son petit sourire enjôleur ''Évidemment que je le suis et avec raison. Il ne faut pas compter sur les autres pour se valoriser mademoiselle, prenez-le en note'' Il ponctua sa phrase d'un petit clin d'oeil furtif. Logiquement, c'est à ce moment que le Bakersfield lui fausserait compagnie pour aller continuer sa besogne de la journée, mais un petit quelque chose attire son attention. L'italienne, tantôt confortable et à l'aise, semblait maintenant un peu plus pensive. Subtilement, il regarda dans la direction où son attention venait d'être attirée. Un homme et son gamin. Rien de bien spectaculaire. Le trouverait-elle de son goût? Il ne la croyait pas du genre à avoir envie d'écarter les cuisses au premier mec qui la croiserait. Oh mais quelle ironie, elle était exactement de ce genre au final. Il avait conscience de son charme, mais de là à dire que même les femmes avec certains principes lui ouvrirait la porte pour se jeter sur lui au premier coup d'oeil. Il n'avait pas tellement d'estime pour ce genre là. Enfin bref. Quelque chose clochait. Non, elle n'était pas de ce genre, ça se sentait. Évidemment, il ne poserait pas de questions, histoire qu'elle ne pense pas qu'il était jaloux, ce qui était très loin de la vérité. Il avait simplement le flaire pour les situations louches. Pas surprenant, il en était l'auteur la plupart du temps. ''Je vais prendre cela pour un compliment. Je préfère être déroutant que dénué d'intérêt, qu'en pensez-vous?''
Une question qui n'en était pas vraiment une. Un léger signe de tête il salua la demoiselle avant de se lever ''J'ai encore beaucoup de travail devant moi, mais merci pour ce petit moment agréable, c'est prometteur pour une journée intéressante'' Replaçant la chaise sous la table, faisant gaffe de ne pas toucher ses jambes, il tourna les talons pour quitter la salle à manger. Du moins, lui en donner l'impression. Il était curieux de savoir ce qu'elle allait faire par la suite. Adam pénétra au travers les portes battantes de la cuisine d'où il pouvait voir sans être vu.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Sam 26 Avr - 8:41
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*Soit c'était un très bon menteur, soit il le pensait réellement. L'italienne penchait plutôt pour la première option. Certes, la lingerie des Anges avait un coût, mais les caisses du directeur étaient sûrement bien replies. Néanmoins, elle se contenta de sourire. Son esprit était beaucoup trop occupé ailleurs pour qu'elle continue le sujet. Non, à cet instant précis, toutes ses pensées étaient focalisées sur l'enfant. Parce qu'elle connaissait son père, et ce n'était pas l'homme avec qui il était actuellement. Elle n'écouta qu'à moitié le brun assit devant elle. La jeune femme se contenta d'acquiescer pour lui laisser penser qu'elle était tout à fait d'accord avec lui. Finalement, il finit par se lever et la brunette en fut soulagé. Au moins, elle n'avait pas à trouver d'excuse bidon pour s'éclipser. Elle devait absolument passer un coup de téléphone, et c'était urgent.*
"Ravie de vous avoir revue. Passez une agréable journée".
*Un dernier sourire et elle le regarda s'en aller. Illico presto elle ouvrit son sac à la recherche de son portable. Kendall était un peu fébrile, non, ça s'annonçait rien de bon. Elle cala son portable contre son oreille et pesta contre le nombre de tonalité qui sonna avant que quelqu'un ne décroche. Parlant à voix basse, elle fut soulagé d'entendre le timbre de voix de son cousin, Enzo.*
"Enzo, on a un problème.[...] Si, il est là.[...] Oui, mais c'est pas ça ! [...]. Tu m'expliques ce que Paolo fait avec lui ?! [...] Bien sûr que si, le gosse est là, devant moi. [...] Carolina le connait ? [...] Écoutes, je continue de l'observer mais toi débrouilles toi avec Tonton pour savoir ce qu'il fout là, bordel !"
*Après avoir raccroché, la jeune brune pesta en italien, et pianota nerveusement des doigts sur la table, attendant qu'il la rappelle. Se passant distraitement la main dans les cheveux, elle ne quitta pas le petit garçon des yeux. Il semblait si innocent, et quelque peu perdu. Peut-être était-ce un ... Non, elle refusait de croire qu'on pouvait s'en prendre des enfants pour atteindre quelqu'un, ou une organisation. Enfin, son portable sonna pour signifier qu'elle venait de recevoir un message. Et ce qu'elle lut lui glaça le sang. Elle mit plusieurs secondes avant de réaliser qu'elle venait d'apprendre. Elle savait que cette mission allait être plutôt périlleuse, mais là ... La brunette saisit son sac et sa veste, et sans même jeter un regard à l'homme du contrat, elle quitta presque en courant la pièce.*
SMS d'Enzo : "C'est un piège. Ils savaient qu'on allait les observer et ils ont prit Paolo pour se protéger. T'es grillée Kendall, rentres tout de suite au repère."
*Moralité, l'Alestra aurait définitivement dû rester chez elle, au lieu de venir ici. Même si elle avait passé un très bon début de soirée, sa vie était en jeu et elle savait faire la part des choses. Le trajet de l'ascenseur lui sembla durer une éternité, et elle fut soulagé d'en sortir enfin. Rapidement, elle sortit la clé de sa chambre et ouvrit la porte à la volée. Un hoquet de surprise s'échappa d'entre ses lèvres. La pièce était carrément sans dessus-dessous. Les quelques affaires qu'elle avait emmené étaient éparpillés partout sur le sol. La seule chose qui était intacte été le sac Victoria Secret, trônant sur la commode. Ce qui l'étonna, d'ailleurs. La jeune femme n'osa pas rentrer dans la pièce, il fallait d'urgence qu'elle téléphone à son cousin pour qu'il lui envoie un renfort. Elle était plus que démasquée, elle était littéralement menacée. Reculant, elle commença à se diriger vers l'ascenseur quant une main se glissa sur sa bouche et la tira en arrière. Tout en se débattant, Kendall tentait de garder un certain sang froid qui n'allait pas tardé à disparaître. Si elle avait su, elle aurait prit une arme."
"Alors Alestra, on vient faire sa pute dans les hôtels de luxe ?"
*Fronçant les sourcils, l'italienne ne comprit pas pourquoi il lui disait ça. Mais pour le moment, elle s'en foutait. Calculant son coup, elle plaça un coup de genou bien placé entre les jambes de l'homme, qui sous l'effet de surprise la relâcha. Histoire de se laisser un peu plus de temps pour partir, et lui mit également un coup de poing dans le nez. Qui fit plus mal à elle qu'à lui, sois dit en passant. Secouant sa main face à la douleur, une légère grimace prit place sur son visage.* "Et toi tu viens jouer les clients en manque de sexe ? Tu dois les payer une fortune pour qu'elles acceptent de te tailler une pipe."
*Sans demander son reste, elle se dirigea vers les escaliers non s'en courir. S'il n'était pas tout seul dans l'hôtel, les portes de sorties devaient être contrôlées, ce qui mettait Kendall dans un certain embarras. Au détour d'un couloir, elle aperçut un petit renfoncement dans le mur, et elle s'y glissa, pour se laisser le temps de reprendre son souffle. Elle regarda sa main pour constater les dégâts. A la vue du sang présent, et de la couleur violacée qu'elle prenait, une nouvelle grimace se dessina sur son visage. Ardemment, elle saisit son portable pour commencer à taper un message de secours.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Dim 27 Avr - 1:55
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À peine avait-il quitté la demoiselle pour aller se dissimuler derrière les portes battantes de la cuisine qu'il remarque un net changement dans son attitude. Il semblait que toute confiance s'était évaporée pour laisser place au stress et à l'inquiétude. Encore une fois elle portait son regard vers l'homme et l'enfant. Non, il n'y avait définitivement pas de séduction dans son regard à leur égard. De toute évidence, quelque chose se tramait et pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait de son hôtel, il n'allait pas fermer les yeux. Après tout, c'était son droit légitime d'être au fait de ce qui se déroule dans son établissement. Encore plus quand il avait la désagréable impression que ce n'était rien d'anodin. Il y avait de la panique dans le regard de la brune pendant qu'elle faisait son téléphone et encore plus quand elle se lève pour prendre ses choses et déguerpir sans avoir terminé son petit-déjeuner. Elle venait de se commander un nouveau verre de jus d'orange qui était encore presque plein. Quelque chose se tramait et il allait en avoir le coeur net.
Le jeune Bakersfield avait un accès direct sur son portable de toutes les caméras de surveillance de l'hôtel. Tout en traversant la cuisine pour sortir de l'autre côté, dans les couloirs des employés. Touchant l'écran tactile de son portable, il faisait défiler les écrans jusqu'à tomber sur celle où il aperçu la demoiselle qui courait vers l'ascenseur qui se trouvait au même étage que la suite qu'elle louait. Tout en fronçant les sourcils, il continuait de marcher pour se rendre à son niveau mais l'italienne disparu rapidement de l'image. Quelqu'un venait de la tirer en dehors du champs de vision de la caméra. Mais putain de bordel de merde c'est quoi cette histoire? À peine quelques secondes après, elle réapparait, mais uniquement pour se sauver. Il y avait un truc pas net dans cette histoire et des merdiers du genre il n'en voulait pas dans son hôtel. L'Olympe ne pouvait pas avoir meilleure réputation et c'était hors de question que ça change. Peu importe dans quel merde elle c'était mise, il ne voulait pas que ça noircisse son image.
Arrivant rapidement à leur niveau, Adam trouva la jeune femme essoufflée dans un coin. Il venait de barrer le chemin à son poursuivant qui avait préféré bifurquer dans la cage d'escalier plutôt que de s'opposer au directeur. Non pas qu'il était trop imposant, mais probablement que l'homme préférait manoeuvrer dans la discrétion et que d'agir sous les yeux du propriétaire de l'immeuble n'était pas tellement sécuritaire. Sans dire un mot, l'homme d'affaire rangea son portable et attrapa brusquement, d'une poigne de fer, le bras de la blessée et la tira sans ménagement jusqu'à son bureau ou il la relâcha sèchement avant de fermer la porte derrière eux. Heureusement, son bureau était juste à côté alors il n'avait pas eu à la trainer sous les yeux de la clientèle. En voyant sa main, le jeune homme roula des yeux agacé et soupira avant de sortir quelques glaçons du frigo derrière le minibar qu'il enroula dans une serviette et lui tendit en la fusillant du regard. Il n'était pas content, alors là vraiment pas. ''Vous allez me dire ce qui se passe ici et tout de suite''
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Dim 27 Avr - 11:41
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*A peine avait-elle eut le temps de reprendre son souffle qu'elle sentit une nouvelle main l'agripper. Pendant une fraction de seconde elle retint sa respiration, se disant que si c'était l'homme, elle était vraiment dans la merde. Mais non, il s'agissait du directeur. D'un côté, elle en fut soulagé, de l'autre, elle se dit que ça allait vraiment partir en couille. Il devait être sacrément énervé d'ailleurs, parce qu'il serrait le bras, et lui faisait mal. Mais heureusement pour elle, le trajet fut de courte durée et elle atterrit dans son bureau, et il la relâcha. L'italienne fit claquer sa langue contre son palais et se massa doucement le bras ou une trace de main était visible. Lorsque le brun lui tendit une serviette et des glaçons, elle arqua un sourcil. Elle était plutôt à cet instant, il avait envie de la tuer plutôt que de jouer les infirmiers. Prudemment elle saisit ce qu'il lui tendait et non sans grimacer une nouvelle fois, elle le posa sur sa main. Le contact de la glace la brûla un temps, puis laissa place à la fraicheur. Devant son air, l'Alestra resta de marbre, mais au fond, elle le trouvait vraiment sexy quand il était énervé. Mais elle n'allait pas lui dire. Dans un sens, elle le comprenait. C'était son hôtel, l'italienne arrivait, et c'était le bordel. Sauf que s'il pensait menait une petite vie bien tranquille dans son hôtel de luxe à Los Angeles, il se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. *
"Je ..."
*A peine avait-elle eut le temps de commencer à s'expliquer que son portable sonna. Non sans mal, elle décrocha tout évitant soigneusement le regard du directeur. D'ailleurs, Kendall se mit dos à lui. C'était son oncle qui l'appelait, enfin, et elle allait devoir se faire violence pour rester calme et ne pas lui balancer à la gueule son recrutement de force dans la MIA. Jamais une mission n'était autant partie en live, et maintenant elle se rendait compte qu'il ne la protégeait plus tant que ça. *
/Conversation en italien/
"C'est pas trop tôt ! [...] Quoi ? [...] J'en ai rien à foutre, c'est toi qui m'a mit dans ce merdier, j'ai rien demandé ! [...] Non, je vais bien. Pour le moment. [...] Et je fais comment pour ... [...] Tu veux pas que je saute par la fenêtre tant que tu y es ? [...] Oui, je sais. [...] Parce qu'on a foutu le bordel dans ma chambre. [...] T'en es sûr ? [...] Et qu'est-ce qu'ils viendraient foutre dans cet hôtel ? [...] Ok, je te rappelle plus tard. [...] Oui, merci, je vais essayer de rester en vie, c'est noté."
*La jeune femme raccrocha et se tourne soudainement vers le directeur et le fixa intensément. Cherchant ses mots, elle voulaient lui annoncer ce qu'elle avait deviné quelques instants plus tôt. Mais il avait l'air assez grand et il pourrait encaisser, tant pis pour la délicatesse. *
"Ce qu'il se passe Mr Bakersfield, c'est que vous avez un infiltré de la mafia du Sud dans vos employés."
*L'appartenance à la mafia du Sud lui avait été dévoilé par son oncle quelques instants auparavant. En revanche, l'infiltration, elle l'avait sentie dès qu'elle avait vu sa chambre complètement retournée, à l'exception du sac Victoria Secret. Soit l'employé était passé après la tempête mais n'avait pas reporté à sa hiérarchie, soit c'était lui l'auteur du méfait. Dans les deux cas, il n'était pas très malin, Kendall n'était pas née de la dernière pluie et elle avait grandit dans une famille de mafieux. Mais là n'était pas la question, et le temps était compté puisque donc, ce fameux employé ainsi que l'homme du contrat détenaient un petit garçon en guise de garantie.*
"J'aurais besoin de la liste complète de vos employés ayant un nom latino. N'y voyait rien de raciste, je suis étrangère moi-même."
*Subitement elle se rappela qu'il n'aimait pas qu'on prenait des initiatives pour lui. C'était bien sa veine.*
"S'il vous plait ?"
*Elle se mordit la lèvre, incertaine de ce qu'il allait répondre. Mais au bout d'un moment donné, si elle voyait qu'il ne comptait pas coopérer, elle allait prendre les choses en main, avec ou sans lui. Elle connaissait la mère du petit, et il était hors de question qu'elle aille lui annoncer qu'il était mort parce qu'elle avait été incapable de protéger les siens. Mais avec lui, ça pouvait toujours être mieux, c'était le maître des lieux après tout. Alors Kendall fit ce qu'elle ne faisait qu'en cas d'extrême nécessité. La marchandage.*
"Votre coopération sera ... grandement récompensée."
*Ses yeux s'ancrèrent dans ceux du Bakersfield. Bien évidemment qu'elle ne parlait pas d'argent. Sa richesse devait sans doute surpasser l'entièreté de celle de la MIA. Non, elle parlait d'autre chose, mais elle se doutait que le directeur en avait comprit le sens.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Lun 28 Avr - 2:04
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Habituellement, il avait tendance à avoir un certain respect pour les femmes avec qui il couchait et qui arrivait à le faire atteindre l'orgasme. La jeune italienne était l'une d'elle, mais plus la journée avançait, plus il se rendait compte que ce petit bout de femme réservait bien des surprises. Malheureusement, Adam détestait les surprises, surtout quand il n'en était pas l'auteur. Elle allait répondre à sa question quand son téléphone sonne. C'est une blague? Elle lui faisait réellement l'affront de répondre et en plus de lui tourner le dos? Il dut se faire violence pour ne pas lui arracher le portable des mains pour le balancer contre le mur. La seule chose qui le lui empêcha fut le ton assez dramatique et important de sa voix. Évidemment, il n'y comprenait rien, mais des sensations, peu importe la langue, ça ne se dissimule pas.
Un infiltré de la mafia? Dans ses employés? Mais elle est complètement barge cette fille! Décidément, il était tombé sur le mauvais numéro. Le directeur gardait un air froid, insensible. Au moment où il allait répliquer d'aller se faire voir et de quitter l'hôtel sur le champs avant qu'il n'appelle la police ou encore l'hôpital psychiatrique, elle enchaîna en lui donnant des ordres. Un s'il vous plait en plus? Oh mais c'est qu'il avait de la chance de tomber sur une demoiselle aussi polie. Il fulminait intérieurement et c'était peu dire. Avoir su c'est sur la gueule qu'il lui aurait donné sa glace. Il s'approcha d'elle en la pointant du doigt, le regard noir. Quand il fut près d'elle, son doigt lui touchait presque le visage ''Écoute moi bien.. tu penses vraiment pouvoir débarquer dans mon hôtel et me parler sur ce ton? Tu te trompes sincèrement de personne pour accourir comme un chien. J'ai aucune idée de qui tu es et j'ai aucune envie de le savoir, mais je te conseil de remballer rapidement tes airs supérieurs avant que je te les fasse ravaler moi même'' Par dessus le marché, elle lui proposait de coucher contre son aide. Ça c'était la meilleure. Si elle croyait que son cul avait assez d'importance pour que le directeur se plie à ses exigences. Juste à ce commentaire, il avait envie de la plaquer violemment contre le mur et la prendre pour lui montrer que s'il voulait réellement l'avoir, il n'avait pas besoin de sa permission. Si la situation n'avait pas été aussi grave, il l'aurait fait. Heureusement pour elle, il senti son portable vibrer. Un sms. ''Problème, infiltration'' Il faut croire que celui qui avait tenté de faire taire la brune avait fait un faux pas et qu'il avait été à découvert. Adam répondit un seul mot ''Bunker''. Un sourire aux coins des lèvres, il regarda la jeune femme ''Il est temps de voir ce que tu vaux et qui tu es vraiment'' Dans son bureau, derrière un large rideau, se trouvait une porte d'ascenseur. Au premier coup d'oeil les gens pouvaient penser à une baie vitrée dissimulée, mais non. Il tira sur le rideau et fit ouvrir la porte en appuyant sur le bouton. Une fois les portes ouvertes, il prit à nouveau le bras de la belle et la poussa à l'intérieur. Il descendit de trois étages, ce qui menait au sous-sol. Un couloir sombre, mal éclairé. Marchant derrière elle pour l'empêcher de s'enfuir et la pousse jusqu'à une lourde porte au bout complètement de ce couloir. Ses hommes attendaient son arrivée, c'est pourquoi la porte s'ouvre dès qu'ils arrivent devant. Au centre de cette pièce, un homme attaché sur une chaise qui avait visiblement reçu une bonne correction.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Lun 28 Avr - 15:40
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*Plus elle restait dans la même pièce que lui, plus elle se disait qu'il avait de sérieux problème psychologique. Sans déconner, elle lui avait pas demandé la lune non plus, et en plus elle est plutôt sympathique de vouloir s'en débarrasser pour lui. Mais soit. Une mule reste une mule. Croisant les bras, elle arqua un sourcil devant le petit monologue du directeur. C'était vraiment dommage, il était vraiment sexy en colère. Son air supérieur ? Mmmmh, clairement, il ne s'était pas regardé devant un miroir depuis longtemps ... Heureusement pour lui, l'Alestra savait se montrer patiente quand le moment le demandait. Elle souffla un grand d'exaspération. Vraiment, elle avait l'impression d'être face à un typique matcho italien. Chose qui lui manquait sûrement le moins dans son pays natal.
Elle l'observa regarder son portable et taper un message. Visiblement une nouvelle réjouissante pour lui. Mais le sourire qui se dessina sur son visage en annonçait une moins bonne pour Kendall. Protestant, elle tenta de se défaire de son étreinte. Malheureusement pour elle, il avait une bonne poigne. Il allait vraiment falloir commencer à songer à prendre des cours de self-défense. A ce rythme là, elle ne sortirait pas de cet hôtel vivante. Et cette impression grandit amplement devant le couloir qui s'étendait devant elle. L'Alestra jeta un coup d'oeil pour savoir s'il était sérieux, et visiblement, très. Alors elle avança. Et les portes s'ouvrirent alors qu'elle se plaçait devant. La situation n'était pas très comique, mais elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire en coin devant autant de théâtralité. Et alors qu'elle commençait à se dire qu'elle allait passer un sale quart d'heure, un visage familier apparut devant elle. Enfin, visage ... Il était plutôt amoché. Une mine réjouit se dessina sur son visage, et de manière plutôt guillerette, elle s'avança vers l'homme.*
"Comme on se retrouve !.*
*Un léger rire rauque secoua l'homme qui cracha du sang avant de regarder de manière dédaigneuse l'italienne.*
"Ouais. Regardez moi ça, une petite fille qui tente de jouer les dures. Ton oncle devait sérieusement avoir un problème d'infériorité pour faire appel à toi."
*Haussant les épaules, Kendall commença à faire doucement les cents pas devant lui.*
"Oh, c'est exactement la question que j'allais te poser. Il recrute ou ton patron, à la sortie des bars ou des tapins ?"
"Pourquoi ça t'intéresse ? Je veux dire ... l'adresse du bordel."
*Lassée. Elle était vraiment lassée de toujours cette même répartie des mecs. A chaque fois qu'ils avaient à faire à une femme dans la mafia c'était forcément une pute. Stéréotype. Soufflant de manière très exagérée, elle s'arrêta et fixa l'homme.*
"A vrai dire, la seule adresse qui va sortir de ta bouche c'est celle de la planque de ton boss. Ainsi que celle de ta chambre. Et où est Paolo ?"
"Paolo ? Jamais entendu parler."
*Le sang de l'italienne ne fit qu'un tour. Se retournant vivement, elle avisa le flingue d'un des hommes du directeur de l'Olympe, lui arracha des mains et le pointa vivement sur la tête de l'hispanique.*
"Je suis gentille, je te laisses trente secondes."
"Je réponds pas aux putes italiennes."
*Là, c'en était trop. Qu'on l'insulte elle, elle n'en avait cure. Mais qu'on touche à ses racines, là, ça ne fonctionnait pas. Elle l'observa attentivement. Malgré son visage presque défiguré, il se tenait de manière très nonchalante, comme s'il en avait rien à foutre d'être là. Ses jambes largement écartées, une position très naturelle chez les mecs, démontraient son total inintérêt. Sans plus attendre, elle enleva la sécurité et tira pile entre ses jambes, pas très loin de sa virilité si chère, sans pour autant le toucher. Visiblement, il ne s'y attendait pas, puisqu'il sursauta et tourna un regard médusa vers la demoiselle. Un sourire satisfait aux lèvres, elle se pencha en avant vers son visage.*
"Plus que dix secondes."
*Elle voulait savoir où était Paolo. Elle voulait juste s'assurer que l'enfant allait bien, et le rendre à sa mère le plus vite possible. L'Alestra savait ce que c'était d'être terrifiée face à des inconnus qui vous prenne en otage parce que vous appartenez à la mauvaise famille.*
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Adam H. Bakersfield
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Ven 2 Mai - 1:09
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Il fallait l'avouer, elle avait du cran. Ce petit bout de femme en avait dedans et ne semblait pas se laisser marcher sur les pieds. En temps normal, il aurait pu être impressionné par une telle répartie. Malheureusement pour elle, la demoiselle semblait oublier dans quel endroit elle se trouvait. Si elle pensait que le directeur avait appel à ses gorilles pour trouver ce homme, l'attacher et le malmener uniquement dans le but de lui servir sur un plateau d'argent, elle se fourvoyait royalement. Elle se trouvait sur son territoire peu importe qui elle croyait être. Il fallait être con pour ne pas comprendre ce que Adam n'était pas. Avoir su plus tôt qu'elle était une petite mafieuse, il aurait sans doute profiter un peu plus de son moment intime avec elle. Un petit fantasme personnel. Rien de mieux que d'avoir une femme de tête soumise à ses désirs. Les faibles d'esprits ou bien les junkies, c'était facile, mais une femme comme elle, c'était un petit challenge supplémentaire.
Jusqu'à maintenant, l'homme d'affaire la laissait aller. Il l'observait. Par contre, quand elle prit l'arme d'un de ses hommes de main, son sang ne fit qu'un tour dans ses veines. Pour qui elle se prenait au juste? La petite semblait se prendre pour le chef de l'endroit avec sa petite bande derrière elle pour la soutenir. Sauf qu'elle allait s'apercevoir assez rapidement que c'était totalement inverse. De quel droit elle se permettait de régler ses comptes dans son hôtel? Après ça allait être lui qui allait devoir jongler avec les répercussions. Adam était le propriétaire, c'était lui le maître des opérations et personne n'allait crever dans son empire sauf s'il en avait décidé ainsi. D'un coup brusque, il frappa violemment le bras de la demoiselle afin qu'elle laisse tomber l'arme. Immédiatement, deux armoires à glace s'emparent d'elle pour la faire reculer. Ils tenaient chacun un bras fermement sans qu'elle ne puisse se libérer. Adam se pencha lentement pour prendre le pistolet et après l'avoir inspecté comme un bijou précieux, il le pointe en sa direction. Le bras bien droit, sûr de lui, le canon planté droit entre ses deux yeux. Il la fixait sans ciller. ''Pour qui tu te prends? Qu'est-ce qui te donne le droit de penser que tu peux venir faire ta loi dans mon hôtel? De mettre une pagaille monstre, de voler l'arme d'un employé et d'en plus oser menacer de saigner quelqu'un? J'ai des petites nouvelles pour toi ma jolie. À mes yeux.. toi et lui êtes exactement sur le même pied d'égalité. J'ai aucune raison de prendre ta défense ou encore la sienne et tu es mal placée pour jouer les gangster''
À cet instant, le mafieux attaché à sa chaise qui crachait encore le sang laissa échapper un petit rire sarcastique. Il jubilait de voir l'italienne en mauvaise posture. Pauvre con, ce n'était pas non plus son jour de chance. D'un geste rapide, Adam se tourna, le bras toujours aussi droit et pointa l'arme contre le genou de celui-ci et tira sans hésitation avant de se retourner pour viser à nouveau le canon contre la tête de la brune. ''Merci au fait d'avoir pris l'arme avant moi. Les policier se feront un plaisir de remplir la déposition que tous les hommes ici présent raconteront. Une jeune mafieuse italienne qui vient régler ses affaires de gang dans un hôtel en volant l'arme du proprio'' Évidemment, il n'avait pas l'intention d'appeler la police, mais il voulait simplement lui faire comprendre qu'elle était coincée si jamais elle décidait de faire la maligne. Lentement, il redescendit le pistolet et d'un léger signe de tête, indiqua aux deux hommes de la relâcher. ''Vince.. trouve le gamin'' Vincent parti avec son coéquipier.
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Sujet: Re: La cliente est toujours Reine. Dim 4 Mai - 10:23
Les cliente est toujours Reine.
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*La brunette mit un peu de temps avant de comprendre sur ce qui venait réellement de se passer. Elle avait sentit une douleur poignante dans le bras, qui par réflexe, avait laissé tomber l'arme. Puis elle s'était sentit tirée vivement en arrière. Elle observa le directeur se baisser prendre l'arme, et soudainement la pointer sur elle. Ah. Donc il n'avait pas vraiment appréciée qu'elle prenne les choses en main. Sérieusement, il imaginait quoi ? Qu'elle allait sagement les regarder se taper la conversation ? Pourquoi pas l'inviter à prendre un thé tant qu'on y était. Sa formation au sein de la MIA avait été très ... vive à ce sujet. On ne traîne pas, et on ne laisse aucune chance à l'homme de lui faire croire qu'il va s'en sortir. C'est la règle. Balance ou crève. Mais bon, visiblement, elle venait de griller sa couverture et se mettre dans la merde.
Pourtant, elle ne cilla pas. Même pas pendant son petit discours pleins d'amour et d'attention charmante à son égard. Il y avait pas à dire, c'était beaucoup mieux quand il fermait sa gueule de petit prétentieux et qu'il se contentait de jouir. Mais ça, l'italienne se le garda pour elle. D'ailleurs, elle était quasiment certaine qu'il est des origines italiennes, parce qu'on estime de lui devait frôler celui de Narcisse. Ou alors c'était simplement un con. Mais un connard sexy, tout de même.
Et peut-être un peu bipolaire, puisqu'il tira brusquement dans le genou du détenu qui hurla de douleur et pleura sa mère. Sur le coup, du sang avait giclé sur les habits de l'Alestra. La jeune femme gémit, ça c'était vraiment pas cool du tout, le sang, c'est hyper dur à enlever complètement comme tâche ... Mais Kendall releva bien vite la tête, arqua un sourcil, et eut un petit rire ironique. Niveau menace, il était pas vraiment doué.*
"Oh oui, je suis sûre que la police va croire qu'une jeune femme comme moi joue les gros durs entourées d'hommes aussi musclés et violents. Oh, mais attends, j'ai tenu l'arme pour la légitime défense, puisque vous étiez tous prêt à me violer sois disant pour me donner une bonne leçon pour avoir osé me plaindre sur la qualité de la cuisine dans cet hôtel. Crois moi, quand je le veux, je peux très bien faire la victime, t'es pas le premier qui menace de me balancer aux flics. Même si tu dois certainement payer certains flics dans cette ville, moi j'en paie d'autres. Et oh, je ne fais pas partie d'un gang."
*Les hommes finirent par la lâcher et elle ne se gêna pas pour leur faire comprendre du regard que c'était de vrais connards. Pas sûr qu'ils aient comprit d'ailleurs. Généralement, ce genre d'hommes vont bien pour faire les toutous et exécuter les ordres, mais dès qu'il s'agissait d'activer leur quotient intellectuel, c'était pas la même histoire et ça frôlait celui des huîtres. Lorsqu'elle fut remise de ses émotions, l'italienne se rapprocha du directeur, le regard on ne peut plus sérieux.*
"Par contre je suis sûre que la police serait ravie d'apprendre qu'un directeur d'hôtel possède un bunker secret, des hommes de mains visiblement prêts à exécuter des gens un peu trop gênants ou qui osent simplement ouvrir leur gueule. Et aussi, j'aimerai savoir ... Pourquoi certains clients pensent qu'il y a des putes dans cet établissement ? Un réseau caché peut-être ? Un réseau d'escorte de luxe ? Revente de filles ?"
*Un léger sourire en coin se dessina sur son visage et elle leva légèrement les bras.*
"Quoi qu'il en soit, je ne suis pas sûre que tu apprécierais que la police vienne s’immiscer dans tes affaires ... "frauduleuses", peut importe ce qu'elles sont. Et d'abord, les gangs et la mafias sont deux choses très distinctes. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Tu aimerais que je compare ton hôtel à ... un motel au bord de la route ? Non. La mafia infiltre des organisations très hautement placées, des institutions, le gouvernement. Les gangs se contentent de se taper dessus pour trois bouts de trottoirs et passent leurs vies à dealer de la drogue merdique achetée dans le marché noir pour une bouchée de pain et le revends trois fois plus cher. Ils se contentent juste de mettre ça dans des petits paquets plastiques."
*Soufflant un grand coup, la jeune Alestra passa ses mains sur son visage, fatiguée d'avoir tout le temps à faire cette putain de différence entre les gangs et la mafia. D'ailleurs, elle venait de se rendre compte qu'elle avait tutoyé le directeur de l'hôtel. Cela la surprenait d'ailleurs. Mais lui c'était permis de le faire juste parce qu'il pensait avoir le dessus sur elle. Au final, elle n'avait fait que le faire descendre de son pied d'estale. Égalité homme/femme. Il faut un peu de féminisme dans ce monde de mecs, merde. Un bruit venant de derrière le Bakersfield fit relever la tête de l'italienne. Entre deux gémissements de douleur, il parvint à articuler quelques mots, visiblement à l'intention d'Adam.*
"J'suis d'accord avec ce que la petite vient de dire ... Pas la même chose."
*Pour une fois, il ouvrait sa bouche pour dire quelque chose de censé. La brunette leva les yeux au ciel, excédée. Même si, à priori, il se rangeait de son côté pour l'explication, cela n'effaçait pas le fait qu'il soit un ennemi, à ses yeux. D'ailleurs, elle se souvint des paroles du directeur quelques instants plutôt et Kendall trouva bon se mettre les choses au clair.* "Et je n'allais pas vraiment le buter, je voulais qu'il crache le morceau."
*Presque subitement, un air désolé se dessina sur son visage. On aurait dit une petite fille prit en flagrant délit de bêtise par son père, ou quelque chose dans le genre. Avec le recul, elle se rendait compte qu'elle avait vraiment exagérée sur ce coup là, et qu'elle avait totalement perdue son sang froid. Elle se rapprocha encore plus du directeur, pour qu'il soit le seul à entendre ce qu'elle allait dire.*
"Désolée d'avoir ... sur-réagit. Je voulais pas que vous ... le preniez mal, ou quelque chose comme ça. C'était stupide de ma part. Et désolée d'avoir traumatisé votre homme pour s'être fait piquer son arme par une femme."
*Puis Kendall se recula, jusqu'à ce que son dos touche le mur. S'excuser lui coûtait toujours un bout de sa fierté personnelle, mais là, elle trouvait qu'elle avait abusé. A la place du directeur, elle aurait réagit de la même manière, peut-être un peu plus de manière vicieuse, parce que c'était une femme. Mais elle n'aurait certainement pas apprécié que quelqu'un d'autre prenne les devants avec un homme qu'elle s'était fait chier à attraper. Croisant les bras sur sa poitrine, elle se força à fixer autre chose que l'homme attaché au centre de la pièce, et que le directeur. D'un coup, le mur face à elle devint très intéressant à observer.*