Une Histoire

De Famille

Je suis du genre possessif. Très possessif. Je déteste qu’on touche à mes affaires. Qu’on les abîmes encore plus. Et quand on fait du mal à une personne qui m’appartient… Je vois rouge. Jusqu’à maintenant, j’ai supporté la famille de Teesha parce qu’elle n’avait presque plus de contact avec eux. Elle en souffre, mais ils ne se parlaient plus, au moins. Ils ne lui touchaient plus, ne lui adressaient plus la parole. Mais hier… Hier Lateesha est revenue de chez sa sœur. Elle est revenue furieuse et blessée. Et je ne supporte pas que quelqu’un d’autre que moi s’en prenne à ma Teesha. Elle va apprendre ce qui arrive quand on ne fait pas attention au jouet d’un autre.

Trouver où cette salope habite ? Un véritable jeu d’enfant. Du bureau, je m’y rends en moins de vingt minutes. En grillant quelques feux rouges. Énervé ? Moi ? Du tout. Cette fois je ne porte pas mon éternel costume-cravate. J’ai un jeans et un chandail blanc avec ma veste de cuir noire. Mon ensemble des jours de congés. Je me suis changé au bureau avant de partir. Devant la porte de son appartement, j’écrase ma cigarette. Je l’ai allumé pour me calmer les nerfs, mais ça n’a clairement servis à rien. Je cogne cependant calmement à la porte et j’étire un sourire avenant sur mes lèvres. Si, si, j’en suis capable. Je suis bon acteur, je sais paraître gentil et agréable même quand je meurs d’envie de tuer quelqu’un. La porte finit par s’ouvrir.

-Ah ! Bonjour ! Vous devez définitivement être Mahélie !, je m’exclame gentiment en tendant la main pour serrer la sienne. Je m’appelle Shawn, je ne sais pas si Teesha vous a parlé de moi ? Excusez-moi de passer ainsi sans prévenir, mais je n’avais pas votre numéro ! Je passe en fait parce que je m’inquiète pour elle… Vous permettez qu’on en parle à l’intérieur ?

Le tout avec mon air le plus affable, avec ma voix la plus chaleureuse et mon regard le plus soucieux. Bien sûr que je m’inquiète pour ma Teesha. Mais je n’ai pas l’intention d’en discuter gentiment avec elle. Oh que non. On va bien s’amuser.

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Je retiens un sourire satisfait lorsqu’elle s’efface pour me permettre d’entrer. Bien, très bien. Si elle est aussi facile à berner que Teesha, tout devrait se passer impécablement. Cette salope n’aura que ce qu’elle mérite.
J’avance donc dans son petit appartement avec le même sourire avenant et mon expression légèrement inquiète. L’innocence même. Bien qu’elle m’y invite, je ne m’assois pas, parce qu’elle reste debout.

-Oui, voilà, je m’inquiète vraiment pour Teesha. Je sais qu’elle a pu vous dire des choses blessantes, mais, au fond, toute cette histoire la rend si triste… , je dis d’une voix profondément affectée.

Mine de rien, je m’approche légèrement de Mahélie. La distance qui nous sépare est minime, d’un bond, je pourrais la franchir. Ce que je fais en la saisissant à la gorge assez fort pour qu’aucun son ne puisse sortir d’entre ses lèvres, la plaquant fortement contre le mur derrière elle.

-Et je vais m’assurer que plus jamais elle ne soit malheureuse par ta faute, j’ajoute joyeusement en cessant de la vouvoyer. Crier ne sert à rien, tes voisins sont absents. En plus, si tu attirais un peu trop l’attention à mon goût, je pourrais être tenté de m’en prendre à tes salopards de parents après en avoir finit avec toi. Ou avant, qui sait. Alors voilà comment nous allons procéder. Je vais te donner de quoi te souvenir de moi pour le restant de tes jours, ensuite, plus jamais tu n’approcheras, adresseras la parole ou communiqueras de quelque manière que ce soit avec Lateesha. Et tu ne diras jamais rien de notre petit échange à personne non plus. Parce que tu regarderas mourir tes parents, puis tu iras les rejoindre. On est bien d’accord, ma belle ?

Je resserre ma poigne sur sa gorge, l’empêchant de respirer un instant en la soulevant légèrement du sl, puis la repose au sol, désserant ma prise légèrement pour qu’elle ne meure pas tout de suite. Il faut bien que je m’amuse un peu avec avant. Et puis, si elle obéit, elle pourra rester en vie.

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Parfait. Voilà qui est parfait. Cette idiote a bien comprit quelle est sa place. Mais maintenant, il faut faire pénétrer le message, s’assurer qu’elle ne pense jamais à dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Lui faire comprendre quel genre d’homme je suis. Le genre qui n’a pas peur de mettre ses menaces à exécution. Encore moins de tuer quelqu’un.

Un sourire satisfait et perfide étire mes lèvres alors que je resserre légèrement ma prise sur sa gorge pour l’empêcher de trop bouger. De mon autre main, je déchire le devant de son chandail, exposant son corps si semblable à celui de ma Teesha. Un corps parfait. Un corps que je vais briser, faire plier sous ma volonté. Elle regrettera le jour où elle est née, le jour où elle a fait de ma Teesha une réprouvée de par sa propre famille. Et, au final, elle regrettera que je ne l’ai pas tué.

-Et maintenant… On va s’amuser un peu.

Tout en prononçant ses mots, je caresse légèrement ses côtes du bout de mes doigts et descendant ma main vers son pantalon. Je sens que je vais adorer cette partie. Elle, j’en doute.

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Oh, mais j’aime encore plus lorsqu’elle se débat cette salope. Ce sera encore plus jouissif de la briser. De la réduire en miette. Qui sait, je pourrais même lui rendre régulièrement visite pour m’assurer qu’elle ait bien saisit mon message. Et peu à peu la voir cesser de se battre, se résigner à son sort, abandonner. Oh oui, je pourrais me laisser tenter.
Tut-tut-tut… Plus tu te débas, plus tu auras mal. Personnellement, je n’y vois aucun inconvénient, mais…

Je refermme sèchement ma main sur sa gorge plus fort que je ne l’ai fait jusqu'à maintenant, l’empêchant complètement de respirer, la forçant à ouvrir la bouche en même temps. Mon autre main arrache simplement le bouton qui retient son pantalon et le fait glisser au sol, déchirant ensuite sa culotte.
-Toi, tu ne risque pas d’apprécier,
je siffle en approchant mon visage du sien. Puis je l’embrasse. Cette pute qui a fait du mal à ma Teesha. Je glisse même ma langue dans sa bouche. Si elle ose me mordre, elle le regrettera tellement qu’elle n’osera plus jamais mordre qui que ce soit de toute sa vie.

Je défais légèrement ma prise sur son cou, après tout, je ne veux pas qu’elle meurt. Pas tout de suite. Mon autre main défait ma braguette et sort ma verge déjà presque complètement dure. Une salope comme elle n’est bonne qu’à être un vide-couille au final et c’est ce qu’elle sera. Toute sa vie, elle s’en souviendra. Toute sa vie, cet événement la suivra. Et elle ne vivra jamais assez longtemps à mon goût. Elle ne regrettera jamais assez d’avoir fait pleurer ma Lateesha. Jamais.

Sèchement, je lui écarte les cuisses de force en glissant mon genous entre elles. Puis tout aussi soudainement, je m’enfonce en elle avec un grognement bestial et un petit ricanement moqueur. Teesha est bien meilleure qu’elle pour ça. Mais elle fera l’affaire. Ce n’est pas une question de plaisir, mais de punition de toute façon.

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Je crois bien que si je ne haïssais pas autant cette pétasse, j’aurais pitié d’elle. Mais elle a fait la pire chose qu’elle aurait pu faire. Elle a joué avec mon bébé, avec ma chose. Elle s’est joué de ses sentiments, l’a fait sentir comme une moins que rien. Et je ne m’encombre pas de moins que rien. Je ne supporte pas qu’on l’insinu. Ce n’est donc pas seulement parce qu’elle a joué avec ma propriété, c’est aussi parce qu’elle m’a insulté. Et ça, ça c’est impardonnable.

Je suis loin d’être doux avec elle. Ma poigne lui permet tout juste de respirer et mes coups de reins frappent violement son bassin à une cadence folle. Je n’ai pas l’intention de faire durer cela trop longtemps, je dois aller rejoindre Teesha chez moi.

Je lui caresse les seins durement, sans la moindre délicatesse avec ma main libre. Pas pour lui faire plaisir, pour qu’elle se souvienne de mon toucher sur chaque partie de son corps. Qu’elle ne puisse se faire toucher par qui que ce soit sans se souvenir de moi.

Après une dizaine de minutes, je sens la pression augmenter dans mon bas-ventre et je me retire sans desserrer ma prise sur son cou gracile. Je la tire vers le bas sèchement, la faisant tomber à mes pieds en lâchant sa gorge. J’attrape aussitôt ses cheveux solidement, lui faisant très probablement mal. Je colle ma verge contre ses lèvres et grogne :

-Suce, pétasse. Et ne songe même pas à mordre, parce que tu seras morte avant même d’avoir pu le faire.