Sujet: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Mer 16 Avr - 12:08
J'aimerai pouvoir dire que tout va bien...
Encore une journée de congés. Depuis la soirée de Saint Valentin, je prenais plus de temps pour moi et je profitais des congés que mon patron acceptait de me donner. Aujourd'hui, j'avais dormi jusque tard dans la journée. Il était environ quatorze heures quand je m'étais réveillée. D'assez bonne humeur je devais dire. Ce qui pouvait être rare avec moi quand je voyais que j'avais perdu une partie de ma journée en dormant. J'aurai bien été m'installer chez 'Lyn mais elle travaillait en cette belle journée de vendredi. Dehors, le soleil brillait et les températures commençaient à remonter, signe que l'été était pour bientôt. J'avais envie de faire du shopping et j'étais bien décidé à aller me promener sur Hollywood boulevard. Après avoir pris une bonne douche et m'être habillée avec une jupe qui m'arrivait aux genoux avec un t-shirt à manche longue avec Minnie dessus, j'enfilais ma veste et mis une paire de ballerine qui allait de paire avec la jupe. Sortant, je me rendis en transport en commun jusqu'au boulevard des stars. Là, je passais une grosse partie de mon après-midi à faire du lèche-vitrine. Assez fréquemment, je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche mais je ne répondais pas, sachant qu'il s'agissait très certainement de mes collègues du FBI qui essayaient de me joindre. Je ne savais pas pourquoi mais j'allais leur demander Lundi, après mon week end. Je fis quelques achats mais je préférais faire ma chieuse et prendre tout un tas de vêtements pour les essayer et finalement ne rien acheter. Arrivant devant un bar, je décidais de m'y arrêter pour boire un verre. M'installant à l'intérieur, il y avait trop de vent pour que je m'installe en terrasse, j'écoutais la musique d'ambiance qui se mêlait au fil d'informations délivrées par la télévision, branché sur une chaine d'actualité. Je commandais une grande limonade avant de me tourner vers la fenêtre et observer les gens qui marchaient sur le boulevard. Soudain, la musique s'arrêta alors que le niveau sonore de la télévision augmentait. Tournant la tête, je vis un jeune journaliste qui se trouvait devant la prison de Los Angeles. Certainement une bagarre qui avait mal tournée. Alors que je regardais du coin de l'oeil, je vis la photo de mon père s'afficher en grand. Soudain un peu plus attentive, j'écoutais pleinement ce que le journaliste disait. Et mon sang se glaça dans mes veines. Aidé d'une complice, le célèbre tueur en série avait réussi à quitter sa prison et était introuvable, désormais en liberté. Je virais pâle et cru que j'allais me trouver mal. Essayant de reprendre contenance, je voulus boire une gorgée de ma limonade mais elle me donna la nausée. Je ne savais pas ce que mon père avait prévue mais j'étais persuadée qu'il allait essayer de me retrouver... Et dieu seul savait ce qu'il avait prévu. Suis je vraiment obligé de vous dire que j'étais terrorisé? Terrorisé à l'idée que mon père pouvait tout à fait décider de s'en prendre à moi quand il le voulait. Et j'étais dans l'incapacité de faire quelque chose. Et puis, qui était cette complice qui l'avait aidé à sortir. Les journalistes parlaient d'une femme brune... Mais il était facile de se grimer pour ne pas être reconnu. J'allais devoir avoir une conversation avec Fitzgerald. Peut être que mon père lui avait dit des choses mais qu'elle n'avait pas compris qu'il prévoyait de s'échapper... J'étais loin de me douter qu'elle était la dite complice. Je restais figée, le visage tourné sur la télévision, une grande angoisse se lisant sur mon visage.
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Dernière édition par Yelena M. Adamovitch le Ven 18 Avr - 4:02, édité 2 fois
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Ven 18 Avr - 2:55
Une belle journée de Vendredi, ensoleillée sans être trop chaude non plus. Non en fait c’était même le temps idéal pour sortir un peu. Juan travaillait pourtant depuis le matin, huit heures. Demain il y avait un e nouvelle publication du journal, comme tout les jours, il ne pouvait donc pas se permettre de prendre le temps pour une grasse matinée, ce n’était pas possible. Installé au siège du journal il relisait ses notes après sa visite du matin, pour mettre les mots en forme, préparer son article. Il devait être treize heures ou treize heure trente quand un collègue arriva avec le ravitaillement. Prenant un sandwich au jambon tout bête l’homme commença à croquer dedans, son crayon gris entre les mains, raturant ses mots pour recommencer. Il en était à son troisième brouillon, au moins. Et enfin l’article lui sembla absolument parfait. Le réécrivant donc au propre rapidement le jeune homme se lève ensuite pour aller le présenter au directeur de publication qui donne son aval et prend l’article, n’oubliant pas de faire une copie qu’il remet à Juan pour le cas où l’article serait perdu, c’était plus sûr.
Juan pensait pouvoir sortir quand tout à coup le directeur de publication lui donna autre chose à faire. Apparemment il y avait eut une évasion à la prison, Juan était sur le coup. Ok. Prenant son bloc note, l’homme part et arrive à la prison le cœur battant, espérant que l’évadé ne soit pas un certain Michel Morgewood, connu pour avoir assassiné vingt-et-une femme dont la sienne. Et la mère de Juan. Restant un peu dans son véhicule l’homme prépare son article en posant sur le papier quelques questions auxquelles il va devoir répondre dans son article. Puis il sort du véhicule, pour aller voir ce qu’il se passe donc. Et de colère il envoie son poing dans un mur.
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Ven 18 Avr - 18:30
J'aimerai pouvoir dire que tout va bien...
J'étais obnubilée par la télévision. Comment était il possible que mon père ait réussi à s'enfuir? Qui avait bien pu l'aider à s'évader de la prison et surtout, pourquoi? Qui pouvait être assez fou pour aider un tueur en série à s'enfuir, sachant pertinemment que ce genre de personnage, une fois dans la nature, reprenait sa folie meurtrière. C'était ces questions qui se bousculaient dans ma tête et qui ne trouvaient pas de réponse pour le moment. Mais j'allais devoir faire attention maintenant. Au même moment, ma partenaire entra dans le bar et me sorti de ma tête. Je lui demandais ce qu'elle faisait là et comment elle m'avait trouvé. Elle m'annonça qu'elle m'avait pisté grâce au à la puce de localisation de mon smartphone. Elle ajouta qu'on était envoyé à la prison pour commencer l'enquête sur mon père. J'essayais de reprendre quelques couleurs pour ne pas inquiéter la jeune femme. Je me levais, étonnée que mes jambes puissent me supporter, et suivit ma partenaire jusqu'à son véhicule, direction la prison de Los Angeles. Une fois là bas, nous fûmes directement conduites à la salle des vidéos pour visionner les films. On y voyait une jeune femme brune prendre en charge mon père et le conduire hors de la prison. Et il n'y avait aucune vision du véhicule utilisé. La jeune femme avait eu l'idée de se garer hors des champs des caméra. Ingénieux. Mais en voyant mon père sortir, je me sentis encore plus mal. M'excusant auprès des autorités, je fonçais pour respirer l'air du dehors. J'avais l'impression d'avoir l'estomac aux bords des lèvres et que je n'allais pas tarder à rendre mon déjeuner. Une fois hors de la prison, j'essayais de ne pas croiser les journalistes mais l'un d'entre eux me remarqua et voulut se diriger vers moi mais je réussis à m'échapper. Une fois dans un coin seule, je me laissais glisser au sol et, d'une blancheur extrême, je ramenais mes jambes contre ma poitrine, essayant de calmer les crampes que mon estomac faisait. Je respirais par sacade. On pouvait croire que j'avais attrapé une grippe mais c'était bien pire que cela. Je craignais pour ma vie. Au même instant, je reçus un sms de mon oncle qui m'annonça que ma tante était à l'hôpital, dans un état critique. S'en fut trop pour moi. Me mettant à genoux, je laissais mon estomac rendre le peu que j'avais avalé dans la journée. Mais cela n'allait toujours pas mieux. Essayant de me remettre debout, je ne pouvais pas faire un pas sans tituber. On aurait di que j'avais bu mais c'était les conséquences de la crise de panique que je sentais prète à fondre sur moi. Au détour d'un mur de la prison, je trébuchais une énième fois avant de tomber dans les bras de quelqu'un. Heureusement que cette personne avait été là sinon je me serais rétamé sur le sol. Incapable de parler sans fondre en larme, je restais presque sans vie dans les bras de mon sauveur.
fait par .cranberry
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Lun 28 Avr - 22:26
Le jeune homme n'en revenait pas de cette nouvelle qui parvenait à ses oreilles. Lui qui ne demandait rien sinon boire tranquillement un petit café bien mérité venait d'apprendre de manière assez violente que le meurtrier de sa mère, qui n'avait toujours pas livré l'emplacement du corps de cette dernière, avait prit la poudre d'escampette, faussant compagnie à ses geôliers grâce à l'intervention d'une femme aux cheveux bruns. L'homme était dans une colère noire, incapable de penser à autre chose. Noir de colère au point de se fracasser le poings contre le mur, au point de saigner de cet impact. Au point de ne même plus sentir la douleur physique qui se répand dans son membre tant la douleur morale, psychologique, est bien plus violente, bien plus dévastatrice. Le jeune homme a l'impression de manquer d'air, d'étouffer. Il se sent comme si il allait défaillir et ses jambes donnent l'impression d'être prêtes à flancher d'une seconde à une autre. Pourtant, il parvient assez miraculeusement à rester debout, jugé sur ses deux jambes. Mais il se sent très bizarre, tout bizarre. S'en est trop pour lui. Il ne sait pas où est sa mère ni ce que cet homme lui a fait. Théoriquement il ne peut même pas être puni pour ce meurtre là puisqu'il n'y a pour le moment toujours ni corps ni preuve. Et maintenant il ne serait jamais condamné du tout, pour aucun de ses autres crimes, simplement parce qu'une espèce de petite gourde l'avait aidée à sortir de prison ? Le jeune homme était dans une rage folle lorsqu'une jeune femme déboula près de lui, manquant de tomber. Prit d'un réflexe in ne la rattrape que in extremis, et c'est assez heureux pour cette fille parce que vu l'état dans lequel il se trouve il aurait tout aussi bien pût ne pas réagir. Pas par méchanceté mais simplement parce qu'il n'y aurait pas fait attention.
Reconnaissant Yelena, le jeune homme se demande ce que cette dernière fait ici. Puis tout à coup il faut le lien entre l'évasion et le métier de cette dernière. la jeune femme est sûrement là pour démarrer une enquête sur cette évasion, pour essayer de mettre la main sur le fugitif de sorte à le remettre rapidement derrière les barreaux. Si seulement cela pouvait être fait vite et si seulement il pouvait ne plus jamais sortir de sa prison, qu'au moment de passer sur la chaise électrique qui est encore un sort trop délicat pour ce genre d'hommes, aux yeux du journaliste.
"- Bonjour Mademoiselle Adamovitch." baragouine l'homme loin d'être dans son assiette, loin d'être le plus agréable qui soit.
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Sam 3 Mai - 9:06
J'aimerai pouvoir dire que tout va bien...
Ma partenaire ne semblait pas comprendre pourquoi j'étais dans un si triste état. Si seulement elle savait... Elle ne pourrait pas comprendre de toute façon alors autant qu'elle ne sache pas. Elle m'avait bien questionné sur le chemin de la prison mais j'étais resté évasive sur les causes de mon état pitoyable. Et une fois devant les écrans de sécurité, j'avais du sortir prendre l'air. Je m'étais senti défaillir en voyant mon père libre et si je ne voulais pas être questionné sur le pourquoi je me mettais soudain à pleurer sans raison, j'avais dû sortir. Et une fois dehors, deuxième mauvaise nouvelle de la journée. Si j'avais su, je serais resté couché... Enfin, cela n'aurait pas empêché ces évènements d'arrivé. Mais cela aurait retardé le moment où je l'aurai appris. Il allait falloir que je retourne travailler. C'est pourquoi je me remis tant bien que mal debout avant de finalement tomber tête la première dans les bras d'un homme. La voix qui s'éleva alors mit du temps à percer le brouillard qui avait envahit mon cerveau et je ne pus que lever les yeux pour reconnaitre Juan. Lui aussi ne semblait pas au mieux de sa forme et je mis un moment à faire remarcher mon cerveau. Il devait être à la prison pour couvrir l'évasion de mon père, très certainement un supplice pour lui quand on savait que l'évadé était très certainement responsable de la mort de sa mère. Une fois mon cerveau de nouveau en marche, je m'écartais légèrement.
"Pardon, je suis désolé... J'aurais du regarder où je m'étais mes pieds."
Mon visage était baissé et je fixais mes pieds avec beaucoup d'intérêt. Je savais que si j'avais le malheur de regarder le jeune homme en face de moi, j'allais fondre en larme. Pourquoi? Très bonne question... Peut être parce que l'homme qui avait tué sa mère était liberté et que j'étais incapable de dire si on allait le retrouver un jour. C'était une bonne explication je pense.
"Désolé..."
Encore des excuses. Mais pas pour les même raisons. Je m'en voulais de ne pas avoir pu empêcher l'évasion de mon père. Deux petites voix dans ma tête se battait en duel. Vous savez, comme l'ange et le démon qui sommeil en chacun de nous. L'une me disait que je ne pouvais rien y faire et l'autre n'arrêtait pas de répéter que tout était ma faute, que si mon père s'était évadé c'était à cause de moi. Je ne savais pas laquelle croire. Peut être que les deux avaient raison... Je ne savais pas, j'étais totalement paumée, à côté de la plaque.
fait par .cranberry
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Dim 11 Mai - 12:43
Il était contrarié, véritablement contrarié. De ce genre de contrariété qui vous donne un air d'ours un peu mal léché. Pourtant comme la jolie Yelena Adamovitch lui tombe dans les bras le jeune homme, au lieu de se montrer disons sec et impoli, il la salut. Certes sans sourire et on ne peut pas dire que ce genre de politesses soit grand chose mais dans l'état où il est c'est déjà beaucoup. Vraiment beaucoup. Et quelque part c'est quand même toujours beaucoup mieux que s'il n'avait rien dit n'est-ce pas ? Néanmoins le regard qu'il pose sur la demoiselle exprime bien son humeur massacrante même si évidemment ce n'est pas contre elle que le jeune homme éprouve de la colère non, c'est contre ces imbéciles qui laissent sortir un homme comme Michel Morgewood sans prendre la peine de vérifier les informations qui leurs sont donnés.
Le jeune homme s'assure que la demoiselle, tombée dans ses bras, a retrouvé sa stabilité et il la laisse, comme elle peut tenir debout seule. On peut dire qu'il n'est pas vraiment en état de faire poutou poutou avec la demoiselle. Non, il préfère garder ses distances et encore, il ne sait pas quel lien lit cette jeune femme au meurtrier qui vient de s'évader. Heureusement. Sinon il serait plus désagréable encore. En fait, il ne serait déjà plus dans les parages.
"- Oui vous auriez dût." répond l'homme à la demoiselle comme cette dernière lui présente ses excuses pour ce qui vient de se passer. Comme elle dit qu'elle aurait dût faire plus attention à ce qu'elle faisait. Bon peut-être a-t-il une part de responsabilité dans cette affaire mais bien entendu il ne veux pas le reconnaître. En fait il n'y pense même pas son esprit est trop préoccupé par ce qui s'est passé en ce jour sinistre.
"- Vous êtes au courant ? Ces abrutis de gardiens de prisons ont laissé échapper Morgewood. C'est malin. Demain peut-être qu'une autre mère de famille sera retrouvé morte parce que ces imbéciles n'ont pas fait leur boulot correctement !
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Lun 19 Mai - 5:37
J'aimerai pouvoir dire que tout va bien...
Nan décidément, j'aurais du rester coucher... Bon, cela n'aurait pas empêché mon père de s'évader mais je n'aurais pas eu besoin d'aller jusqu'à la prison pour visionner les images de son évasion, apprendre que ma tante était à l'hôpital et tomber dans les bras de Juan. D'ailleurs, en parlant du jeune homme, il ne semblait pas être de super bonne humeur. En même temps, je le comprenais... Morgewood avait tué sa mère et apprendre que ce monstre était de nouveau en liberté, cela devait retourner. Mais étais ce une raison pour s'en prendre à moi? Je ne crois pas. Alors je me refermais sur moi, le visage dur, l'écoutant cracher son venin.
"Vous avez fini de faire la mauvaise tête? Parce que c'est loin d'être agréable. Je comprends tout à fait votre mauvaise humeur mais en quoi suis je responsable de ce qu'il c'est passé ce matin?! EN RIEN!"
Ce n'était pas la colère qui parlait mais la peur. Peur que ce soit en réalité moi qui soit la cause de cette évasion, parce que j'avais causé la chute de mon père, vingt et un ans plus tôt. Mais cela, le jeune homme était incapable de le comprendre. Lui, tout ce qu'il voyait, c'est que l'assassin de sa mère était en liberté et qu'il risquait de s'en prendre à une parfaite inconnue... Et si cette inconnue n'était pas si inconnue? Je m'avançais peut être mais j'étais quasiment persuadé que mon père allait essayer de me retrouver. Peut être même savait il déjà où j'habitais. Je n'avais qu'une envie: me trouver un petit trou de souris et m'y cacher jusqu'à ce qu'on retrouve Morgewood. Je reçus un sms de ma partenaire qui m'annonça que l'on avait aucun signe distinctif pour retrouver la jeune femme, que l'on ne voyait pas son visage ni même la voiture qu'elle avait utilisé pour s'enfuir. En gros, quasiment aucune chance de remettre la main sur la complice de Morgewood ou même sur Morgewood lui même avant qu'il ne s'en prenne à une femme. Les larmes aux yeux, j'essayais de reprendre contenance devant le journaliste. Je lui tournais le dos et fis quelques pas avant de donner un grand coup de pieds dans le sable, à la fois de rage et de désespoir.
"On est mal barré..."
C'était clair qu'on était mal barré... Entre les gardiens qui n'avaient aucune idée de qui était la jeune femme ou même sa voiture et le fait que l'on avait rien sur les bandes vidéos... On avait strictement rien sur quoi nous baser avant de commencer notre enquête. Une unique larme coula sur ma joue en pensant au fait que ma mère était très certainement morte pour rien, que l'arrestation de mon père n'avait qu'accentuer son envie de tuer.
fait par .cranberry
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN] Mar 20 Mai - 21:16
Le jeune homme n'était pas vraiment de très bonne humeur c'était le moins que l'on pouvait en dire mais Morgewood ayant réussit à se faire la malle comment aurait-il put en être autrement ? Il en était donc vraiment désagréable vis à vis de la pauvre Yelena qui ne lui avait pourtant rien fait et qui était aussi touchée que lui par cette évasion, ce que naturellement le jeune homme ne pouvait pas savoir. Il ne pouvait pas avoir découvert que la femme était la fille de ce célèbre tueur en série, il ne pouvait en aucun cas savoir qu'en cet instant même alors qu'ils étaient occupés à parlotter, la jeune femme était toute désolée, pleine d'une certaine peur, à l'idée que son paternel soit sortit de prison par sa faute, avec l'envie de la retrouver comme c'est à cause d'elle qu'il a été arrêté et que donc, c'est de la faute de la demoiselle si il est allé croupir en prison pendant des années. L'homme n'est pas délicat avec la demoiselle mais cette dernière n'est pas plus douce avec lui quand elle l'envoie chier avec violence. Mais n'a-t-il pas le droit de se plaindre alors qu'un dangereux criminel est de nouveau dans la nature ? N'est-ce pas légitime pour lui d'être énervé de cette disparition alors que l'homme dont il est question est le meurtrier de sa mère, l'homme à cause de qui Juan a depuis longtemps perdu celle qui était la femme la plus importante de toute sa vie ? N'a-t-il pas le droit d'être en colère alors que Morgewood est de nouveau dans la nature et qu'il pourra tuer une nouvelle victime, lui qui devait pourtant subir la peine de mort ? Juan est d'autant plus furieux que le corps de sa mère n'a jamais été retrouvé. Et ça le rend fou de savoir Morgewood dans la possibilité de recommencer, d'enterrer une victime et de la laisser pourrir n'importe où sous la surface de la terre.
" Pas de piste je suppose ?" demande le jeune homme d'un ton acerbe.
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Sujet: Re: J'aimerai pouvoir dire que tout va bien... [JUAN]