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| Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. | |
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Invité Invité
| Sujet: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Dim 18 Mai - 19:38 | |
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*Comment cela était-il arrivé ? Comment Ellena s'était retrouvée devant cet hôtel à Los Angeles, la gorge nouée ? Oh, elle se doutait qu'Adam n'allait pas l'accueillir à bras ouverts et la demander en mariage, non, pas du tout. Le souvenir de la semaine passée ensemble était si présente dans sa mémoire. Peut-être l'avait-il déjà oublié. Quand elle avait su que c'était un riche directeur d'un hôtel de luxe, l'illusion de donner un père à cet enfant s'était envolée. Pourtant, au fond d'elle, l'hispanique s'était mise à espérer que peut-être, il lui donnerait un peu d'argent pour qu'elle arrive à subvenir aux besoins du petit. Par réflexe, une main se posa sur son ventre, déjà un peu rebondit. Ça allait faire bientôt 3 mois et la première échographie n'allait pas tarder à arriver. Non, elle n'en avait pas voulu de cet enfant, et aujourd'hui encore elle se demandait vraiment si elle allait le garder. Mais l'idée de l'abandonner lui donnait envie de vomir. Non, jamais elle ne ferait ça.
Elle ne savait pas combien de temps elle était restée devant le bâtiment, à se demander si c'était vraiment une bonne idée de faire ça. Mais elle n'avait pas le choix, et la Sanchèz avait fini pas entrer. Son ancienne vie lui manquait, fouler un terrain de football lui manquait, sa famille lui manquait, son équipe lui manquait, tout, vraiment tout. Et il avait suffit qu'elle craque pour que ça se passe ainsi, comme si une guillotine lui était tombée sur la gorge. La jeune femme se sentit intimidée devant tant de luxe. Même en faisant partie de l'équipe féminine de Barcelone, elles n'avaient pas la même mode de vie, ni les mêmes hôtels lors des déplacements que leurs homologues masculins.
Ellena ne savait pas où aller. Finalement, elle se dirigea vers l'accueil. Elle se présenta rapidement et demanda à voir Adam Bakersfield, en assurant le connaitre. L'hôtesse la regarda de haut et l'hispanique se sentit vue comme un insecte. Certes elle ne portait pas des habits de marque, mais elle n'avait pas non plus la dégaine d'une clocharde. Apparemment, cela semblait insensé aux yeux de cette bimbo botoxée que la brunette ait un lien avec lui. Si seulement elle savait ... N'ayant pas de rendez-vous, elle se fit refouler sur les chaises dans une sorte de hall où plusieurs personnes étaient déjà présentes. Elle n'avait pas fini d'attendre. S'asseyant, elle feuilleta d'abord plusieurs magazines, voyant les minutes, puis les heures passer. Au bout d'un moment, elle posa sa tête contre son poing et ferma doucement les yeux, exténuée par l'attente et le décalage horaire dont elle ne s'était pas encore totalement remise.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Dim 18 Mai - 22:21 | |
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Une autre longue journée qui l'attend. À vrai dire, un homme aussi influent et important que lui a toujours de grosses et longues journées, mais là il avait plus de rendez-vous dans son agenda que de temps pour les respecter. Distributeurs, investisseurs, entrevues pour des boulots, entrevues pour des journaux, réunion avec son directeur en marketing, avec la gérante de son club privé et la liste est encore longue. Rien pour le mettre de bonne humeur. Ses vacances en Espagne ne remontait qu'à trois mois, mais il avait bien envie de repartir une autre semaine en quelque part pour se prélasser au soleil, boire de bons cocktails exotiques et passer des nuits chaudes avec de belles petites jeunes femmes. ''Monsieur Bakersfield, une jeune femme demande à vous voir. Il semblerait que ce soit important'' Un long soupire à fendre l'âme se fait entendre. Comme s'il n'en avait pas assez aujourd'hui. ''Faites la attendre. Je verrai si j'ai deux minutes entre deux rendez-vous. Sinon en fin de journée, dites lui de repasser une autre fois'' Comme c'est pratique les intercoms. Pas besoin de se coltiner la présence se sa secrétaire toute la journée.
Plusieurs heures de rencontres, il n'en pouvait plus. Le soleil commençait déjà à se coucher et il se rendit compte qu'il n'avait rien mangé de la journée. C'est assez, les autres n'ont qu'à aller se faire voir. Complètement crevé, il retira sa cravate et déboutonna le collet de sa chemise tout en sortant de son bureau. Il passa devant le bureau de sa secrétaire ''Victoria, ma journée est terminée, tu renvois tout ceux qui se pointe ici, je ne veux plus voir personne'' La demoiselle en question hocha la tête pour indiquer qu'elle avait bien compris, mais pointa son crayon en direction des fauteuils. Le directeur se tourna alors et arqua un sourcil perplexe en te voyant. Ellena? C'était donc toi la jeune femme qui voulait me rencontrer? Un rapide coup d'oeil à sa montre. Ça faisait plusieurs heures que tu étais là. ''Victoria.. fais moi monter quelque chose à manger à mon bureau'' L'homme d'affaire s'approcha de toi et se racla la gorge avec une fausse toux assez sonore afin de te réveiller ''Tu peux me suivre dans mon bureau'' Sans prendre la peine d'attendre que tu te lèves, il fit demi tour et retourna dans son bureau pour prendre place à son fauteuil, dos à l'immense baie vitrée.
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Lun 19 Mai - 16:35 | |
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*C'était invraisemblable. Combien de temps avait-elle passée dans cette salle à attendre ? L'idée de sortir acheter quelque chose à manger ne lui était même pas venue à l'esprit, elle sentait bien que si ses fesses se décollaient du siège, elle perdrait immédiatement sa place. Ce ne fut qu'un raclement de gorge qui lui fit ouvrir les yeux. Elle sursauta légèrement, surprise que ce soit le Bakersfield. Devant son intonation, l'hispanique ne se fit pas prier et se leva pour le suivre, essayant d'ignorer le regard inquisiteur de la secrétaire. La veste qu'elle portait sur elle cachait ses petites rondeurs, et heureusement pour elle, elle n'avait pas encore prit sur le visage. Peut-être n'avait-il pas fait attention, et au fond, elle l'espérait. Elle préférait lui annoncer elle même, et non par des déductions. Peut-être était-il plus prudent de ne pas lui dire tout de suite. D'attendre de voir si sa présence était tolérée ou non.
En entrant dans son bureau, elle se sentit intimidée devant lui et son regard inquisiteur. Ce même regard qui l'avait fait craquer quelques mois plus tôt, et qui le faisait encore aujourd'hui. Surtout qu'il n'avait plus sa cravate et qu'il avait légèrement déboutonné sa chemise. La jeune femme détourna le regard en se mordant la lèvre inférieure. Non, ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça. Il fallait qu'elle trouve un moyen d'amener le sujet le plus en douceur possible, pour ne pas le braquer. De ce qu'elle en avait vu à Barcelone, c'était un homme bien qui voulait juste prendre du bon temps. Est-ce qu'il fallait le punir de cette manière pour ça ? Mais s'il ne le méritait pas, la Sanchèz non plus, ne méritait pas de se retrouver mère célibataire et d'abandonner sa carrière footballistique si prometteuse.
Elle n'osait pas s'asseoir, pourtant elle était fatiguée et mourrait de faim. Est-ce que c'était elle qui devait commencer la conversation ? Probablement. Il devait se poser un million de questions et la première était la raison de sa présence ici.*
"Je, uhm ... Ça fait un bail."
*Non, elle n'était pas douée et tout cela la rendait mal à l'aise. Son regard se posait partout, sauf vers l'homme en face d'elle. Est-ce qu'en cet instant elle regrettait leur rencontre ? Non. Il lui avait fait passer une semaine paradisiaque, qui virait aujourd'hui cauchemar, mais pour rien au monde elle n'aurait changé leur rencontre.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mar 20 Mai - 1:06 | |
| Assis dans son fauteuil, il observait la jeune femme assise devant lui avec un regard perplexe. Qu'est-ce que tu faisais là? Il se faisait tard et il n'avait certainement pas l'intention d'étirer cet entretient. Dans un soupire d'agacement, il regarda sa montre, signe non verbal d'impatience quand tu finis enfin par ouvrir la bouche. Un bail? D'accord. En sujet d'entrée en matière, il fallait repasser. ''À peine 3 mois.. j'appelle pas ça un bail.. mais peut-être que dans ton coin le temps passe plus vite..'' Un peu de sarcasme. Du Adam tout craché. Le fait de ne pas savoir pourquoi tu étais venu jusqu'ici l'agaçait au plus au point. Sans compter qu'il avait une journée des plus chiante dans le corps.
''Écoute.. heum.. Elleen c'est ça? Je.. je suis surpris de te voir ici. Honnêtement, on a passé une semaine sympa, mais c'était inutile de faire tout ce chemin pour venir me voir. Je suis un homme occupé et je n'ai pas de temps à perdre avec des gamines qui ont le béguin'' Bah quoi? Pour quelle autre raison tu serais ici? Ce ne serait pas la première fois que des jeunes femmes se pâment devant le célèbre et richissime propriétaire du luxueux hôtel, reconnu au travers le monde. Même que plusieurs de ses employées restaient accrochées pathétiquement à l'homme d'affaire qui s'amusait de cette idôlation. Par contre, de là à faire toutes ces heures d'avion pour débarquer dans lel bureau d'une aventure de vacances qui ne vous attend pas, c'est un peu exagéré. Disons qu'une certaine inquiétude grimpe dans son esprit. Il espérait que tu ne sois pas ce genre de folle phsychopathe trop accrochée et que tu te mettes à lui causer des soucis. Parce que de toute évidence, tu semblais nerveuse et ça le rendait lui même nerveux.
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mar 20 Mai - 13:54 | |
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*Le coeur de l'hispanique rata un battement. C'était clair, elle le faisait chier. Elle avait envie de faire demi-tour et de partir s'enfermer dans la chambre d'hôtel pour ne plus jamais en sortir. Pourquoi elle était venu là ? Pourquoi elle avait pu penser qu'il était différent des autres mecs ? Oh oui, pendant une semaine, il avait été un parfait gentleman, mais en réalité, il n'en était pas un. Loin de là. Pourtant elle ne dit rien, elle se contenta de baisser les yeux et de se mordre la langue très fort pour ne pas aggraver les choses et ne pas lui dire des choses qu'elle regretterait. Mais lorsqu'il l'appela Eileen, lorsqu'il osa l'appeler par un autre nom en la regardant dans les yeux, son sang ne fit qu'un tour. Non, ça n'allait pas se passer comme ça, elle n'allait pas se faire jeter de cette manière et surtout en ce faisant appeler 'gamine'. Un léger rire s'échappa de ses lèvres et elle ne put s'empêcher quelques mots d'exaspération en espagnol. Mais elle fit un effort, et s'adressa à lui en anglais.*
"Oh, je vois que t'as la mémoire courte visiblement, je m'appelle Ellena et pas Eileen. Mais soit. Et je ne suis pas une stupide gamine qui a la béguin pour toi si je suis venue c'est parce que ..."
*Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une jeune femme entra dans le bureau, un plateau de nourriture à la main. L'odeur des mets parvint aux narines de l'hispanique. Très mauvaise idée. Elle sentit quelque chose remonter le long de son estomac. Oh non pas maintenant, pensa t-elle ... Rapidement, elle fit volte-face et sortit de la pièce en trombe à la recherche des toilettes. Finalement, elle croisa en chemin un employé qui les lui indiqua et elle courut s'y rendre. Sans ménagement, elle poussa la porte de la première cabine qu'elle vit dans les toilettes pour femmes et ne rendit qu'un peu de bile, n'aillant rien avalé de la journée. Lorsqu'elle sortit, elle se passa de l'eau fraîche sur le visage, et se nettoya la bouche en avalant et recrachant de l'eau. En s'observant dans la miroir, elle vit quelqu'un qui ne lui ressemblait pas. Où était la Ellena si joyeux et pétillante ? Partie depuis qu'elle avait dû raccrocher les crampons et partir sans un mot à sa famille, trop honteuse.
A cette pensée, les larmes lui montèrent aux yeux. Ah, stupides hormones ! Elle n'était pas si sensible d'habitude, c'était certain. Le ventre complètement vide et la nausée encore présente, la brune sentit la tête lui tourner, et elle dû s'adosser contre le mur pour se tenir. Se laissant doucement glisser, ses fesses finirent par toucher le sol et elle recroquevilla ses jambes contre elle comme elle le pouvait à cause de son ventre. Son front toucha ses genoux, et elle ferma les yeux, se demandant encore une fois pourquoi elle était venue, pourquoi elle n'avait simplement pas disparue pendant 9 mois sans faire de bruit et laisser le bébé à une famille qui voudrait volontiers de lui et aimante. Pourquoi il fallait qu'elle est cette stupide morale qui lui criait de le garder et pourquoi fallait-il que le père soit un homme comme le Bakersfield, hautain et imbu de lui même face aux autres.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mer 21 Mai - 17:26 | |
| Eileen.. Ellena.. c'est du pareil au même. L'important c'est qu'il c'était souvenu qu'il t'avait eu dans son pieu à quelques reprises. C'est pas la chance de toutes les femmes qui y passent, tu devrais te sentir privilégiée. Si tu es venue c'est parce que.. ? Il se passe quoi là? De toute évidence, l'odeur de la bouffe te lève le coeur. C'est presque insultant sachant que j'ai le meilleur cuisinier du pays à mon service. Personne ne lève le nez sur un plat préparé par son soin. Même un qui salait un peu trop sa cuisine s'est fait renvoyer alors cette fois, il n'y a rien à critiquer. Il le confirme en prenant une nouvelle bouchée pendant qu'il te regarde quitter son bureau en prenant les jambes à ton cou. Tant pis. C'est ton problème d'avoir attendu autant de temps dans la salle d'attente pour au final t'enfuir. Un problème de moins. Ce n'était pas ses moments favoris de devoir désillusionner une jeune femme en mal d'amour. Quoi que..
Victoria entra dans le bureau après avoir frappé discrètement à la porte. ''Excusez-moi Monsieur Bakersfield, mais je voulais savoir si vous vouliez que quelqu'un s'occupe de la jeune femme enceinte?'' Moment de silence. Il tenait sa fourchette à mi chemin vers sa bouche et regardait sa secrétaire d'un air perplexe ''La demoiselle qui vient de sortir de votre bureau, elle semble avoir été malade et se trouve dans la salle de bain. Il est possible que l'odeur de nourriture lui ait donné la nausée. Est-ce que vous voulez que employé la place dans une chambre le temps qu'elle se remette?'' Il n'avait pas suivi la moitié du discours de son adjointe. Son esprit avait déconnecté au mot enceinte. Non. C'est impossible. Et si c'était ce que tu étais venue lui dire? Si c'était ça, c'était une véritable catastrophe. Lui? Un gamin? Impossible. Il ne lel voulait pas. Le directeur se faisait violence pour ne pas hurler et balancer son assiette contre un mur. Victoria sentait bien la tension dans la pièce et n'osait rien dire, le regard au sol. D'un air totalement calme, presque inquiétait, Adam posa son regard sur elle ''Amenez là moi ici, maintenant!''
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Jeu 22 Mai - 17:03 | |
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*La jeune femme ne releva la tête qu'au bout de quelques instants et se remit difficilement sur ses jambes. Elle prit appuie avec ses mains sur le bord du lavabo et se dit qu'il était temps de partir. Non, ça ne servait à rien de venir ici, elle s'était fait des illusions et tant pis si ses parents n'acceptaient pas l'enfant. Mais visiblement, le père n'allait pas s'en préoccuper. Déjà qu'il ne se souvenait même pas du prénom de l'hispanique ... Secouant la tête, elle s'apprêta à sortir quant une autre jeune femme entra dans la pièce. Surprise, Ellena sursauta.*
"Monsieur Bakersfield aimerait vous voir dans son bureau. Maintenant."
"En fait, je ne me sens pas très bien. Je reviendrais plus tard."
"Je crains que vous n'aillez pas vraiment le choix."
*Le regard que lui lança la jeune femme semblait dire à la footballeuse que ce n'était pas une option, en vérité. Avalant avec difficulté sa salive, la brune lui fit un petit sourire, signe qu'elle allait la suivre. Ce qu'elle dit. Pendant le court trajet, elle se demanda ce qu'il lui voulait. Exiger la raison de sa présence ? S'excuser ? Non, la jeune femme avait de gros doutes sur cette deuxième possibilité. Que faire ? Lui mentir ? Oui, cela être une très bonne option. Lui dire qu'elle était folle amoureuse de lui et qu'elle était revenue exprès pour le revoir. Quant à sa petite escapade dans les toilettes, elle n'aurait qu'à simplement expliquer qu'elle avait mangé quelque chose de pas très frais hier soir. Elle allait devoir mettre sa morale et sa fierté Catalane de côté pour tenter de sortir dignement de cet hôtel. Tant pis, elle ne le reverrais plus jamais. Elle mentirait ensuite à sa famille en disant qu'elle fréquentait un garçon depuis quelques temps et que le bougre s'est enfuit en apprenant la nouvelle. Son plan tenait debout, et la Sanchèz était prête à le mettre en place. Lorsqu'elle entra une nouvelle fois dans le bureau d'Adam, l'odeur de la nourriture la saisit une fois de plus. Pourtant, elle ne fit rien paraître. Mais ce qui lui glaça le plus le sang, c'était le regard qu'il posait sur elle. Elle aurait été un insecte qu'il l'aurait regardé de la même façon, sûrement. Ellena attendit patiemment que la jeune femme l'ayant accompagné reparte. Pourtant, l'hispanique ne bougea pas d'un pouce, elle était devant la porte, et elle s'apprêtait à mettre son histoire en marche quand ...*
"Je suis enceinte, et tu es le père."
*Surprise ! Non, elle n'avait pas prévu de dire la vérité, c'était sortit tout seul. Comprenant son erreur, la footballeuse mit une main sur sa bouche et se mordit fortement la langue. Non, elle ne savait pas mentir. Quant à la future paternité, elle était sûre de son identité puisqu'Adam restait le seul homme avec lequel la Catalan ait jamais couché. Elle appréhendait sa réaction et elle craignait le pire.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Ven 23 Mai - 0:09 | |
| Le petit hamster roulait à plein régime dans sa tête. Les images de ses vacances lui venaient en avalanche sans être capable d'y mettre un stop. C'était pas possible. Victoria devait se tromper. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Un enfant? Lui? Cette simple idée lui donnait un mal de coeur incroyable. Il détestait les enfants. Ces petites bêtes étranges et diformes qui ne faisaient que pleurer, hurler, manger et foutre la merde partout. Cette idée l'horripile.
Il devait y avoir une autre explication. Il se souvenait très bien de leurs nuits plus que chaudes. Une garce comme toi devait baiser à tout vent. Aucun moyen que ce soit lui le père. En fait, c'était évident. Tu avais probablement du reconnaître Adam Bakersfield le riche et puissant homme de Los Angeles et avais décidé de lui monter un bateau. Lui faire croire que tu es enceinte et ensuite venir lui soutirer un magot. Belle tentative, mais il n'allait pas se laisser faire comme un débutant. Tu n'étais pas la première à inventer des histoires tirées par les cheveux uniquement pour profiter de sa fortune. Malheureusement pour toi, il n'était pas du genre à s'écraser devant la menace. Au contraire, il frapperait deux fois plus fort.
En te voyant entrer dans le bureau, il prend une profonde respiration pour se faire violence de ne pas se jeter sur toi. Si ses yeux avait été du poison, ton corps entier serait en train de se dissoudre en cet instant. C'était presque inhumain de ressentir une telle haine et ce sentiment s'amplifia à l'instant où tu ouvres la bouche pour confirmer ses craintes. Il n'y avait pas plus méprisable comme regard que le sien sur ta personne. Il se leva de son fauteuil, restant tout de même de son côté du bureau ''Tu crois être la première à venir me raconter une absurdité pareille uniquement pour que j'allonge les billets?''
À pas lent, il contourna le bureau pour se rapprocher de toi, sans adoucir son regard. Dans son esprit, c'était tout simplement impossible. Aucun moyen que tu puisses être en cloque par sa faute. Dans le pire des cas, tu avais été une petite idiote à te laisser engrosser par un mec qui te promettait de te décrocher la lune et toi trop naïve, tu y as cru. Dans ce cas, ne compte pas sur lui pour jouer les père de substitution en dépensant le moindre dollar pour cette vermine même pas encore né. ''T'es qu'une menteuse. Je me souviens bien de toi. Une vraie petite chaudasse qui me suppliait presque de la baiser.. tu crois que je suis duppe? Tu as du t'envoyer des centaines de mec. Alors si t'es enceinte ma petite, n'ose pas dire que ça a un lien avec moi.. ''
Il devait se calmer. Sa voix montait et il ne voulait pas prendre le risque que quelqu'un entende cette conversation. Il suffisait d'une simple rumeur pour que la nouvelle s'étale et que ce soit dans tous les journaux de la ville dès le lendemain matin. Il ne manquerait plus que ça. S'approchant lentement de toi, il allait prendre violemment ton poignet pour te sortir de son bureau et te dire de ne plus jamais revenir, mais il eu un flash, ce qui le stoppa dans son élan. Il devait faire attention pour que tu n'ébruites pas l'histoire, sa réputation en dépendait. ''Tu veux que je te crois? Je veux un test de paternité. D'ici là, tu ne recevras pas un sous de ma part. Puisque j'imagine que c'est la raison de ta venue. Une gamine paumé comme toi''
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Ven 23 Mai - 13:16 | |
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*Elle savait qu'il allait mal réagir, mais de cette façon, c'était insensé. De quoi avait-il peur ? Qu'elle le force à reconnaître l'enfant ? Qu'elle lui fasse du chantage jusqu'à la fin de ses jours ? Qu'elle le vende à la presse ? C'était tellement pas le genre de l'hispanique. Non, elle tout ce qu'elle voulait c'était qu'il lui donne de quoi au moins payer les frais d'hospitalisation pour l'accouchement. Le prix en Espagne était exorbitant et même avec son assez bon salaire de joueuse professionnelle de football, c'était limite. Lorsqu'il se leva, instinctivement, elle recula. Et elle manqua de vomir lorsqu'il la traita carrément de pute. Non, il allait trop loin. Il avait le droit de lui dire qu'elle avait été stupide de ne pas avoir prit de précautions, qu'elle méritait ce qu'il lui arrivait, mais lui dire que c'était une chaudasse et qu'elle se tapait beaucoup d'hommes, c'était trop. Ça n'était pas voulu, mais sa main partie toute seule et percuta la joue du brun. Son regard qui avait alors été jusque là compréhensif devinrent agressif, et ses pupilles s'assombrirent sous la colère. Rien à foutre qu'elle l'ait frappé, il l'avait cherché.
Elle ne le connaissait pas, il ne savait pas comment cela allait continuer. Sans même réfléchir, elle posa sa seconde main d'un geste protecteur sur son ventre. Sous cette position, on voyait clairement ses rondeurs. Lorsqu'il lui demanda un test de paternité, elle eut un petit rire. Si elle était sûre qu'il était le père, c'est parce qu'elle avait une preuve infaillible.*
"Je sais tu es le père parce que tu es le seul homme avec qui j'ai jamais couché."
*Ça, c'était dit. Du bout des doigts, elle caressa doucement son ventre, sans même s'en rendre compte.*
"J'en ai rien à foutre que tu sois blindé ou pas, je serais quand même venu te voir si tu avais été ... Je sais pas ... carreleur ou éboueurs. Si tu crois que l'argent est la seule raison pour laquelle je suis venue te voir, tu te trompes lourdement ... Et ne me traite pas de gamine, de nos deux, c'est qui qui devra assumer cet enfant jusqu'à la fin de sa vie ? Je le veux pas plus que toi mais ..."
*La voix de l'hispanique commençait à trembler et ses yeux devenaient humides. Elle secoua et tourna la tête pour ne pas voir le regard du Bakersfield sur elle.*
"... c'était trop tard pour avorter et ... Je pense pas que je serais capable de l'abandonner à sa naissance. Je ... Je dois tout laisser tomber pour lui. Et pire que tout je dois laisser tomber ma carrière de footballeuse. Tu crois que ça me fait plaisir de laisser tomber la chose pour laquelle je vis depuis que je suis née ? Tout ça pour élever un gosse dont le père est un parfait inconnu qui me traite de pute."
*Soufflant un grand coup, elle se reprit et planta de nouveau ses prunelles dans celles d'Adam.*
"C'était une erreur de venir ici, et pendant une seconde j'ai cru que ... Que tu allais au moins payer les frais de l'hôpital. C'est pas grand chose comparé à ce que je vais devoir faire. Tu peux que c'est ma faute et mon problème tant que tu veux, mais c'est la tienne aussi, c'est toi le père. Et si tu veux absolument ce test de paternité tu l'auras, mais la réponse sera la même."
*Ça lui faisait mal, tellement mal de savoir que son enfant ne connaitrait jamais son père et qu'il allait devoir grandir dans une famille à moitié complète. Elle, elle avait été élevé dans l'amour d'une grande famille, et c'était ce qu'elle voulait pour les enfants qu'elle auraient eu beaucoup plus tard, avec un homme qu'elle aimerait vraiment.*
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Adam H. Bakersfield
Date d'inscription : 09/04/2014 Messages : 125
| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Sam 24 Mai - 1:26 | |
| Comment tu as osé? De toute évidence, tu ne le connaissais pas. Sinon, tu saurais que des gens on payé cher pour beaucoup moins que ça. Jamais il n'acceptait de se faire toucher par n'importe qui sans qu'il l'ai voulu. Évidemment, il ne pouvait pas répliquer. Non pas par manque d'envie, ah non, parce que pour ça, il n'y avait pas de doute, ça le démangeait douloureusement de te foutre son poing sur la gueule. Sauf que ce n'est pas en se laissant aller à ses pulsions qu'il avait pu grimper l'échelle de la puissance aussi rapidement. Non, il est beaucoup plus malin que ça. N'empêche que tu semblais avoir tout prévu.
Quand on s'en prenait à lui, à son hôtel, à son argent, à sa réputation, le jeune homme devenait un tantinet paranoïaque. Mais oui, c'était un plan prévu depuis le début. Les vacances en Espagne, toi qui vient le draguer. Tu savais depuis le début qu'il était plein aux as. Et là d'inventer que tu étais vierge pour ne laisser aucun doute sur sa paternité. Ensuite venir ici, trop tard pour l'avortement, passer des heures dans sa salle d'attente afin que le plus de gens te voient caresser ton stupide ventre de garce excentrique. Sans oublier la fuite pour attirer le plus d'attention possible. Après il aurait l'air de quoi de te chasser comme une malpropre. De te frapper, une jeune femme enceinte! Ah oui, brillant la demoiselle.
Tu arrêtes pas de parler.. non.. ferme la. Ta gueule.. Il en a rien à faire.. arrête de parler.. ta voix le rend dingue ''FERME LA PUTAIN DE GRANDE GUEULE MAINTENANT!'' Son coeur battait à une vitesse inhumaine. Desserrant sa cravate pour arrêter d'avoir l'impression de suffoquer. Il se tourne vers l'immense baie vitrée derrière son bureau avant de se tourner à nouveau vers toi en te fusillant du regard ''Premièrement.. ne t'avise plus jamais de me toucher.. PLUS JAMAIS! J'espère que tu as compris parce que la prochaine fois je te jure sur ma vie que je ne laisserai pas passer'' Il fait quelques pas vers toi sans jamais dévier son regard de haine du tien ''Ensuite.. TAIS TOI! J'en ai vachement rien à faire de tes histoires d'éboueurs, d'avortement, d'abandon, de ta carrière merdique de footballeuse, ou de tout le reste. Arrête de me raconter ta vie, t'es personne. Tu entends? T'es personne. Autant que cette pseudo vermine que tu as dans le ventre. Je le veux ce putain de test parce que je suis loin d'être le genre de mec assez dupe pour croire toutes les paroles d'une folle dingue comme toi. Et si jamais c'est la vérité, c'est encore plus pathétique. Tant qu'à avoir écarté les cuisses devant un parfait inconnu tu aurais pu au moins te renseigner sur ce qui peut arriver dans ce cas là. T'es dans la merde et tu l'as bien mérité. T'as qu'à le vendre si tu veux du fric. J'ai rien demandé alors je vois pas pourquoi je devrais débourser''
Au fond, c'est ce qu'il allait devoir faire. Une fois qu'il aurait ce test de paternité, il allait devoir faire faire un contrat qui stipule qu'elle doit garder le silence sur cette histoire en échange d'une coquette somme. Évidemment, il serait dit que jamais elle devrait dire à l'enfant son lien avec Adam et tout ce qui s'en suit. Mais ça, il ne te le dirais pas de suite, un plan que tu en viennes à falsifier les papiers. Dans un profond soupire d'exaspération, il se passa une main sur le visage et ensuite dans ses cheveux tout en se laissant tomber dans son fauteuil, le regard complètement perdu.
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Sam 24 Mai - 7:47 | |
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*Il était inhumain, ses mots frappaient l'hispanique avec violence. Non, elle était forte d'habitude, elle ne se laissait jamais faire, ni marcher sur les pieds. Elle avait le sang bouillant catalan et elle savait se faire entendre. Mais là, rien ne sortait de sa gorge. La seule chose qu'elle avait envie de faire était d'aller se terrer, loin de cet homme qui se tenait devant elle. En vérité, c'est parce que ses hormones ne lui empêchait et qu'elle avait envie de pleurer. Ah saleté ! Jamais elle n'avait été faible et ça la rendait folle. Surtout quand il parle de l'enfant comme une ... vermine ? Mais quel genre d'homme osait parler comme ça ? Non, elle ne s'attendait pas à ce qu'il saute de joie mais de là, à l'insulter, à lui dire qu'elle l'avait mériter, lui parler comme un chien, il y avait un monde.
Elle était déçue. Terriblement déçue. Oh mais pas seulement contre lui. Contre elle aussi. Parce qu'elle avait cru qu'il était un autre genre d'homme ... Un vrai. Elle avait été tellement naïve ... Mais non, elle n'allait pas se laisser faire. Même si elle avait terriblement envie de lui mettre une nouvelle baffe.*
"De nous deux, c'est toi le plus pathétique. Regardes toi, tu deviens un monstre, ou plutôt devrais-je dire, tu es un monstre. T'es personne non plus. Tu penses que les gens te mangent dans la main mais c'est pour mieux t'insulter dans ton dos. T'as vie est triste à mourir, t'es tout seul en vérité. Tu le recevras, ce putain de test de paternité, juste pour te prouver que le monde n'est pas remplit de menteurs et de menteuses qui en veulent qu'à ton argent. T'es égoïste à en pleurer, l'argent ne fait pas tout dans la vie, mais je t'en prie, reste dans ta vie merdique dans ton hôtel si tu penses être le maître du monde. Mais crois moi, je vais te faire le plaisir de ne jamais entendre parler de cet enfant, pour lui comme pour moi, son père est mort."
*Sans plus de cérémonie, elle sortit du bureau prenant bien soin de claquer correctement la porte derrière elle. Pourtant, elle ne s'en alla pas directement, une fois devant la porte, la jeune hispanique reprit son souffle et un sanglot la secoua. Passant ses mains sur son visage, elle se dépêcha de récupérer son sac qu'elle avait laissé dans la salle d'attente et passa devant la secrétaire sans même un regard. Non, elle n'arrivait pas à se rendre compte de ce qui venait de se passer. Son enfant ne verrait jamais son père, elle s'en faisait une promesse. Une fois à l'extérieur du bâtiment, Ellena s'adossa rapidement contre le mur. La tête lui tournait par un trop plein de colère en elle, et celui qui partageait son ventre ne l'aidait pas à se calmer. Non, il la rendait encore plus furieuse. Pourquoi avait-il fallu qu'il soit là ? Il gâchait tout. Mais elle n'arrivait pas lui en vouloir vraiment, non, il n'y était pour rien, c'était qu'un tout petit être innocent, et l'hispanique se promit de le protéger du monde extérieur, même s'il s'agissait de son père.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mar 27 Mai - 3:35 | |
| Si tu crois pouvoir t'en tirer aussi facilement, tu t'es profondément gouré ma pauvre. Ton petit discours de femme vexée n'a aucune importance. Ça fait des années que le jeune homme d'affaire boss dur pour avoir ce qu'il a aujourd'hui, pour être le maître de son empire et il ne laissera pas une petite écervelée dans ton genre venir tout gâcher. Il n'est personne ? Tu vas vite déchanter ma jolie. Partout où tu prononceras le nom de Bakersfield, tu auras des gens qui vont le glorifier. Tu crois qu'il est seul ? Il pourrait être présent derrière chaque boulot que tu tenteras de décrocher. Un simple petit coup de fil et ta vie pourrait être ruinée. La prochaine fois que tu tentes d'insulter quelqu'un, fais gaffe à qui tu t'adresses.
Il était hors de question de te laisser filer de la sorte. Un plan pour que tu prennes la fuite et qu'il ne te revoit que plusieurs mois ou années plus tard avec un enfant dans les bras et tenter de l'amener en justice. Un petit coup de fil tout en faisant les cent pas dans son bureau, il rejoignit le chauffeur de sa limousine qui s'arrêta à peine deux minutes après devant l'hôtel. L'employé confirma à son patron que tu te trouvais bel et bien encore devant l'établissement. Sans plus attendre, il raccrocha puis se dirigea d'un pas assuré vers la sortie pendant que le chauffeur sorti de la voiture pour venir t'agripper solidement par le bras. Il ne te laissait pas le choix, tu devais le suivre. Il ouvrit la porte arrière de la limousine et te plaça sur la banquette. Il n'était pas violent, ni brusque, mais ne laissait place à aucune discussion.
Quelques minutes plus tard, la porte arrière de l'autre côté de la limousine s'ouvrit laissant apparaître Adam qui grimpa à l'intérieur et ferma la porte d'un geste sec sans daigner te regarder ''Il va falloir que tu arrêtes de t'enfuir. On a des choses à régler. Là, c'est la clinique. Je ne prendrai aucun risque avec toi'' Sur ces mots, la voiture démarra et prit la route de la clinique privée où Adam allait depuis toujours. Évidemment, quand on a de l'argent, on a des passe-droit. Il n'avait aucune envie d'attendre des semaines avant d'avoir les résultats. Il les aurait aujourd'hui. ''Et que je ne t'entende plus jamais m'insulter. Tu peux bien dire que l'argent ne compte pas, mais je présume que c'est bel et bien pour ça que tu es venu me voir. Fallait pas t'attendre à tomber sur ton prince charmant qui allait t'accueillir les bras ouverts''
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Jeu 29 Mai - 10:41 | |
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*La jeune femme cru faire une attaque lorsqu'elle sentit quelqu'un l'agripper et la mettre dans une voiture. Enfin, une limousine plutôt. Sans aucun doute que le Bakersfield était derrière tout ça. Mais quand est-ce que cela allait se terminer ? Il avait été clair, il ne lui donnerait pas d'argent sans le test. Test qu'elle avait bien dit qu'elle allait faire. Alors c'était quoi son putain de problème. Sans même le regarder, elle l'écouta. Enfin, elle fit semblant. Parce qu'en réalité, elle commençait réellement à se sentir mal. Elle n'avait rien mangé, ni rien bu depuis des heures, sans compter le choc du face à face. La Sanchèz tourna la tête vers la vitre, observant le paysage défilé. Plus il parlait, plus elle avait envie de sortir de la voiture en route.
Quand enfin ils arrivèrent devant la clinique, visiblement très privée, elle ne prit pas la peine d'attendre et sortie de la limousine. L'air frais lui fit du bien, mais elle dû s'adosser à la carrosserie de la voiture pour ne pas flancher. Heureusement pour elle, une infirmière ou quelque chose comme ça vint les accueillir. Après avoir jeté un coup d'oeil au Bakersfield, elle s'intéressa à la jeune femme.*
"Mon dieu vous êtes toute pâle ! Vous vous sentez bien ? Ohlalala, ne me dîtes pas que vous avez sauté un repas, c'est très mal dans votre état enfin ! "
*Ne prenant pas la peine d'attendre une réponse de l'hispanique, l'infirmière passa son bras autour de la taille d'Ellena pour la soutenir. Rapidement, elle tourna la tête vers Adam.*
"Vous n'aurez qu'à aller à l'accueil pour expliquer votre demande, Monsieur Bakersfield. Je m'occupe d'elle."
*Après un hochement de tête polie, elle emmena la jeune femme à l'intérieur de la clinique, puis l'installa sur un lit, dans une salle d'observation. Ellena se jeta presque sur une des barres de céréales que l'infirmière lui avait emmené, ainsi que sur le gobelet remplit d'eau. Une fois qu'elle fut rassasiée et hydratée, la brunette se sentit beaucoup mieux. La jeune femme qui s'occupait d'elle s'affairait autour d'elle, et une lueur inquiète traversa son regard lorsqu'elle vit la longue aiguille.*
"Est-ce que ça va lui faire mal ?"
*L'infirmière se retourna vers elle, un sourire bienveillant sur les lèvres, presque maternel. Elle secoua la tête et posa l'aiguille pour placer un cathéter sur le bras de la future maman.*
"Non, ne vous en faîtes pas. Je vais d'abord vous faire une prise de sang puis ensuite je vais prélever un peu le sang du bébé qui se trouve dans le cordon ombilical. Pour ça, je piquerais un peu dans le placenta, ni vous, ni le bébé ne ressentirait quelque chose."
*La Sanchèz hocha la tête. A vrai dire, elle lui faisait confiance. D'ailleurs, lorsqu'elle s'était approchée d'elle, elle avait pu remarqué que l'infirmière s'appelait Maria. Un prénom à consonance hispanique qui rassura d'autant plus la brunette. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se sentait presque chez elle, à Barcelone. Alors que Maria était entrain de remplir des tubes de son sang, elle désigna du menton le ventre arrondie de la jeune femme, qui était bien visible par sa position à moitié allongée.*
"Vous avez fait la première échographie ?"
*Secouant de gauche à droite la tête, Ellena posa une main sur son ventre et le caressa du bout des doigts. Non, et elle n'était pas encore prête, d'ailleurs, à voir sur un écran la vie qu'elle portait en elle.*
"Vous allez voir, c'est l'un des moments les plus émouvants pour les parents ! Les futures mamans finissent souvent par pleurer de joie, et aussi les pères, même s'ils font les gros durs."
*L'hispanique manqua de rire. Non, elle n'allait certainement pas pleurer de joie. Elle allait flipper, paniquer et sûrement se mettre à pleurer de chagrin. Quant au père, là, elle faillit ricaner méchamment. Non, Adam n'allait pas pleurer de joie, et d'ailleurs, il n'allait sûrement jamais voir cet enfant. Que ce soit à travers l'échographie ou en vrai.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Ven 30 Mai - 1:10 | |
| Il avait le temps du trajet pour réussir à se calmer, c'est pourquoi il évitait le plus possible de poser le regard sur toi sinon c'était la rage assuré. Jamais il ne c'était senti aussi trahi. Logiquement, tu ne lui devais rien et vice versa, mais ça faisait partie des règles non écrites en terme de coups d'un soir. C'est simple pourtant. Si la fille ne prend pas de moyens de contraception, on demande à mettre un condom. C'est pas compliqué pourtant.
Il fut sans doute tout aussi soulagé que toi quand la voiture s'arrête enfin, signe que vous étiez rendu à destination. Le chauffeur avait sans doute averti de leur arrivée puisqu'une infirmière vient les accueillir pour s'occuper de toi. Il lui répond d'un simple signe de tête. Il fallait qu'il reste normal, qu'il ne démontre pas son agacement. Il avait une image à respecter, une réputation à conserver et ce n'était pas une petite garce dans ton genre qui allait foutre des années de travail en l'air. Ah ça non, il n'allait pas laisser une telle chose se produire.
Pendant que la dame s'occupait de toi, il alla donner ses directives à la réception. Une chance qu'il avait l'habitude de jouer un double jeu, ça lui facilitait la tâche pour jouer le gentil homme qui portait secours à une demoiselle en détresse. Après un petit échange sympathique, il allait s'assoir dans la salle d'attente, juste à côté de la pièce dans laquelle tu te trouvais. Il ruminait, serrant fortement les appuies bras de ses mains. À peine tu étais entrée dans sa vie, qu'il devait déjà débourser une fortune pour régler la situation. Ça venait de lui coûter 10 000$, mais il allait avoir la réponse de ce test dans l'heure suivante.
Adam en avait marre d'attendre, c'est pourquoi il se leva et entra dans la pièce dans prendre la peine de frapper. Tu étais seule, allongée sur un petit lit. L'infirmière venait de partir pour aller porter les prélèvements à leur laboratoire privé. ''Je vais en avoir le coeur net dans moins d'une heure et toi tu ne bouges pas de là tant que je n'ai pas de réponses'' Il soupire en se passant une main sur le visage puis dans les cheveux. Il serre les dents en se retenant de ne pas enfoncer son poing dans le mur ''Veux-tu bien me dire ce qui t'es passé par la tête? C'est quoi ton problème? Personne ne t'a jamais appris que quand un mec te baise c'est quelque chose qui risque d'arriver?''
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Dim 15 Juin - 7:57 | |
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*Le repos de l'hispanique fut de courte durée. A peine eut-elle le temps de poser la tête contre le siège après le départ de l'infirmière que le directeur de l'Olympe rentra. La jeune femme se retint de souffler d'exaspération. Et de ricaner, par la suite. Non, dans sa situation, il n'y avait pas beaucoup de chance pour qu'elle s'enfuit en courant, même si ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Fermant les yeux, elle se retint fortement pour ne pas lui balancer une réplique acerbe dans la tête. Avec lui, elle avait l'impression que c'était la seule à s'être mise dans sa situation alors que, jusqu'à preuve du contraire, pour faire un enfant, il fallait être deux. Mais finalement, ça ne l'étonnait pas plus que ça, le Bakersfield n'avait pas vraiment l'air d'assumer ses erreurs, encore moins quand ça allait être quelque chose qui le suivrait toute sa vie.
La Sanchèz ne répondit pas tout de suite, et prit le temps de s'installer plus confortablement sur le lit. Ils étaient dans un hôpital et Adam n'allait surement pas prendre le risque de faire une scène. Néanmoins, Ellena donnerait cher pour voir la tête qu'il tirerait quand il verrait les résultats positifs du test ... C'était un peu sadique, mais après toutes les horreurs qu'il lui avait balancé à la gueule, c'était ce qu'il méritait. Elle non plus n'avait pas eu le droit à prendre la nouvelle de manière douce, pourquoi lui l'aurait-il ?*
"Mon problème ? Oh pardon, je ne savais pas que j'étais toute seule dans l'affaire. Et toi, c'est quoi ton problème ? Tu ne sais pas qu'à force de baiser sans mettre de préservatifs, ça risquait de finir comme ça ?"
*Ellena trouvait ça trop facile de se faire jeter la faute dessus, et elle n'allait pas se laisser faire. Surtout que, d'après ce qu'elle avait compris, c'était plutôt un homme à femmes. Génial, elle était vraiment tomber sur le bon numéro. L'heure qui suivit fut sans doute la plus longue de sa vie. Elle n'avait pas adressait plus la parole au brun, et vice versa. Il devait certainement la maudire et l'insulter de tout les noms dans sa tête, mais l'hispanique s'en contrefoutait totalement. A vrai dire, elle s'était contentée de caresser son ventre en tentant de se rendre vraiment compte qu'elle avait un autre être vivant en elle. Au bout de trois mois, elle avait toujours du mal à vraiment se l'imaginer.
Enfin, quelqu'un rentra de nouveau dans la pièce. Mais ce n'était pas une infirmière, c'était un homme, et un médecin, apparemment. Et il semblait connaître le Bakersfield puisqu'il le salua et lui lança un regard grave. Ellena se redressa un peu et attendit qu'il prenne la parole. L'homme s'approcha de la jeune femme et se plaça entre elle et le directeur de l'Olympe.*
"Bien, je viens de recevoir les résultats des analyses ..."
*Visiblement, il voulait faire monter la semoule et la Sanchèz se retint de lui dire qu'on était pas dans un jeu télévisé et que l'enjeu était beaucoup plus important que de savoir si on avait gagner le voyage ou pas.*
"... et les résultats sont formels, Monsieur Bakersfield, ils sont positifs."
*La jeune femme se retint de lui dire qu'elle lui avait bien dit que c'était lui le père. Mais finalement, elle ne dit rien et garda le silence, appréhendant fortement sa réaction.*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Ven 20 Juin - 21:19 | |
| Inutile de répondre à ça. Ce n'était réellement pas le moment de lui faire un cours d'éducation sexuel. À ce niveau, il était plus qu'au courant. C'était toi la petite vierge offusquée qui n'aurait pas du écarter les cuisses au premier beau mec venu qui te faisait la cours. Il n'y a pas aucune fille assez stupide pour aller se faire baiser par un inconnu sans exiger le préservatif si elle ne prenait pas la pilule ou un autre moyen de contraceptif. Ah.. si.. il y en avait au moins une et il avait eu le malheur de tomber sur elle. Des vacances dont il allait se souvenir longtemps.
Le Bakersfield ne voyait plus clair, sa vision brouillée par la colère. C'est comme si son univers s'écroulait autour de lui. En fermant les yeux, il n'avait qu'une seule image. Celle de ses mains posées autour de ton cou, serrant toujours plus fort et jubilant de voir ton air agonisant jusqu'à ce que tu t'écroules au sol. Ce n'est que l'arrivé du médecin qui le fait revenir les pieds sur terre. Heureusement pour toi parce qu'il était sur le point de transformer ses rêves pour la réalité.
Ça ne pouvait pas être possible. Tu n'aurais pas pu rester dans ton pays minable pour élever cet enfant minable loin de lui ? Tu venais de lui foutre un énorme boulet à la cheville. Comment allait-il pouvoir continuer sa vie qu'il adorait tant ? Et si les médias apprenaient l'histoire ? Ça allait être la fin de son empire. Non. Hors de question qu'une telle chose arrive. Il répondit d'un simple signe de tête à l'homme qui sortie immédiatement de la pièce. La tension était palpable et il n'avait aucune envie de se retrouver au centre de cette histoire. Évidemment, le directeur allait laisser une généreuse donation à la clinique pour s'assurer le silence complet sur cette histoire. ''T'es vraiment idiote. Bravo. Tu n'avais pas menti. Par contre, je ne sais pas à quoi tu t'attends. Je n'ai jamais voulu être père et encore moins avec une petite pute de vacances. Tu aurais du rester chez toi et te faire avorter''
Avorter ? Une idée se mit à lentement germer dans son esprit. Il allait devoir y réfléchir à tête reposée et surtout loin de toi. ''Tu vas loger à mon hôtel jusqu'à ce que j'aie décidé de ce que j'allais faire. Je veux te surveiller'' Sur ces mots, il sorti de la petite salle et alla déposer un chèque à la réception avant de sortir et de remonter rapidement dans sa voiture. Il ne pouvait pas te quitter d'un oeil pour le moment. D'un coup que tu aies la sordide idée d'aller raconter ça aux médias pour lui mettre la pression. Un de ces hommes allait rester 24h/24 devant ta porte pour s'assurer que tu n'en sortirais pas.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mer 16 Juil - 16:58 | |
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*Le problème avec ce genre d'homme, c'est qu’apparemment, ils ont souvent raison, même lorsqu'ils ont tord. Secouant la tête, l'hispanique ne prit même pas la peine de lui rétorquer quelque chose, cela n'aurait fait qu'envenimer la situation et c'était bien la dernière chose dont elle avait envie, se prendre la tête avec un imbécile. Puisque oui, elle venait enfin de comprendre qu'elle n'obtiendrait visiblement pas grand chose du Bakersfield et qu'il comptait lui aussi, lui pourrir la vie. Comme si le fait de l'avoir mit enceinte ne suffisait pas assez déjà.
Mais lorsqu'il lui annonça qu'il voulait, ou plutôt qu'il ordonnait, qu'elle loge dans son hôtel, son sang ne fit qu'un tour. Et Ellena n'eut pas le temps de lui répondre quelque chose qu'il était déjà ressortit de la pièce. S'il comptait à ce qu'elle lui obéisse au doigt et à l'oeil, il avait visiblement cru voir la vierge. La jeune femme avait vraiment l'impression qu'il voyait le mal partout et qu'il était assez paranoïaque sur les bords. Si elle avait voulu donner l'histoire à la presse, elle l'aurait fait depuis le début et elle ne se serait certainement pas déplacée pour le lui annoncer de vive voix ... Enfin, toujours était-il qu'il était hors de question qu'elle lui obéisse parce que Môsieur l'avait décidé.
Après avoir respiré un bon coup, la Sanchèz se leva du lit et remis son t-shirt correctement en place, non sans s'attarder sur la rondeur de son ventre. Même lorsqu'elle le touchait, elle avait l'impression que ce n'était toujours pas réel, et pourtant ... L'infirmière qui s'était occupée d'elle au début vint lui dire au revoir, et la jeune Catalane la remercia chaleureusement avant de sortir de la clinique. Elle n'avait pas envie de rentrer tout de suite à l'hôtel, elle avait besoin de prendre l'air et de digérer les évènements venant de se produire ... C'est pourquoi elle embraya le pas le long du trottoir, les mains dans les poches, le regard scrutant les différentes boutiques devant lesquelles elle passait. Ça s'annonçait plutôt mal, elle qui voulait simplement qu'Adam paie les prix exorbitant d'hospitalisation espagnole. Au final, elle n'aurait sûrement rien. Peut-être était-ce le mieux. Mais la perspective de mettre entre parenthèse sa carrière footballistique lui donnait la nausée, elle, qui en avait tant bavé pour réussir. Peut-être qu'un an serait suffisant, et qu'elle réussirait à revenir après tout ça ...
Sans s'en rendre compte, Ellena s'était arrêtée devant une boutique de vêtements pour enfants. Elle mit d'ailleurs quelques secondes avant de revenir à la réalité, et à le voir. Pendant quelques secondes, elle hésita à y entrer, mais c'était plus fort qu'elle. Y entrer serait accepter la chose, et elle n'était pas encore prête. Disons qu'elle avait encore 7 mois pour s'y préparer ...
Découragée, lessivée et surtout énervée contre elle même et surtout Adam, elle s'assit tranquillement à la terrasse d'un café et commanda un diabolo fraise, même si elle avait plus envie d'un mojito qu'autre chose. Mais peut-être était-il un peu trop tôt pour ça ...*
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Jeu 24 Juil - 1:01 | |
| Il ne te faudra pas encore bien longtemps pour te rendre compte du la magistrale erreur de jugement que tu as fait le jour où tu as décidé de frapper à sa porte. Pire, le jour où tu as décidé de garder cet insecte. Ce répugnant petit mollusque. Ce futur être humain qui allait détruire sa vie. Il ne pouvait pas laisser une telle chose se produire. C'était inadmissible. Le Bakersfield ne se souvenait pas d'avoir déjà été aussi en colère qu'en cet instant. Il avait la haine et il devait se faire violence pour ne pas frapper dans tout ce qui se trouvait autour. Gardant la tête haute jusqu'à monter dans sa limousine, il profita de cette solitude pour pousser un profond hurlement de rage.
Il devait réfléchir, il devait trouver une solution à cette catastrophe. Pendant qu'il était au téléphone avec l'un de ses innombrables contacts, il te voit, au travers la vitre teintée, sortir de la clinique sans prendre la direction de la voiture pour rentrer à l'hôtel avec lui. Comment tu oses ? Tu avais eu l'audace de venir jusqu'à son bureau, sur un autre continent que le tien afin de lui jeter cette nouvelle en pleine figure et maintenant tu osais lui désobéir impunément. Adam n'avait pas l'intention de te laisser filer comme si rien était. Tout en continuant sa conversation au téléphone, il fait signe au chauffeur de te suivre, à bonne distance pour que tu ne puisses pas t'en rendre compte.
Stationné dans une rue plus loin, il t'observait sur cette terrasse. Il fixait ton ventre obsessivement. Il devait obligatoirement trouver une façon d'empêcher cette catastrophe. Après plusieurs coups de fil, un de ses contacts qui bossait dans le domaine criminalisé, lui refile le numéro d'un mec qu'il avait engagé quelques semaines auparavant. À ce qu'il parait, il était nouveau en ville et faisait un travail plus que minutieux. Cela pris quelques minutes au directeur avant de comprendre où il voulait en venir. Il faut éliminer la menace avant qu'elle ne grandisse et soit réellement dangereuse. Adam n'était pas un meurtrier. Il usait habituellement de manipulation pour arriver à ses fins, mais là, c'était grave avec de lourdes conséquences. Après tout, tant qu'il n'est pas né, on ne peut pas réellement le considérer comme un être humain.
''Collins ? Ici Bakersfield.. Owens m'a filé ce numéro après t'avoir averti que je te contacterais. J'ai besoin de tes services. Maintenant. Je t'offre le double de ce que tu demandes. Argent Comptant. Je t'envoie par texto l'endroit où je suis'' Il raccroche et s'empresse de lui envoyer l'endroit en lui précisant d'entrer à l'arrière de la limousine en restant discret. Non, Adam Bakersfield n'allait pas laisser une telle situation lui glisser entre les doigts et risque de détruire son empire.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Sam 26 Juil - 12:14 | |
| Un… enfant. Je dois tuer un enfant. On ne tue pas les enfants, qui voudrait s’en prendre à un gamin ? Ce type apparement. Quoique je comprends ses motivations. Un enfant non désiré, une mère qui pourrait faire l’idiote, une carrière à maintenir. Maintenant, reste à voir, est-ce qu’un enfant pas encore né compte comme un enfant selon mes règles ? Si la femme n’est pas trop loin dans sa grossesse, le bébé n’est pas encore conscient, alors non. Je pourrais faire ça, je crois. Et puis, pour une telle somme… Et comme Bakersfield semble influent à ce qu’on dit, la question ne se pose pas. On ne refuse pas une telle offre.
Je prends l’épaisse envellope qu’il me tend et la range dans une poche intérieure de ma veste. Il va me falloir être très prudent sur ce coup, la femme ne doit pas pouvoir m’identifier. C’est quand même ridicule de ne pas pouvoir la tuer, ce serait tellement plus simple… Et je connais des moyens pour qu’on ne fasse pas le rapprochement avec mon nouveau patron. Mais les ordres sont les ordres et on ne discute pas les demandes d’un employeur. On se contente de hocher gentiment de la tête en disant : Oui, m’sieur.
-Alors, où est-ce que je peux trouver ma cible ? , je me contente de demander calmement.
Ce serait déjà un départ. Savoir qui elle est, de quoi elle a l’air, etc. Surtout que je dois faire ça aujourd’hui. S’il veut que j’ai le temps de la trouver et de lui faire perdre son gamin, il va me falloir les informations pronto. Faudra aussi que je songe à un stratagème pour l’approcher ou l’attirer dans un coin sans témoins, ma victime. Quoi que pour ça, j’ai peut-être une idée…
Je l’ai vue un peu plus haut sur la rue, en descendant vers la voiture de Bakersfield. Une gamine d’une dizaine d’années aux vêtements sales et au regard perdu. Une gamine de rue quoi. Une gamine qui serait donc très fortement tentée de me rendre un petit service en échange de quelques billets. Ça pourrait marcher, mais pour cela, il faudrait que ma proie ne soit pas trop loin. Hors de question que je me trimballe une enfant trop longtemps. Sinon, je trouverai bien une autre méthode pour attirer le papillon dans ma toile.
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Dernière édition par Liam Collins le Mer 30 Juil - 14:42, édité 1 fois |
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Adam H. Bakersfield
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Lun 28 Juil - 0:47 | |
| Toujours là, assise à la terrasse de ce café. À croire que tu allais y rester toute la journée. Depuis qu'il avait raccroché, il ne te quittait pas des yeux. Impossible de prendre le risque que tu lui échappes. C'était trop dangereux. Un plan pour que tu t'enfuis et qu'il ait du mal à remettre la main sur toi. Ensuite quoi ? Tu pourrais aller voir les journaux ou n'importe quel autre média afin de faire un scandale espérant mettre la main sur un gros magot. Après tout, même si tu avais pu te rendre compte qu'il n'était pas pauvre quand vous vous étiez rencontré dans cet hôtel de vacances, le fait de le voir à son bureau, au centre de son empire aurait pu te faire réaliser à quel point il était riche en tant qu'homme très influent. N'importe qui pourrait facilement voir l'argent à faire avec cette histoire sachant que le directeur en question ferait tout pour ne pas ébruiter l'affaire. Ce n'est pas très bon pour les affaires d'avoir une réputation de coureur qui met en cloque n'importe quel gamine étrangère sans vouloir prendre ses responsabilités parentales.
Les minutes s'écoulaient et il revoyait le plan dans sa tête. Était-il réellement prêt à faire ce genre de choses ? Il n'y a pas grand chose qu'il ne ferait pas pour se protéger. Et dans un sens, lui, il ne ferait rien. Il se contenterait de payer. Un homme vend un service, pourquoi ne pas l'utiliser ? C'est un peu comme payer un psychologue qui s'occupe des parasites mentaux. Au final, ta présence lui coûtait déjà cher. D'abord la clinique privée et là cet homme de main. Tu n'aurais pas du quitter ton pays, non, tu n'aurais pas du.
Un homme entre dans la limousine. Parfait. Il s'exécutait comme le directeur l'avait exigé, c'est un bon début. Après lui avoir serré la main, il hoche positivement la tête pour confirmer qu'il était bel et bien cet Adam Bakersfield et également qu'il avait un travail à lui confier. ''J'imagine que je n'ai pas besoin de préciser que je tiens à une absolue discrétion. On m'a dit que vous étiez le meilleur et je ne fais affaire qu'avec les meilleurs. J'aime le travail bien fait et c'est pourquoi je n'hésite pas à allonger le double que nécessaire. Je sais être reconnaissant. Le problème est simple. Une jeune femme enceinte. Vous devez faire en sorte qu'elle ne mette jamais au monde cet enfant. Vous pouvez agir comme bon vous semble, tant qu'elle reste en vie. Elle vient d'arriver en ville et est venu à mon bureau donc sa mort attirerait beaucoup trop l'attention sur moi. Je peux vous proposer une attaque qui pourrait laisser croire aux gangs de rue pour vol ou quelque chose du genre, c'est commun dans le coin. La décision finale vous appartient. J'aimerais que ce soit fait aujourd'hui''
Sur ces mots, le jeune Bakersfield ouvre une petite porte secrète dans le siège de la limousine et en sort une enveloppe très épaisse. Il cachait toujours de belles sommes d'argents comptants un peu partout et facile d'accès en cas de besoins. ''Voilà la moitié de votre rémunération, ce qui équivaut à votre tarif de base.. Je vous ferai parvenir l'autre moitié une fois que c'est fait. Avec une preuve, bien évidemment'' Il regarde le tueur dans les yeux, attendant une réponse positive de sa part.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Mer 30 Juil - 14:43 | |
| Un… enfant. Je dois tuer un enfant. On ne tue pas les enfants, qui voudrait s’en prendre à un gamin ? Ce type apparement. Quoique je comprends ses motivations. Un enfant non désiré, une mère qui pourrait faire l’idiote, une carrière à maintenir. Maintenant, reste à voir, est-ce qu’un enfant pas encore né compte comme un enfant selon mes règles ? Si la femme n’est pas trop loin dans sa grossesse, le bébé n’est pas encore conscient, alors non. Je pourrais faire ça, je crois. Et puis, pour une telle somme… Et comme Bakersfield semble influent à ce qu’on dit, la question ne se pose pas. On ne refuse pas une telle offre.
Je prends l’épaisse envellope qu’il me tend et la range dans une poche intérieure de ma veste. Il va me falloir être très prudent sur ce coup, la femme ne doit pas pouvoir m’identifier. C’est quand même ridicule de ne pas pouvoir la tuer, ce serait tellement plus simple… Et je connais des moyens pour qu’on ne fasse pas le rapprochement avec mon nouveau patron. Mais les ordres sont les ordres et on ne discute pas les demandes d’un employeur. On se contente de hocher gentiment de la tête en disant : Oui, m’sieur.
-Alors, où est-ce que je peux trouver ma cible ? , je me contente de demander calmement.
Ce serait déjà un départ. Savoir qui elle est, de quoi elle a l’air, etc. Surtout que je dois faire ça aujourd’hui. S’il veut que j’ai le temps de la trouver et de lui faire perdre son gamin, il va me falloir les informations pronto. Faudra aussi que je songe à un stratagème pour l’approcher ou l’attirer dans un coin sans témoins, ma victime. Quoi que pour ça, j’ai peut-être une idée…
Je l’ai vue un peu plus haut sur la rue, en descendant vers la voiture de Bakersfield. Une gamine d’une dizaine d’années aux vêtements sales et au regard perdu. Une gamine de rue quoi. Une gamine qui serait donc très fortement tentée de me rendre un petit service en échange de quelques billets. Ça pourrait marcher, mais pour cela, il faudrait que ma proie ne soit pas trop loin. Hors de question que je me trimballe une enfant trop longtemps. Sinon, je trouverai bien une autre méthode pour attirer le papillon dans ma toile. |
| | | Hors la loi
Adam H. Bakersfield
Date d'inscription : 09/04/2014 Messages : 125
| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Dim 3 Aoû - 2:14 | |
| Bien. Plus que bien même. Pas de questions inutiles, pas de temps à perdre à tourner autour du pot. Des consignes précises, des questions précises. De suite, le tueur semblait de confiance. Ça peut sembler un peu ironique, mais même dans l'illégalité il y a des règles. Disons simplement que lorsque ces règles sont bafouée ce n'est pas derrière les barreaux que la course se termine. Ça, il semble en avoir conscience et l'épaisse enveloppe qu'il prend et met dans la poche de sa veste indique clairement qu'il accepte le contrat. Il est clair qu'il sait ce qu'il fait et que le directeur ne sera pas déçu. De toute façon, ce n'est pas comme si la tâche était bien compliquée. On ne peut pas dire que la victime puisse réellement se défendre, mis à part par l'entremise de sa future mère qui n'est pas une grande menace en soit. La pauvre. Si seulement elle était restée dans son pays. Ça lui aura coûté un billet d'avion en échange d'un avortement gratuit, c'est quand même une aubaine, non ?
L'avantage des vitres teintées. On peut voir à l'extérieur sans que les gens puissent voir à l'intérieur. D'un geste assuré, Adam lève le bras enfin de pointer Ellena, toujours assise à la terrasse de ce café. ''Ellena Sanchèz, 26 ans, originaire d'Espagne. Elle est ici depuis peu, espérant trouver en moi en âme charitable pour s'occuper d'elle et du gosse'' Il n'avait pas besoin de plus d'informations pour mener à bien le boulot. Peu importe la manière de procéder, il n'en avait rien à faire en autant que ce soit bien fait que rien ne puisse remonter à lui. Si tout fonctionnait comme prévu, il aurait probablement plusieurs contrats à la clé. Dans le domaine, le Bakersfield en avait souvent besoin. ''Je retourne à mon bureau. Appelez moi dès que c'est fait et vous aurez l'autre moitié de votre rémunération'' À ces mots, Adam toqua à l'avant de la limousine afin d'indiquer au chauffeur qu'il est temps de redémarrer. Il ne voulait pas s'attarder encore plus longtemps ici. Dès que Liam serait sorti de la voiture, il retournerait rapidement à son hôtel pour reprendre le cours de la journée comme il aurait du le faire avant cette désagréable visite surprise.
Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Ven 22 Aoû - 0:53 | |
| Pauvre femme. Elle est juste là, assise sur la terrasse de ce café. Elle ne sait même pas que je suis là. Elle ne m’a probablement pas remarqué. Je suis sortit de la voiture du Bakersfield et j’ai tout de suite emprunté le trottoir opposé à son côté de la rue, descendant la rue en sens inverse. Je me suis arrêté un peu plus loin en faisant mine de répondre à mon téléphone pour l’observer discrètement. Elle est jolie. Ce salopard a du goût quand même. Elle est aussi définitivement enceinte.
Je ne m’attarde pas trop longtemps. Si je dois finir ce travail aujourd’hui, je dois m’y mettre. En plus, je pensais me faire un cinéma ce soir. Avec un peu de chance, je pourrai me faire la dernière représentation. Je descends encore la rue et repère finalement la gamine de plus tôt. Quand elle me voit approcher dans sa direction, elle se lève, appeurée, prête à s’enfuir. Elle est mignonne, elle me rappelle moi-même au même âge. Je ne travaillais pas encore. Drake ne m’avait pas encore prit sous son aile et j’étais aussi craintif qu’elle. Je l’interpèle calmement, sans avoir l’air trop gentil ou trop agressif. Les gens trop gentils cachent souvent de très mauvais trucs sous leurs airs innocents. On apprend cela très vite dans la rue.
Après une brève discussion, la gamine accepte de me suivre jusqu’à une ruelle près du café. On s’y glisse ni vu ni connu et je lui rappelle ce qu’elle doit faire. Elle est intelligente et vive d’esprit, elle survivra probablement un bon moment à la vie de rue. La gamine sort ensuite de la ruelle, le pas mal assuré et les yeux, je le sais, plein d’eau. Elle s’approche tout près du café, sans non plus aller sur la terrasse ou entrer à l’intérieur du bâtiment. Et elle pleure, elle pleure et pleure encore en appelant à l’aide. Quelle femme enceinte laisserait une gamine aussi misérable qu’elle pleurer ainsi sans rien faire ? Et lorsque la femme l’approchera, je sais ce qu’elle dira. Mon petit frère, mon petit frère s’est fait mal. Il ne peut plus marcher, il a trop mal. S’il vous plait, s’il vous plait, venez m’aider madame. On peut pas aller à l’hôpital parce qu’on n’a pas d’argent. S’il vous plait, aidez-le.
En sifflotant tranquillement, je me dirige vers l’endroit où je suis supposé attendre. Si cette méthode ne fonctionne pas, j’irai au plus simple. Mais celle-ci est plus pratique dans un sens où il n’aurait aucun témoin et où même cette femme ne pourrait donner de description précise de moi à la police. Je croise l’impasse dans laquelle la gamine doit entraîner la femme. Je la dépasse et me cache dans l’ombre, au détour d’un autre cul-de-sac. D’ici, je peux entendre la moindre respiration à des mètres. Il n’y a aucun son, même le vrombissement des voitures dans la rue est atténué et semble extrêmement loin.
Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. Jeu 25 Sep - 17:03 | |
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*Toujours assise à la terrasse du petit café, l'hispanique commençait à regretter amèrement d'avoir fait un si long voyage pour arriver à ce résultat. Il s'avérait que le père de son enfant était un connard blindé de tune qui ne lui verserait certainement pas un dollar, et qui, comble de l'histoire, réclamait un test de paternité. Elle avouait que c'était de sa faute aussi, elle qui était persuadée que le monde était beau et rose, et que sa bonne parole aurait suffit. Malheureusement le monde ne semblait pas tourner aussi rond ici, et c'était tellement différent à Barcelone. Sur le peu de chemin qu'elle avait parcouru entre l'hôtel et le café, elle avait manqué de se faire rentrer dedans plusieurs fois. A ne plus savoir si elle était toujours sur la même planète. L'atterrissage avait été dur, et maintenant, elle allait devoir rentrer à Barcelone, sans père, sans argent et elle allait surtout devoir annoncer à sa famille la nouvelle. Ayant une mère profondément chrétienne, cela ne serait pas chose aisée.
Jusque là, tout se passait bien. Ellena était dans ses pensées, et elle observait les gens autour d'elle. Et lorsqu'une petite fille arriva, les yeux pleins de larmes, la voix chevrotante et que personne ne régissait, la Sanchèz n'y croyait pas. Les gens n'avaient-ils aucune empathie ? Adam Bakersfield devait en être le chef de file, d'ailleurs. La brunette se leva et partit à la rencontre de la gamine qui mâchait ses mots. La catalane réussit à comprendre les mots 'petit frère', 'blessé' et 'par d'argent'. Sans attendre que la future mère lui réponde, la petite fille lui prit la main et commença à la tirer. Comment Ellena était-elle censée réagir ? Elle ne pouvait pas reculer, et elle ne pouvait pas laisser la petite seule. Alors elle l'a suivit. Au coin de la rue, elle tourna. Devant l'aspect sombre et froid de la ruelle, la brune eut un mouvement de recule. Alors la gamine se retourna et la fixa de ses grands yeux d'enfant qui semblaient si triste. Alors elle continua de se faire guider. Au bout d'un moment, la petite fille s'arrêta, et là, la Sanchèz ne comprit plus rien. En un instant et à une vitesse folle, la gamine se mit à courir, laissant en plan l'hispanique. Pendant quelques mètres, Ellena la suivit, mais elle s'arrêta bien vite, essoufflée. Aucun bruit ne parvenait à ses oreilles.
Tournant sur elle même, un frisson lui parcouru l'échine. Une main protectrice se place sur son ventre et elle commença à rebrousser chemin d'un pas mal assuré. Visiblement, elle s'était faite avoir. Mais pourquoi ? Alors qu'elle était à mi-chemin, un froissement de vêtement se fit entendre à sa droite. Brusquement, elle tourna la tête. Qu'était-il entrain de se passer ?
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| Sujet: Re: Flashback - You're the worst thing that's ever happened to me. | |
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