Il la faisait parler de son métier et la demoiselle disait être heureuse quand elle annonçait à une famille que le tueur d’une personne chère à leur cœur avait été arrêter et répondrait de ses crimes, de ses actes. Aux jeux de Juan à vrai dire ce n’était pas forcément le plus important, pas forcément ce que la famille attendait. Il avait été la victime et le tueur avait été pris. Aujourd’hui il continuait de vivre tranquillement, en prison certes mais il vivait encore, contrairement à sa mère qui n’avait même pas été retrouvée. Que l’on ‘n’avait même pas put décemment mettre en terre et qui gisait quelque part, peut-être là où elle ne serait jamais retrouvée.

«- Je ne pense pas que l’arrestation du malfaiteur soit forcément la bonne chose. Je… dans mon métier, que j’aime beaucoup malgré tout, je vois parfois des tueurs en série. L’on ne retrouve jamais le corps de certaines victimes. L’assassin est prit mais cela ne suffit pas aux familles. Il faut un corps, pour voir la vérité en phase, pour faire son deuil, pour accepter la mort de cet être cher. Je pense en plus que le plus importante, ce qui surpasse véritablement tout le reste, ce n’est pas de savoir qui a fait ça mais ce qui est arrivé. Car il n’y a rien de pire que l’ignorance. Ce qui compte c’est de savoir si la personne que l’on aime a souffert ou non. Et surtout de savoir pourquoi c’est arrivé même si ce dernier point est rarement éclairci par les criminels qui des fois, ne savent pas eux même ce qui leur est passé par la tête… »

Le jeune homme se tait et fixe son regard sur le visage de son interlocutrice. AU fond de lui il se sent un peu bouleversé. Et même beaucoup. Ce n’est vraiment pas évidemment de parler ainsi tout en pensant à sa mère. Ce n’est pas drôle de songer à cela quand cela nous est arrivé, quand l’ont est l’une des personnes qui a vécut cela au plus près. Je sais que c’est exactement ce que moi je veux savoir en tout cas. Pourquoi ces meurtres ? Pourquoi ma mère ? Avait-elle souffert ou non ? Que lui avait-on fait subir ? C'est cela qui avait le plus d'importance à ses yeux et ce depuis toujours : comment les choses s'étaient déroulés. Et depuis, dans toutes les affaires dans lesquelles il peut fourrer son nez maintenant, il se pose cette même question, avide d'en découvrir la réponse.

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Cette jeune femme prenait ses aises, c’est le moins que Juan pouvait dire. Elle posait la tête sur son épaule en se disant fatiguée. A vrai dire ça ne le dérangeait pas qu’elle le fasse et elle était chez elle mais grand dieu, cette fille ne tenait véritablement pas l’alcool. Cela le fit sourire. C’était amusant quelque part et en prime elle semblait si vulnérable dans cette position. Le jeune homme en était tout attendri. Elle était jolie. Drôlement jolie. Il lui adresse encore un sourire tout en la regardant. Il ne veut pas perdre le contact visuel avec elle.

Soudain la jeune fille s’écarte violemment alors qu’elle prend conscience de ce qu’elle était en train de faire. Aux yeux de Juan il n’y avait pas de mal mais la voir si mal à l’aise…. Même si ce n’est pas très gentil le jeune homme doit reconnaître, admettre, que ça l’amuse véritablement beaucoup de la voir dans un tel état, avec ses joues si roses, cet air si désolé, cette voix qui bégaye un peu et qui semble mal assurée en cet instant… Le journaliste est charmé par cette fille qu’il a rencontré dans de si étranges circonstances à peine quelques heures plus tôt.

Peut-être devrait-il partir maintenant ? C’est la réflexion que le jeune homme se fait tout à coup. En effet la jeune femme a l’air bien fatiguée et bien ivre aussi, avec le mal de tête qu’elle aura le lendemain matin, il serait judicieux que cette dernière aille se coucher. Et par conséquent le jeune homme ne veut pas la déranger. Il pèse donc le pour et le contre consciencieusement afin de savoir ce qu’il serait plus facile ou plus judicieux de faire. Mais il n’est pas bien sûr de lui en reprenant la parole.

«- Je vais vous laissez Yelena. Je coris que vous avez besoin de repo. J’ai été ravi de passer cette soirée avec vous… »

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